1. oui mais pas de CMU, et une plus grande part reste à la charge des assurés qu'en FranceEnvoyé par manifesto
2. oui mais moins qu'en France (différence de taux de prélèvement obligatoire, soulignée au début)
3. C'est de plus en plus vrai depuis la crise, même s'il semble qu'il y en ait plutôt moins qu'ailleurs dans le monde
4. C'est probablement vrai partout sur terre (sauf qu'ailleurs on est pas payé en yens).
Comme j'ai dit précédemment : Au vu des chiffres, "il me semble difficilement contestable que le Japon est (ou était en 1993) plus égalitaire que la plupart des pays de l'OCDE, avec moins de redistribution par les impôts "
Certes, je suis conscient de l'existence de cette rupture. Mais ce qui m'intéresse, c'est comment ça a pu fonctionner avant.Envoyé par manifesto
Généralement, tu as raison, mais il me semble qu'au Japon, il y avait une différence avec le modèle économique standard ("les entreprises maximisent leur profit sans considération pour le social, car ce n'est pas leur problème" - c'est ce qu'on constate fréquemment, et ce qu'on apprend dans les manuels, même si ça choque au départ).Envoyé par manifesto
Notamment, au Japon, il semble qu'à une époque, les petits boulots précaires étaient mieux payés qu'ailleurs dans le monde, et il y en avait beaucoup.
On peut imaginer l'existence, à une époque, chez le patronat japonais d'un esprit et d'une attitude plus paternaliste (patron qui considère qu'il a une sorte de devoir envers ses employés, comme un père pour ses enfants, et que ça fait partie de son rôle de donner du travail et un salaire décent à ses "inférieurs") et moins froidement calculateur (patron qui raisonne uniquement en termes de bénéfices et de coûts, qui maximise son profit sous contrainte, les employés n'étant qu'une variable, qu'un aspect du problème parmi d'autres, sans valeur particulière) qu'ailleurs.
C'est ce type d'hypothèse qui m'intéresse. Ceci dit, il semble que la crise puis l'époque Koizumi aient poussé vers une plus grande "rationalisation" de la situation (en fait, durcissement des conditions poussant à faire des économies partout), moins de boulots "inutiles mais pas trop mal payés", qui avaient le mérite d'exister, et de représenter, malgré tout, une forme de redistribution.
et peut être même encore plus vite que ça...Envoyé par manifesto