"La phalange extermina commodément tout ce qui restait de Barbares. Quand arrivaient les épées, ils tendaient la gorge en fermant les paupières. D'autres se défendirent à outrance ; on les assomma de loin, sous des cailloux, comme des chiens enragés, Hamilcar avait recommandé de faire des captifs. Mais les Carthaginois lui obéissaient avec rancune, tant ils sentaient de plaisir à enfoncer leurs glaives dans les corps des Barbares. Comme ils avaient trop chaud, ils se mirent à travailler nu-bras, à la manière des faucheurs ; et lorsqu'ils s'interrompaient pour reprendre haleine, ils suivaient des yeux, dans la campagne, un cavalier galopant après un soldat qui courait. Il parvenait à le saisir par les cheveux, le tenait ainsi quelque temps, puis l'abattait d'un coup de hache." Gustave Flaubert, Salammbo.

C'est ça qui en fait rêver certains ? Que ce soit au katana où la lance, c'est toujours ainsi que finissent les batailles et les guerres, ainsi que les duels à l'arme blanche.
Certains se prennent pour de grands guerriers, même sur le ton de la plaisanterie, mais elle est douteuse. Un des rescapés du massacre du Rwanda pourrait certainement en témoigner.

N'oublions pas cette formule de sagesse : "Les meilleurs sabres sont ceux qui restent dans les fourreaux."

A plus.