La plupart des samouraï vouaient leur vie au bushidō, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un samouraï échouait à garder son honneur il pouvait le regagner en commettant le seppuku (suicide rituel), que l'on connait mieux en occident sous le terme (impropre cependant) de « Hara-Kiri » ou « l'action de s'ouvrir le ventre » (« hara » : le ventre, siège du Ki (puissance, énergie) et «' 'kiri » : coupe au sabre).



Sous sa forme la plus pure, le bushidō exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils n'étaient déjà plus de ce monde. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales de Bushidō ou de budo. D'ailleurs, les traditionnalistes critiquent les formes plus tardives : « ils raisonnent clairement avec l'idée de rester en vie dans l'esprit. »