Osamu Dazai : " Cent Vues du Mont Fuji "

[Catinus]

En lisant la quatrième de couverture et en feuilletant un peu le livre dans une librairie, je me suis dit : " Cela devrait te plaîre, coco ! " .

Citation :

" Une vie traversée de doute, d'inquiétude, de dégoûts. Une réputation scandaleuse de buveur désespéré, d'amoureux suicidaire et d'amateur de drogues. ( ... ) "



Bref, du déjà vécu, pas trop loin de mes pompes... ( si vous voyez ce que je veux dire )

Je découvris - ô merveille ! -, dans l'introduction, que Dazai était né le même jour que môa, à la même heure ( ??? ) mais juste 42 ans plus tôt ( mais cela ne compte pas ) et au J^apon : le 19 juin 1909.

Un signe ??? ( j'rigole ! ).

On dit parfois de quelqu'un : sa vie est un véritable roman !
Soit ! Mais encore faut-il posséder le don de la retranscrire en kanjis ... Et que cette vie se transforme en art.
C'est le cas de Osamu Dazai.
Ses écrits sont, pour la plupart, autobiographiques. Et il fait mouche.

Je me permettrai donc d'en écrire une critique, un peu plus tard.

A bientôt, si on veut bien

[Catinus]

Dans ces 18 nouvelles ou écrits, Dazai nous raconte sa vie de " parasite ", qualificatif qu'il employait souvent pour se décrire.
Il nous conte les caractères de ses frères, la servante, qu'enfant, il martyrisait, son peu d'admiration pour le Mont Fuji.
Dazai déteste les chiens et il nous le fait bien comprendre ... A part le sien, et encore ... Il est séduit par certaines voix féminines, nous décrit sa vie d'errance quand tout le Japon essuie les bombardements alliés en 1944-45.
Le plus terrifiant, sa longue déchéance durant près de 10 ans dans sa nouvelle : " Huit tableaux de Tokyo ".

Une écriture claire, simple, qui touche droit au but.

Un petit cadeau pour terminer :

" Le soleil couchant ne cesse de le dire : je n'en peux plus ! Il ne faut pas me regarder comme ça ! Il ne faut pas m'aimer. Je suis voué à une mort prochaine. Mais demain matin, à l'est, on verra naître un nouveau soleil : aimez-le, je vous en conjure ! Ce sera mon enfant bien-aimé : prospère et tout rond. "

Yatta-Yatta !!!

[tchotto]

salut à tutti !

Mais qu'il raconte bien, notre " sanglier " ardennais- je veux dire , l'ami Catinus , ardennais d'adoption - !
ps: dans les ardennes belges , le sanglier -reproduit sur un autocollant apposé sur les voitures des gens de la région est devenu l'emblême d'une économie qui se réveille ! Texte joint: Une ardeur ( ardenne ) d'avance !

[Kobana]

Catinus,

Je ne pense pas qu'il t'ait fallu beaucoup d'effort pour faire l'éloge de Osamu Dazai.
J'aime bien quand une personne parle d'un livre ou d'un auteur avec autant de passion.
Tu as beaucoup aimé, et les mots te sont venus tout seuls, pour un peu tu nous en aurais fait plusieurs pages. Si tu en as envie, je te lirai, je te l'assure !
Bravo Catinus !

C'est dommage, Dazai Osamu doit être le seul écrivain que je n'aime pas. Mais alors ... pas du tout !

Que cela ne vous décourage pas vous autres !
Je pense que son autobiographie est la principale raison de ce rejet.

[watanabe]

Bonsoir,

Catinus, Tampopo avait écrit un article dans la gazette sur Dazaï.
je te donne le lien:

http://www.lejapon.org/info/gazette.php

Bonne lecture !

[Catinus]

Bonsoir,

Catinus, Tampopo avait écrit un article dans la gazette sur Dazaï.
je te donne le lien:

http://www.lejapon.org/info/gazette.php

Bonne lecture !

Titine, ma fidèle bécane-Mac qui vient de fêter ses 8 ans, fait ( encore ! ) sa mijaurée : elle refuse de télécharger la gazette et donc l'article de Tampopo.
Je dois aller à Liège ce mercredi et j'irai z'yeuter sur un bête p.c. ( hum-sorry )
Merci !


Pour Kobana :
Ce doit être une question d'affinités...

Comme on dit pudiquement, Dazai et môa, on doit se rencontrer quelque part sur un même terrain, peuplé d'effroyables fantômes ...

[Catinus]

salut à tutti !

Mais qu'il raconte bien, notre " sanglier " ardennais- je veux dire , l'ami Catinus , ardennais d'adoption - !

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Ardennais d'adoption ? Tu veux rire, Tchotto-San_Tintin.org ?

Figure-toi que je suis né ici, dans cette maison familiale, il va y avoir 55 ans ( hé oui, à l'époque, nos mamans n'allaient pas à l'hôpital ) et que je compte bien mourir derrière mon comptoir de ma boutique-taudis qui s'appelle tout simplement :
" Au Chaos ".

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