Rappa je partage tout à fait ton opinion et de plus tu as su mieux expliciter que moi ma pensée sur les sports.
Pour la 3éme formulation de Torea c'est maintenant que je ne comprends pas la question.
Rappa je partage tout à fait ton opinion et de plus tu as su mieux expliciter que moi ma pensée sur les sports.
Pour la 3éme formulation de Torea c'est maintenant que je ne comprends pas la question.
Bonjour,
Justement le sage ne se met pas sur un piedestal, ne tente pas de convertir les autres et reste un exemple pour son entourage en étant fidèle a lui même. Voila pour moi ce qu'est un sage. D'ailleurs "titre" de sage n'est qu'une façon d'appeler quelqu'un, tout comme maitre. Ce n'est pas un "titre" qu'on peut s'auto-proclamer.
Pour le reste je ne sais pas, je recherche des trucs qui n'existe pas alors...
Rappa^^
tu penses a quoi par exemple?et pour finir, je me dis, y a t'il d'autres principes plus generaux qui peuvent servir au combat mais qui donnent egalement une vision differente sur d'autres domaines??
ps:je pense que ca voudrait le coup que tu nous parles de ton professeur alors, car c'est assez rare. Ca m'interesse en tout cas.Dans le cas de mon ecole, le maitre n'a pas grand chose a gagner a se poser sur un piedestal etant donnequ'il n'est pas paye
Dans art martial il y a martial ! c'est donc une art de combat.
je ne fais pas de différence entre le Taï-jutsu et l'Aïkido qui sont tous les deux des arts martiaux du moins en pratique martial (technique physique et efficacité).
l'etat d'esprit du pratiquant peut différer soit, cependant j'ai du mal à comprendre qu'il faille apprendre autant de techniques martiales pour arriver à un but ultime: ne pas combattre.
On peut éviter le combat ou l'agressivité de l'adversaire sans pour autant être un sensei ou un vieux sage non ?
le bon sens et l'esprit ne viennent que de nous, la pratique martiale les renforce et les canalise.
Y a t'il vraiment un but ultime ?
quel sorte de but ? personnel, collectif, mental, physique, spirituel....?
Soyons comme une éponge qui absorbe jusqu'à la limite de nos capacités (mentale, physique, spirituelle...). le trop plein ne reste jamais en soi.
Dépasser ses limites n'existe pas, cela signifie que nous n'avons pas conscience de nos limites!
Vas où tu veux, meurs où tu dois.
http://www.lebujutsu.net
je pense par exemple a Miyamoto musashi qui dis etre capable de "jouer" au poete ou au peintre professionnel par sa comprehension de ce qu'il nomme "la voie", acquise principalement par l'etude du combat.Envoyé par Touriste
..bon, je crois qu'il vaux mieux que je reflechisse a tout ca quand j'aurai plus de temps et que je revienne avec de meilleures formulations, je crois que j'ai perdu tout le monde avec mes idees brutes!
Les récits de la vie de Miyamoto Musashi sont à la fois composés de faits historiques et de légendes. Il est très difficile de faire la part entre les deux.Envoyé par torea
L'idée qui est exprimée est que si tu devient maître dans une voie (un art), alors tu peux atteindre le même degré dans d'autres, sans avoir de maître. Autrement dit, si on t'a appris à parcourir un chemin, alors tu peux en parcourir d'autres seul ("dans aucun des autres arts je n'ai eu de maître", si mes souvenirs sont bons). A noter que la tradition de Musashi n'impose pas l'art martial comme moyen unique d'atteindre "la voie". Selon elle, n'importe quelle voie empruntée jusqu'au bout ouvre le chemin vers une compréhension des autres.
Salut,
J'ai une interpretation differente des paroles qu'on prete a Musashi.
A cette epoque, tous les arts japonais etaient lies au Zen. Je pense que ca fait reference a un etat d'esprit plus qu'a une maitrise technique, car apres tout, dans la peinture ou la poesie, tout est relatif, le beau est relatif.
Cet etat du Zen pouvait etre recherche a travers n'importe quel art. Non pas parce que la pratqiue d'un art en tant que tel aide a s'approcher de cet etat, mais parce qu'en prenant pour base la recherche de cet etat du zen, toute action peut devenir un moyen de se confronter a soi meme et de s'eprouver, et de se rendre compte que l'on est pas dans cet etat de Zen.
PS: Reste a savoir si "cet etat du zen" est quelque chose qui existe vraiment. Personnellement, je n'ai jamais vu Musashi combattre, mais j'ai vu des peintures de lui, he bien je ne trouve pas ca extraordinaire, j'ai un pote qui peint mieux que lui, il n'est pas maitre zen ni escrimeur... (le beau est relatif)
La "COMPREHENSION de la VOIE" pourrait etre quelque chose qui n'existe pas, une expression trouvee par des gens pour exprimer un comportement different du leur et qu'ils ne pouvaient pas comprendre. Il se pourrait qu'il n'y ait en fait aucune comprehension a rechercher, ni meme de voie...
J'avoue ne pas avoir lue les postes mais juste le premier. Mais j'ai prit la liberté de ne pas lire les autres sujets pour une seul raison: pour y mettre se que j'en pense.
Contrairement a beaucoup de personne ici présente, je ne suis dans aucune école d'arts martials et ne connait personne qui pratique. L'argent et le temps ( étude ) ne me permette pas d'assisté a des cours. Mais si je me lance dans de telle pratique sans aucun enseignement c'est pour trouvé certaines réponse a mes questions.
J'ai toujours possédé une certaine facination pour le Japon alors dans la période actuelle que je traverse j'ai un besoin d'exprimé les choses autrement.
Pourquoi avoir choisi le sabre ? Parce que il n'est pas sans dire que la prise en main d'une arme futile soit t'elle relance un certain sentiment de haine ou de pouvoir. Plutôt que choisir une arme sans histoire ( spirituelle ) j'ai choisie de pratiqué le sabre japonai avec l'idée de ne pas salir son image. Car j'apporte beaucoup de respect a cette arme.
Si je pratique ( mal peut peut être mais cela c'est mon problème) c'est pour la spritualité qu'il apporte.
Compliqué a expliqué ou alors trop personnel mais pour répondre je dirai que ce n'est pas pour l'art de savoir se battre.
Bonjour,
Etre maitre du sabre c'est aussi etre quelqu'un de très précis, d'adroit avec ses mains, de patient, etc...
Ce sont des qualités qu'on developpe avec la pratique des arts martiaux et qui permettent aussi de ne pas etre trop mauvais lorsqu'on passe à autre chose comme fabriquer une chaise ou une poterie, calligraphier, etc...
Reste bien sur : l'imagination (qu'on devellope tous en pensant à des combats en fermant les yeux) et l'inspiration pour que le projet deviennent une oeuvre d'art (la on retrouve l'esprit zen, l'essence de l'art recherchée dans le Budo et qui se trouve aussi dans la pratique artistique/meditative)...
Je ne trouve pas que la pratique des arts martiaux soit si eloignée de celle des autres "arts" si on met quelques minutes de coté la part sanglante et violente de l'essence brute du sabre.
Rappa^^
je voudrais distinguer la technique de l'art. On peut tout à fait maitriser la technique sans pour autant avoir atteint "l'art". Je me fais comme idée que la "voie" est en quelque sorte "le fait d'être allé au delà de la technique".
La "voie" passe par la maîtrise de la technique, mais ce n'est qu'un début.
je trouve que le livre "Passagère du silence" de Fabienne Verdier sur l'apprentissage de la calligraphie chinoise en donne un bon éclairage.
Je pense qu'il en est de même pour lers arts traditionnels (peinture, sculture, calligraphie, théatre) et pour les arts martiaux. Selon la sensibilité de chacun, le "maitrise de l'art" apparait + ou - clairement.
J'ai assisté à des representations de Kabuki où certain acteur "aspirait" tout autour d'eux. Une force, une énergie semblent se dégager et se nourrir de l'esprit du public.
Personnellement je n'ai pas encore rencontré professeur ou maitre d'art martial qui dégage autre d'énergie.
Associer la notion de "sagesse" avec la "voie" ne me parait pas judicieux. La connaissance, la vérité ne sont pas universelles et aucun individu aussi "bon" soit-il ne peut avoir la prétention de "guider" les autres.
Chaque chose doit rester à sa place.
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