Quelle université me conseilleriez-vous ?

[Leopoldine]

Salut,
Je viens de rentrer en terminale et je réfléchis actuellement à mes choix d'orientation qui se font en grande partie sur les partenariats des écoles que je peux viser avec le Japon, et qui m'intéressent, surtout.
Donc mon projet est de travailler, et vivre au Japon pour une durée indéterminée qui pourrait très bien être longue comme courte. Je pars du principe que je voudrai y rester assez longtemps, et donc trouver un bon boulot pour avoir une situation stable là-bas.
Bon du coup pour revenir au vif du sujet, j'ai fait un petit listing des universités dans lesquelles je pourrais effectuer un échange si j'étais pris dans l'école qui me le permettrait. J'ai déjà fait un tri et celles que je vais vous présenter sont sans doute d'un bon voire très bon niveau, mais je veux surtout savoir à partir de quel niveau on peut considérer une université comme "moyenne" voire mauvaise.
Alors, voici celles que j'ai trouvées :

- University of Tokyo (ou Todai, j'ai conscience que c'est la n°1 indéboulonnable et c'est très peu probable que j'arrive à chopper les écoles qui proposent un échange avec elle)
- Osaka University
- Kyoto University
- Waseda University
- Keio University
- Tohoku University
- Kobe University
- Ritsumeikan University


Selon vous, est-il nécessaire de les hiérarchiser ou offrent-elles toutes des perspectives correctes au Japon ? En toute honnêteté la mégapole qu'est Tokyo m'attire pas des masses (même si c'est à faire au moins quelques fois), et donc j'aurais plus tendance à pencher pour les universités de """"" province """""
Merci de votre aide

[skydiver]

Le dernier classement au Japon donne, dans l'ordre: Tôdai, Keio et Hitotsubashi. Après, tout dépend de la spécialité recherchée.
HEC, par exemple, possède des accords avec ces 3 universités, entre autres.

[Leopoldine]

D'accord merci, et les autres que j'ai citées sont tout de mêmes bonnes ou.. ?

[skydiver]

Elles bénéficient effectivement d'une très bonne réputation néanmoins, pour les Japonais, Ritsumeikan est un cran en dessous. A nouveau le choix dépend de ce que tu souhaites étudier.
A ma connaissance, le top 6 des Grandes Écoles de Commerce possèdent des accords avec des universités japonaises. Sciences Po travaille avec Hitotsubashi pour des échanges. L'ESSEC propose, comme HEC, des doubles diplômes avec Keio. L'ESCP Europe travaille avec Waseda, Chuo daigaku, Kobe daigaku et Osaka daigaku. EM Lyon est en accord avec Waseda. EDEC est en relation avec Waseda. Audencia est en cheville avec Meiji daigaku. La Sorbonne avec Hitotsubashi. La liste n'est pas exhaustive.
Pour l'économie Hitotsubashi, Todai et Keio sont à privilégier.

[skydiver]

Pour information, le site propose un forum traitant des universités au Japon.
si tu souhaites recentrer sur une éventuelle carrière professionnelle au Japon, tu peux poursuivre ici. Ça me semble d'ailleurs une bonne idée; commence pour cerner ton projet professionnel et cherche ensuite la voie universitaire à suivre.

[Leopoldine]

J'ai pas vraiment de projet professionnel en tête, mais je suis intéressé par Sciences Po Paris ainsi que les IEP de province (de préférence celui de Lille qui a un partenariat avec Osaka University) car ils sont assez généralistes mais proposent des masters vraiment intéressants.
Après si je rate ces concours j'ai pensé à postuler à La Sorbonne qui propose des doubles-cursus qui me parlent beaucoup. La voie de secours sera la prépa ECS, (dans laquelle je suis assuré d'être pris avec mon dossier) et si possible une école que tu as citée, si mes capacités me le permettent.
Bref merci, au moins si j'arrive à attraper une université de ma liste (exceptée Ritsumeikan) je serai déjà super content.

[Mimishu]

Franchement, intéresse-toi d'abord à l'école qui t'intéresse en France et après tu choisiras l'université japonaise qui t'intéresse. Que tu ailles dans n'importe laquelle des université de la liste, tu ne devrais pas avoir de problème à trouver un boulot au Japon tant que tu maîtrises le japonais. Ces universités sont toutes connues, tu y accéderas via un échange (pas via l'examen d'entrée pour les japonais), donc sur ton cv, que ce soit l'une ou l'autre, je ne pense pas que ça changera grand chose. Concentre-toi plutôt sur les études qui t'intéressent en France, puis quand tu auras le choix pour ton échange, regarde où tu veux vivre au Japon, et le contenu de cet échange (quels cours tu auras, dans quel cadre on t'enseignera -en anglais ou japonais-, avec combien d'étrangers tu seras...).

[neptune75]

Je croyais que dans les universités,on y faisait surtout la fête,suite à la difficulté des concours, et que la formation réelle se faisait au sein des entreprises?(On the Job Training=OJT)

[eve]

Mimishu a déjà bien résumé ce que je voulais dire : toutes ces universités sont très bonnes et le choix de tes études est bien plus important que celui de l'université d'échange.

Après si tu veux creuser, tu peux regarder ce qui est proposé aux étudiants en échange dans chacune (parfois ils ont un cursus imposé d'initiation au japonais, parfois on les place maladroitement dans des cours pour Japonais indépendamment de leur niveau, parfois à l'inverse ils sont uniquement dans les cours en anglais, parfois ils peuvent choisir ce qu'ils veulent selon les équivalences de crédit...).
Une autre question : si ta famille a des moyens limités, regarder les logements étudiants proposés. J'ai l'impression que les universités d'état proposent plus souvent des logements très bon marché aux étudiants étrangers, par rapport au privé. Des étudiants à l'univ de Kyoto payaient seulement 10 000Y/mois pour une chambre (mais cette anecdote remonte à plusieurs années donc ça a pt-être changé)

[Pascal]

Bonjour!

Des étudiants à l'univ de Kyoto payaient seulement 10 000Y/mois pour une chambre (mais cette anecdote remonte à plusieurs années donc ça a pt-être changé)

Ce n'est pas une anecdote ponctuelle, c'est toujours vrai. Et c'est même beaucoup moins cher que cela, 500 yens + eau, gaz électricité, si je me souviens bien. Donc rien.
Mais pour ce prix là, j'imagine qu'on a ce pour quoi on paie.

Pascal