L'argent oui mais la majorité des forgerons rêvent de voir une de leur pièce dans les mains d'un type qui ne le laissera pas prendre la poussière ou qui incarne leur idéaux, moi mon sabre... il m’a été donné. Oui donné !
Pourquoi ? parce que je suis du TSKSR, parce que je m'entraine à lame vive tout les jours (ou presque), parce que j'ai refusé de me séparer de mon industriel malgré son état-même pour le faire réparer, parce que les 7 valeurs du bushido guide ma vie, parce que, parce que , parce que... Parce que l'une de ses lames serait "vraiment chez elle".
Il n'y à pas que l'argent qui guident les maitre forgerons, j'en ai eu la preuve.
J'ai l'impression que tu ne pratique pas le sabre, aujourd'hui comme à l'époque il y à des différence dans la fabrication des sabres selon tel ou tel usage prévu. Par exemple si tu veut faire du iaido ou du iaijutsu, avec un sabre de 7mm d'épaisseur sans bo/hi ça ne le fera pas.... encore moins une 8mm qui pique du nez !
Le seigneur qui payait pour 10 katana et 10 wakisashi pour armer 10 kimonos de samurai les voulait très basic et généraliste. Mais il y avait 2 sortes d'acheteurs plus courant; le type qui commandait une piece sur mesure selon ses spécifications (l'apparat, trancher plus facilement dans une armure, quelques chose de plus maniable que le commun des lame, etc...) et tu avait le client qui se présentait à la forge avec une saya vide en demandant si vous aviez une pièce à vendre. Pour ce dernier client le forgeron avait souvent 2 ou 3 pièces déjà forgé à l'avance avec des caractéristiques différente, exemple une pièce plus lourde pour bien trancher et une piece plus légère avec un équilibre plus proche de la tsuka favorisant une certaine maniabilité. Après la vente, dans ses moment sans commande il remplaçait la pièce vendu par un sabre de même type.
Le mien est sans bo/hi comme pour la coupe mais un poil plus court avec la hauteur de la lame legerement plus petite à la pointe mais plus grande à la base que de l'industriel, le but est d'avoir un outil de coupe efficace mais plus maniable qu'une lame avec bo/hi pourtant plus légere, ce sans sacrifier la résistance à d'éventuels coups de barre de fer sur le shinogi. La tsuba à été choisi et ajusté spécialement pour un dégainage d'urgence de type poussé en avant (en opposition avec les dégainage ou l'on tire sur la tsuka). La courbure de la lame à été choisi spécialement pour ce type de dégainage utra-rapide. Sur la majorité des sabres la kashira est plus décorative qu'autre chose, la mienne est vraiment ajusté à la tsuka pour frapper avec.
C'est ni un outil de coupe ni un iaito et tout était décidé avant le premier coup de marteau.