Bonjour à tous, je lance un nouveau sujet pour que nous puissions avoir votre sentiment, votre parcours, vos reflexions.....
Merci pour votre contribution
tcha
Bonjour à tous, je lance un nouveau sujet pour que nous puissions avoir votre sentiment, votre parcours, vos reflexions.....
Merci pour votre contribution
tcha
Vas où tu veux, meurs où tu dois.
http://www.lebujutsu.net
Financièrement ou éthiquement mon ptit ?
Les deux mon capitaine !
Sujet interressant. Financièrement oui, y a qu'a voir un sujet à polémique récent. Le problème ensuite c'est que ceux qui en vive se font accuser par les autres de businessman alors qu'ils ne font que gagner leur vie avec ce qu'ils savent faire de mieux. Moi ça me dérange pas et je trouve au contraire que c'est faire preuve d'ouverture d'esprit et d'adaptation à notre société actuelle. Mais cela ne plait pas aux traditionnalistes qui eux gardent leurs visions ancienne des art-martiaux et ne les considère pas comme une marchandise potentiel, dans notre société tout est à vendre. Je ne juge aucunement, c'est deux point de vue. Et aucun des deux ne me dérange.
Ben, je pense que financièrement c'est très difficile (lire impossible) sauf à déroger quelque peu de l'éthique.
Je pense qu'il y a tellement de dojo sur le "marché", qu'il est pratiquement impossible de vivre de cette activité (nous parlons bien d'art et pas de sport n'est-ce pas) en gardant l'aspect moral sur le haut du pavé.
Cela dit, certains peuvent "vivre" de peu ....
Comment peut-on vendre un état d'esprit propice à la pratique d'un art martial. On vend ou on transmet.Mais cela ne plait pas aux traditionnalistes qui eux gardent leurs visions ancienne des art-martiaux et ne les considère pas comme une marchandise potentiel, dans notre société tout est à vendre.
On peut éventuellement se vendre (ou se louer) avec ses compétences martiales, pour un job, mais vendre une transmission où esprit et émotion valent au moins la moitié de l'enseignement.
Ou alors faut jouer sur les deux tableaux, vendre au grand public et transmettre à un noyaux restreint. Mais ce que tu vends au grand public, est-ce vraiment ton art ?
Ethiquement, je suis certain que l'on peut en vivre. C'est très différent du capitalisme ambiant, et ce n'est pas ce la voie de la réussite professionnelle dans ce contexte - on ne peut pas devenir millionaire en suivant le bushido dirais-je.
D'un point de vue professionnel, cela va dépendre aussi de l'art que l'on pratique : si je veux monter mon dojo privé de la méthode wa-jutsu, il me faudrait un brevet d'état. Le seul existant est celui de la FFJDA, il faudrait donc que je passe un deuxième dan de judo dans la même fédération, avec les competitions et tout le tatouim. Ca donne envie...
Maximum d'efficacité dans l'utilisation du corps et de l'esprit en un minimum d'effort pour l'entraide et la prospérité mutuelle
Apprendre un art martial n'a jamais était gratuit. On a payé de sa personne en s'occupant des taches ingrates de son enseignant, en le payant en espèce sonnantes et trébuchantes, en l'entretenant, et toujours par le prix de la sueur.
Aujourd'hui je vois mal quelqu'un apprendre un art martial dans nos contrés en entretenant son professeur ou en faisant le ménage chez lui. Il ne reste plus que de payer pécunièrement et par la sueur.
Maintenant c'est au professeur à donner envie de pratiquer à un maximum de personnes. Vivre de son art veut dire que l'on a que ça dans sa vie (en plus de la famille et autres quand même) ce qui quand même plus "facile" qu'un prof qui a un boulot à coté.
Evidemment, tout dépends aussi de ce que l'on conçoit comme un ART.
C'est sûr que la Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu n'attirera pas autant que que la Surace jiu-jitsu
Je vois que tu as compris ce que je voulais dire. Le grand public ne reçoit que les techniques, selon moi la démarche de l'esprit de l'art martial vient de soi. C'est à soi-même de poser les questions, de se documenter, de réfléchir et ensuite de confronter ses réflexions à ceux qui sont plus avancés.Envoyé par Shigai
ah mon humble c'est plutot difficile mais cela reste realisable en fonction de son statut.Je vais tenter de donner une explication en prenant comme exemple mon ancien club .
Deja,pour vivre il faut de l'argent.Argent qui provient soit des cotisations des adherents soit des subventions locales,qui sont elles meme attribuées en fonction des resultats du club en competitions officielles.
De plus,si les resultats ne sont pas au rendez-vous l'impact est double.
En effet les subventions baissent et le "prestige" du club en prends un coup,donc les personnes changent de club -en particulier les jeunes competiteurs- .Ensuite que se passe-t-il ?
Soit "l'enseignant gerant" change de politique et fait l'impasse sur la competition donc se prive d'une grosse part des subventions.Dans ce cas je lui souhaite d'avoir un boulot a coté.Soit il change tout bonnement d'enseignant -ce qui est arrivé a mon ancien prof-
Conclusion selon le statut la situation est plus ou moins precaire mais elle l'est...
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