Il me semble qu'il y a caricature, mais qui est d'ailleurs compréhensible. Amitié ou politesse qui est liée à cette dernière, ce n'est pas le binarisme qui y prévaut, mais il y a "zone grise", tout comme en France.
La politesse jugée extrême n'est pas immuable, mais c'est l'interlocuteur — plus exactement, le rapport de places entre interactants — qui la transgresse ; l'amitié considérée comme rare n'est que l'apparence d'une structure soujacente de la logique sociale plus complexe.
Or, lorsqu'un des partenaires de conversation n'est susceptible de s'offrir comme partenaire de déplancement d'une règle sociale, comme c'est souvent le cas de la communication interculturelle ou interethnique, il n'y a point de transgression, ni la manifestation d'une vrai logique sociale, caractérisée par l'absence de la dialectique.
Par conséquent, je tends à penser que le sentiment d'une extrêmité dans la politesse ou d'une carence d'amitié provient du fait d'être étranger, car tout ce qui est avancé ci-dessous s'appliquent parfaitement à la vie de pas mal des non-autochtones en France.
keya, qui jouit pleinement de la vie d'étranger