Sympathique postulat intellectuel que d'imaginer le Japon sans japonais, mais, en revanche, l'idée d'un accueil glacial à l'égard des étrangers m'est inconnue.



Suite aux voyages effectués là-bas, j'en garde nombre de sourires (dont un qui restera à jamais gravé dans mon coeur), d'aides non sollicitées et fort bienvenues, de discussions chaleureuses malgré les frontières flottantes d'une langue mal maîtrisée, d'un sens de l'accueil et du service proprement inimaginables en France, de ce restaurateur qui a bien voulu repousser l'heure de fermeture de son échoppe pour 4 malheureux gaijin affamés, et mille autres petits moments magiques que je collectionne passionément. Donc, ma réponse est : le Japon sans les japonais ? Sûrement pas ! Et tout le contraire d'ailleurs ^_^

Je comprends tout à fait qu'y vivre n'a rien à voir, mais bon, c'est partout pareil, à commencer par Paris...

De plus, les manifestations de défiance ou de rejets à l'égard des étrangers, je les ai davantage remarquées à Séoul ou même au Québec, où les faciès et les langues sont pourtant bien voisines... Le Japon est, pour le moment et à la vue de ma modeste expérience, l'un des rares lieux où, justement, le rapport humain m'a semblé le plus chaleureux et sympathique.

Ce qui amène à cette question : vue l'universalité des peurs/rejets/défiances de l'étranger, ce sujet ne se révélerait-il pas finalement misanthropique ? Le monde ne serait-il pas mieux sans les gens ? ^_^