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Sujet : Les voraces traversent le Japon

  1. #141
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    Pour ce dernier soir à Tôkyô nous nous joignons à un petit comité habitué des soirées shibuyennes (j'aime enrichir la langue française...) présidé informellement par Jiraya. Ces MM. du comité ont choisit le Christian Café, un restaurant en sous-sol comme son nom ne l'indique pas aux oreilles occidentales mais « à thème » comme il paraîtra sans doute évident à n'importe quel fêtard tokyoïte. Le thème c'est — je vous le donne en mille — le christianisme, comme le voient les Japonais. Décoré de faux vitrail (rappelez-vous, on est en sous-sol), piétas, saints, statues plus ou moins gothiques, gargouilles, etc. Le tout assez soigné, dans une demi-obscurité, prêt à recevoir le tournage d'un sanguignolant « Dracula contre Torquemada », ou quelque chose du genre... On y mange surtout de la cuisine occidentale, amuses-gueules au jambon, tomate-mozarella, pain grillé beurré (oui, c'est un plat au Japon), et diverses bonnes choses, pas renversantes mais agréablement cuisinées et servies « à la japonaise » (service à propos duquel je recauserais un jour prochain). Un plat qui sort du lot toutefois : les tentacules de poulpe cuisinées dans l'encre, et servies sur du riz... noir ! Si l'idée de manger de l'encre éveille chez l'occidental le froncement de museau typique de la sensation d'amertume, c'est que la pensée de l'encre est chez nous celle de l'encre chimique, par exemple des infâmes Bic que les moutards suçotent à longueur d'ennui dans les pénitenciers scolaires jusqu'à ce que le cathéter à bout cède et leur bleuisse soudainement la bouche. Vêtements tachés, lavage d'estomac à l'infirmerie et interruption de cours. Rien de tout cela dans ce plat. L'encre du poulpe ne recèle aucune amertume et ne semble pas contribuer fortement au goût, sinon indirectement par l'aspect visuel étonnant conféré à l'aliment. Amusant. Par ailleurs, nous avons pris la formule nomihôdai, le tout 4000 yens, ce qui paraît presque raisonnable dans le contexte d'un établissement aussi extravagant et d'une capitale réputée excessivement onéreuse (à tort peut-être). J'ai particulièrement apprécié que le décorateur n'ait pas poussé le vice jusqu'à installer le chaland sur des prie-dieux, mais dans des canapés anglais délicieusement confortables au voyageur inexorablement décalé, au point de perdre le fil de la sûrement passionnante conversation de notre tablée. C'est à dire que j'ai roupillé comme un loir entre les plats...

    Ce soir encore je suis rentré seul et par voie pédestre à l'auberge, en connaissance du chemin cette fois. Je ne saurais écrire tout le plaisir que je trouve dans ces ballades nocturnes (surtout après une bonne sieste).

    Demain nous reprendrons le Shinkansen, laisserons Edo derrière nous et tenterons en vain d'apercevoir le Fuji au passage. Notre prochaine étape est un petit bled paumé appelé Nagoya. Je ne me souviens pas si quelqu'un en a déjà parlé sur le forum...



    À suivre...

  2. #142
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    Notre prochaine étape est un petit bled paumé appelé Nagoya. Je ne me souviens pas si quelqu'un en a déjà parlé sur le forum...
    Commençais à penser que vous m'aviez oublié.

  3. #143
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    Citation Envoyé par icebreak
    Commençais à penser que vous m'aviez oublié.
    Comment le pourrions nous ?

    Voici quelques photos de notre soirée au Christian Café



















    Je commenterai et completerai dès que possible
    Les gros cu..
    Aie ça pique !
    Et vous, vous vivez sans ?

    Cigares
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    私は他の興味を見つけるために酒を飲む !

  4. #144
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    Par défaut Surprenant

    Surprenant pour le moins...Le décor s'entend; pas le contenu des assiettes.

  5. #145
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    Photos bien sympathiques !
    Effectivement c'est très surprenant, et malgré des plats dont la préparation semble avoir été faite par une classe de collégiens dans leur cours de cuisine, je pense que juste pour ce décor étrange cela vaut peut-être d'y faire un petit tour (enfin juste pour y prendre un verre).

  6. #146
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    Défrichant inlassablement l'archipel du bout du monde, le lointain Cipangu décrit fantaisistement mais pas même aperçu par Marco Polo (comme on dit, « A beau raconter qui vient de loin... »), les Bougainville et Lapérouse du japon.org poursuivent leur périple à travers les jungles hostiles et les déserts arides qui mènent à leur prochaine étape (il n'est pas exclu qu'ils aient raté le chemin le plus court). Ôsaka est parait-il la troisième ville du Japon, mais les autochtones ont peut-être des vues différentes sur la question. En tout cas, Ôsaka, ce n'est pas Tôkyô — et puis quoi encore ? C'est comme ça quand on a été une capitale impériale au VIIe siècle : on ne se laisse pas impressionner par une petite bourgade parvenue, devenue capitale impériale depuis même pas deux siècles. Ici on ne cède rien aux Tokyoïtes-têtes-de... heu, ce que vous voulez. On a une mégalopole aussi grande, aussi moche (plus peut-être), des grattes ciels titanesques, un château garanti béton armé, des rues commerçantes à perte de semelles, et bien sûr une tour de télévision au cas où Godzilla se lasserait de celle de Tôkyô. Et puis c'est la ville qui a vu mourir Bashô Matsuo et naître Miike Takashi, ce dont ne peuvent se vanter ni Tôkyô ni Montcuq... Veuillez m'excuser un instant.

    Allô, oui ? Oui ? Ah... Et bien cher téléspectateurs il semble que nous ayons lancé le mauvais reportage. Aujourd'hui nous sommes à Nagoya. Nous vous prions de nous excuser pour ce petit problèmes technique, ce sont les aléas du direct. Nous comprenons votre déception... Mais on me fait signe en régie que le magnétoscope est prêt, alors sans plus attendre !

    Crapahutant inlassablement sur ce petit tas de déjections volcaniques, le mystérieux Japon « qu'est sûrement pareil que l'Indochine et tous les aut'es pays d'niakoués » (d'après l'oncle Jules qui a beaucoup bourlingué par là-bas jusqu'en 54...), les Michel Blanc et Gérard Jugnot du japon.org traînent mollement la savate d'attractions touristiques balisées en curiosités ne méritant pas le détour. Au passage, ils se livrent à leurs deux activités favorites, ricaner bêtement des mœurs locales et s'empiffrer comme des gorets. Nagoya est la quatrième ville du Japon, mais d'après nos sources ce serait aussi « la ville des vainqueurs ». En tout cas, Nagoya, ce n'est pas Tôkyô, puisqu'on vous dit que c'est Nagoya (comprennent rien...). C'est comme ça quand on est une ville jeune (fondée en 1889), capitale de l'empire Toyota, et qui a vu naître le pachinko, ce dont ne peuvent se vanter ni Las Vegas, ni Monaco.

    Il était prévu que nous arrivions en Shinkansen à Nagoya, cependant pour changer nous sommes également arrivés à la bourre. Nous avions en effet rendez-vous avec un authentique nagoyajin qui parle le Français presque sans accent et intervient parfois sur le forum sous le nom d'Icebreak. Notre guide s'est empressé d'emmener les deux sahib jusqu'à leur hôtel pour qu'ils déposent leurs bagages. Désireux d'éviter le confort surfait du Hilton, nous avons tenté l'hôtel capsule, cette forme d'hébergement si délicieusement typique qui consiste à dormir dans une boite au lieu d'une chambre. Première difficulté, ce type d'établissement n'accepte pas les tatouages (or l'un de nous est tatoué, bien que repenti). En outre, le prix n'est pas aussi économique que l'on pourrait l'espérer. L'une et l'autre chose s'expliquant par le fait que, hormis son absence de chambre au profit de ce qui n'est autre qu'un dortoir compartimenté, les hôtels capsules offrent toutes les facilités courantes de l'hôtellerie (sanitaires, petit-déjeuners, etc.) mais plutôt sur le mode collectif. Il y règne une ambiance un brin colonie de vacance mais très feutrée. La totalité des clients sont des hommes, vraisemblablement pour la plupart des commerciaux en déplacement sur de toutes petites notes de frais. Détail amusant, il y a des distributeurs de chaussettes et autres petits linges, toutes choses que l'on ne peut que désirer impeccables et inodores lors d'un rendez-vous d'affaire... À l'évidence, la promiscuité serait difficilement tenable avec des clientes. Les soirées sont meublées par la télévision (une par capsule) et leurs inévitables chaînes optionnelles en circuits fermés (vous voyez ce que je veux dire...), et par une impressionnante bibliothèque de manga. Nous décidons de passer outre l'interdiction de tatouage, il s'agira juste de ne pas donner à voir, car ici on circule surtout en kimono léger, avec la décontraction spontanée des communautés unisexes.

    Avec tout cela l'heure était bien avancée et Icebreak nous a fait découvrir un restaurant réputé pour sa réputation (« une institution de Nagoya »), où nous avons mangé du miso-katsu, une spécialité locale. Si vous passez par Nagoya, ne manquez pas le miso-katsu, c'est très bon et différent de ce que l'on mange couramment. D'après Icebreak, ce n'est pas non plus le genre de cuisine diététique que l'on associe généralement à la nourriture japonaise (« J'ai pris vingt kilos la première année ! »).

    Si vous avez encore à l'esprit la relecture complète du fil que je vous avais suggérée le lundi 10 septembre 2007 à 21h 10, il vous aura peut-être étonné que je ne sois pas revenu sur les circonstances de notre passage en douane à l'aéroport d'Ôsaka, comme je vous l'avais promis le mardi 20 mars 2007 à 22h20, lors du tout premier message de ce fil. Et bien le moment est venu d'exécuter cette rétrospection. Il se trouve qu'à l'époque où nous avons rendu visite à Gattaca à Toulouse, nous étions déjà en train de mijoter notre présent voyage au Japon. Bien sûr, passant par Nagoya, nous ne pouvions manquer de rendre visite à Icebreak. « Quel omiyage pourrait bien faire plaisir à un expatrié de longue date ? » nous sommes nous gambergés. Bon sang mais c'est bien sûr, un cassoulet, un vrai, un Toulousain (que les Chauriens et les Carcassonnais ne nous gonflent pas, vu de Paris ou de Nagoya c'est du pareil au même). Soucieux de minimiser le risque douanier, je me suis vu confier la charge de transporter la précieuse cargaison, le faciès de Heiho étant souvent interprété par les autorités comme « immigration pas assez choisie ». Sauf que je suis parti avec la Samsonite de Barbie, et vu mon âge et mon genre, cela a piqué la curiosité de l'officier de service. Or, mon camarade avait pris la précaution superflue d'emballer le bocal de verre d'une bonne épaisseur de sopalin blanc et d'un film de celophane. Lorsque la valise a été ouverte sur le comptoir de la douane japonaise, la chose trônant en son milieu ressemblait exactement à un énorme paquet de came comme on en voit dans les films. « Uachizudisu ? », me demande courtoisement le monsieur en uniforme. Heu... mame me hasardais-je. Non, je ne tiens pas à ce qu'on l'ouvre, c'est une conserve. Chez nous ça s'appelle « cassoulet ». Voilà, kashure, comme vous dîtes... On dépiaute, on examine le bocal sous tous les angles, on en réfère à sa supérieur hiérarchique, et finalement on me laisse remballer toutes mes petites affaires. Puisque c'est pour la consommation d'un autre gaijin, les risques d'intoxication d'un compatriote sont minimes. Tout de même, ces Français mangent de drôles de choses. En tout cas, ce cassoulet là, avant de connaître la fin qui sied à son espèce, aura fait un voyage plein de rebondissements. J'espère qu'il était bon.

    À suivre...
    Dernière modification de JM, 10/08/2013 à 10h09

  7. #147
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    Bin tu vois Ice on y arrive

    Voici une serie de photos qui pemettrons à ceux et celles qui rêvent d'aller ne serait ce que pour une nuit, tenter l'experience d'un "Capsule Hotel".







    La on peut constater comme l'a dit TB, qu'il y à tout le "confort" dont nous puissions rêver " TV, radio, Pied "



    </a>

    La, la table ou en libre service nous pouvions prendre notre petit déjeuner à la japonaise ( s'il vous plait ) et je vous avoues qu'apres une soirée passé avec notre hôte, j'ai eu un peu de mal à apprecier le poisson et autres delicatesses.





    Mais avant d'en arriver la il nous a fallut mentir,

    "-Hein quoi des tatoués parmis nous "sacrebleu" il ne manquerait plus que ca, et pourquoi pas des touristes tant qu'on y est ?!



    Vous remarquerez qu'il n'y à pas de tailles "S" mais pas de tailles "XL" non plus


  8. #148
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    Mmm... N'anticipe pas trop le petit déjeuner, nous sommes toujours à Nagoya, la veille. Par contre, tu devrais avoir des photographies du repas de midi, dont une d'Icebreak, réjoui à la vue de son omiyage.

    ____________________

    Le ventre plein et le cœur content (ou bien est-ce l'inverse ?) nous entamons une promenade digestive dans Nagoya, guidé par Icebreak notre sherpa. Bien sûr, comme toute cité japonaise qui se respecte, Nagoya a son réseau de galeries commerçantes. « Un an j'ai mis à m'y retrouver. Elles se ressemblent toutes ces putains de rues. », précise Icebreak, volubile. D'après lui, nous croisons des Alfs et des Mickeys brésiliens... J'ai pas dû tout bien comprendre. Apparemment, les Mickeys sont mieux accueillis que les Alfs et ont de meilleurs boulots, ce qui n'est pas étonnant quand on se souvient que les Alfs passent leur temps à glander à la maison et faire des bêtises. Les Alfs sont aussi soupçonnés de faire monter la criminalité, en mangeant des petits chats je suppose. Nous nous arrêtons un instant pour que Heiho puisse épancher son désir compulsif de photographier un petit temple gardé par des kitsune vêtus de petits bavoirs comme les jizô. Icebreak nous fait part de l'état d'avancement de sa mission civilisatrice au Japon. Plusieurs de ses collègues maîtrisent à présent la prononciation et la sémantique de base de l'expression « dantonku ». Ce n'est pas sans émotion que je confie aujourd'hui à l'internet la trace de cet enrichissement de la langue japonaise par le français, comme on confie un message en bouteille à la mer, mais avec davantage d'espoir quant à son devenir. Dans cinquante ans peut-être, lorsque dantonku sera définitivement entré dans l'usage japonais et les dictionnaires, les esprits assoiffés de connaissance n'auront qu'une requête à soumettre aux archives de l'internet pour découvrir émerveillés par quel surprenant chemin le raffinement français vint en ce début de XXIe siècle revigorer la poésie simple du japonais familier. Aux hasard des petites rues, Icebreak nous signale un repère de yaks. Aucun de ces animaux velus ne s'est montré hélas (là aussi, j'ai l'impression de ne pas avoir tout bien compris). Visitant une boutique de figurines, nous constatons qu'elle est mieux fournie en babioles japonaises que celles du boulevard Saint Germain (rien d'étonnant), moins bien en babioles américaines (pourquoi pas), mais surtout que parmi les babioles américaines on vend pas mal de gnangnanteries dans le goût Disney (ce qui serait tout à fait indécent dans les bonnes boutiques parisiennes). En tout cas, les otaku onanistes ne peuvent que trouver leur bonheur ici, par exemple avec cette poupée Ayanami Rei emmaillotée dans ses pansements (gardez vos mains sur le clavier je vous prie). Nous enchaînons avec un rayon de manga et d'anime où de nombreux postes de télévision diffusent bruyamment divers génériques de séries. Ce qui est étonnant, c'est que le mélange de ces ritournelles j-pop typées fini, à force de superpositions, par produire une ambiance sonore atonale et arythmique digne de certaines expériences de musique contemporaine. Dans le même magasin on vend aussi des cartes à jouer rolistes, du même genre qui occupe les journées (peu studieuses) de bien des étudiants de première année en France. Bref, au Japon on s'emmerde aussi, si vous en doutiez.

    Attablés autours de cafés « French » — des expresso honnêtement nommés eu égard au contenu de la tasse (mais sans le comptoir dégueulasse, le tapis de mégot et le sourcil froncé du patron moustachu et bedonnant) — nous évoquons la cuisine du pays. Enfin, juste le jambon-beurre-cornichon, qui semble suffire à activer les glandes nostalgico-salivaires de bien des expatriés. Non qu'Icebreak boude la cuisine locale, bien au contraire, et à ce sujet il dispense des conseils propres à impressionner bien des jeunes gens désireux de s'expatrier au pays du soleil levant.

    Pas très loin de la tour de Nagoya (il en faut bien une, même tronquée), se trouve le soi-disant musée des robots, en fait une vitrine à gadgets robotisants, culte d'une illusion surhumaine dont les fidèles béats achètent les icônes en plastique (un peu comme un temple ordinaire, quoi) : robot en jeu de construction, robot-phoque, Doraemon-hélicoptère, maquette de ténia (?), robot-dodelinant (comme les mononoke de Miyazaki), robot façon années cinquante, véhicule gyroscopique sur deux roues et un seul axe (il s'en vend aussi chez nous ; je me demande ce qui arrive si le gyroscope tombe soudainement en panne), un iDog qui, branché sur un iPod, clignote en rythme et remue la queue (« moi aussi » précise Icebreak). Une baleine mécanique est suspendue au plafond, tandis que dans un coin Astro, le petit robot de Tezuka, veille en patriarche sur sa progéniture multiforme. Dans le même quartier se trouve une grande roue... installée sur un immeuble, et au milieu de la grande avenue une plateforme vitrée suspendue à une dizaine de mètres du sol sur laquelle repose une mince mais vaste étendue d'eau, d'où émergent de fausses pierres. Une version aérienne et vertigineuse du jardin sec (mais mouillé), avec un point de vue imprenable sur la plus vaste artère de la ville. Tant qu'on parle jardin, vu dans un centre commercial : le cerisier bonzaï, pour faire hanami sans sortir de chez soi. Aperçu aussi le Pokemon center (oui, ça existe). Mais la nuit est tombée et dans son sillage voici venir l'heure du dîner...

    À suivre...

  9. #149
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    Alors Half et NIKKEi.
    Half c'est un mec dont l'un des parents et japonais.
    Nikkei est un gars qui a vécu a l'étranger mais dont les parents sont japonais.

    le Nikkei, comme les juif en Israel, bénéficie d'une sorte de "loi du retour"
    Et malgré qu'il soit pas japonais, puisqu'il a souvent pris la nationalité du pays de naissance, reçoit après avoir fourni des certificats prouvant sa descendance, un visa de longue durée, et à accès a une agence pour l'emploi spécifique à sa condition (différente d'Hallo Work).

    Sinon MDR pour l'enregistrement sonore, me souvenait pas avoir sorti ça.

  10. #150
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    Ah ? Tu ne dois pas non plus te souvenir du reste alors...

    Une mise à jour en passant : une vidéo du Tôkyô populaire par Suppaiku, ajoutée à cet épisode.
    Dernière modification de JM, 10/08/2013 à 10h10

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