À peine arrivés à Tôkyô, capitale du Japon nous sommes déjà la coqueluche des soirées les plus huppées de la mégapole. Notre carnet de bal est plein : après l'inoubliable soirée d'hier en présence du gratin de l'intelligentsia française de la ville (CapRay et Suppaiku), nous nous joignons ce soir aux playboys cosmopolites et aux midinettes autochtones pour fêter l'anniversaire de Sopa.
Une grande table a été réservé dans un restaurant de Shibuya. Les tablées sont semi-isolées les unes des autres par les fameux panneaux coulissants ; on se sent comme chez soi, le personnel de maison en plus. On laisse ses souliers dans les allées, mais on dispose de quasi-banquettes pour s'asseoir, plutôt que d'un sol de tatami qui obligerait à s'agenouiller (c'est pas plus mal...). Pour grignoter à l'apéro il y des eda-mame, des haricots à écosser que l'on mange crus et qui font partie intégrante du cliché du beauf' rivé aux retransmissions sportives comme chez nous les cacahuètes ou les chips. Viennent pour commencer : des petits sashimi, de la salade, des brochettes... dont une de peau de poulet (ne pas en abuser à moins de sortir d'une longue période d'anorexie).
Suit le plat de résistance : un nabe « à la coréenne » présenté par Sopa en personne.
Nous n'avons pu que nous féliciter de fréquenter cette aimable compagnie aux goûts raffinés comme en attestent les cadeaux offerts à notre hôte : micro déformant la voix spécial karaoke, paille à bière ultra longue, manga imprimé sur papier toilette, etc.
Somme toute un excellent repas entouré de convives conviviaux et assorti de l'indispensable formule nomihôdai. Cela seul aurait suffit à notre contentement, mais nous sommes à Shibuya, quartier noctambule de Tôkyô, non dans un bled assoupi de province. La soirée ne fait que commencer.
À suivre...