La recherche est un milieu spécial, tout le monde ne s'y plait pas, où n'y est pas adapté. De plus faire un doctorat, demande d'avoir une opportunité de le faire, les notes, les recommandations. Donc ton implication de logique nécéssite certaines conditions. Elle est peut-être naturelle pour toi mais non trivial pour tout le monde.Envoyé par LosingGrip
Bonsoir!
Les japonais, oui, ça arrive encore, mais de moins en moins. Et ce n'estLes japonais sont bien pris a travailler dans des compagnies d'assurance
QUE pour des postes à durée indéterminée qui justifient une formation
interne.
Mais: les étrangers ne peuvent pas être "seishain" directement.
Les japonais eux-mêmes commencent à avoir du mal à être
employés à vie.
Le fait est quand une ligne dit le contraire de la précédente, j'aiMais peut être n'avons nous pas compris ou tu voulais en venir.
du mal à suivre.
Pas entièrement faux, je suis arrivé ici (enfin du moins à Tokyo) en 89.En tout cas, ça va faire plaisir au vieux Pascal, que tu lui renvoi aux années 80. Mieux que la DHEA.
Dans les avis de ceux qui s'expriment ici sur le monde du travail, onJe ne pensais pas que mon sujet serait source de débat , que je trouve très interesant , du fait que je peux avoir differents avis
peut remarquer que d'un côté il y a ceux qui sont au Japon et qui
connaissent le milieu de l'entreprise et il y a Losingrip qui est en France,
en 2ème année de fac de langues si je me souviens bien et non à Tokyo
comme son profil le laisse supposer. Ou alors il fait sa fac de langues
correspondance.
Icebreak est un personnage brut de décoffrage, extraverti comme il se
doit pour un Marseillais, dont les écarts de langage le rapprochent olus
souvent d'un palfrenier que d'un notaire et dont les répliques sciemment
musclées révèlent un gentil qui joue au méchant, mais on ne peut lui
enlever son bon sens et surtout son expérience d'avoir participé à la
création d'une entreprise au Japon.
En ce qui concerne la vision du monde du travail, je ne saurais trop vous
conseiller d'écouter ceux qui ont déjà travaillé, et non ceux qui n'ont
pas encore cette expérience mais en parlent d'un air entendu à l'instar
de collégiens parlant de femmes.
Il me semble que vous êtes à côté du sujet. Reprenons si vous le voulezA ce que j'entend , il y a plus de personnes qui pense qu'un master de
japonais ne suffit pas , et faire une autre ecole serait necessaire. Mais,
comme le dit LosingGrip ,si on est passionné pas une langue , est ce que
cela ,n'est pas suffisant? Il a parler de doctorat , mais on l'obtient au bout
de combien d'années et quels sont les réels avantages?
bien au point de départ, au seul point important: que désirez-vous faire
(relisez le message de JM).
Deux cas de figure:
1 er cas. Vous voulez apprendre le japonais, la langue japonaise est
votre vie, vous comptez les kanjis "羊” (mouton) pour vous
endormir, vous vous promenez en "geta" avec un ticheurte "ichiban" et
vous dessinez des ronds rouges jusque dans la partie blanche du drapeau
français, etc...
Alors étudiez le japonais, mais surtout allez le plus loin possible si vous
voulez en vivre. Avec une licence, une maîtrise, vous pourrez peut-être
être prof, mais les places à mon avis doivent être limitées.
Du point de vue probabilité de faire exactement ce que vous voulez,
c'est peut-être un peu plus élevé qu'intégrer l'équipe de france de
foute pour quelqu'un qui y joue, mais à mon avis il y a peu de débouchés
à part les professions telles que traducteur ou interprète (qui vous
demandera un entraînement spécial).
Oui, vous avez raison, si vous êtes passionné par la langue, cela
suffira... à travailler dans ce domaine. Oui, un master suffit si vous
voulez faire quelque chose de bien précis dans le domaine de la langue
japonaise.
2 ème cas. Vous pensez travailler en entreprise, quelque chose
d'international, vous vous dites "et pourquoi pas au Japon". Vous pensez
que la première étape est de parler japonais: vous faites à mon avis
fausse route. Dans ce cas, le japonais n'est pas le but ultime, mais un
moyen de faciliter ce que vous voulez vraiment faire.
La licence, la maîtrise vous apporteront un savoir académique qui
ne vous servira pas plus que ne vous servirait en France le fait de
comprendre la Chanson de Roland en version originale (XIème siècle).
Dans tous les métiers qui ne sont pas directement liés à la langue, que
vous fassiez du technique, du marketing, de la veille technologique,
etc, une maîtrise de japonais poura evidemment vous aider, mais la
langue japonaise seule, c'est le parmesan sans la pizza qui va dessous.
Je ne conteste pas le fait que faire un doctorat en japonais, c'est bien,
personne ne le conteste. Mais il faut reconnaître que les débouchés
sont limités. Et surtout ne pas croire qu'on vous emploiera dans une
banque ou dans une compagnie d'assurances parce que vous
parlez japonais. Il y a des milliers d'étrangers qui parlent japonais
suffisamment bien pour communiquer aussi par écrit, qu'ils aient ou non
une maîtrise. Donc, avec la loi de l'offre et de la demande, le japonais
seul n'est pas très prisé.
Pascal
-----------
http://passworld.co.jp
J'ai eu de la veine. je suis devenu seishahin après juste 6 mois dans ma boite....Mais: les étrangers ne peuvent pas être "seishain" directement...
D'ailleurs j'ai les chevaux garés en double-file....dont les écarts de langage le rapprochent plus souvent d'un palfrenier...
Sinon pour répondre à notre ami sur mon profil. J'ai fait une école de commerce en France, en 4 ans. Une Tendai en gros. 2 ans en France, 2 ans a l'étranger. Spécialité Gestion de projet IT. J'ai donc un diplome niveau maitrise français de management, un diplome de même niveau d'une université canadienne. 6 mois de stage en France, 6 mois au Canada. Et après je suis venu directement au Japon pour
1- D'abord apprendre la langue un an en partant de zéro
2- Créer une boite de droit japonais
3- Me faire embaucher dans une boite différente celle ou je suis.
Voila.
Sans mon 1 an de japonais je ferais pas mon boulot.
Sans mon parcours universitaire et mon expérience, j'approchais même pas les entreprises pour l'entrevue. Les deux sont nécessaires.
Juste pour compléter : les places de profs sont très chères voir inexistantes...donc pour être pépère (avoir une place active...en croisant les doigts) en tant que prof il faut aller au bout des études (doctorat) pour enseigner en fac ou encore il faut avoir le cul bordé de nouilles et avoir son agrég' (1 reçu tous les 2/3 ans pour 18 appelés, sans place garantie en plus).
Le nombre de professeurs français de japonais en lycée/collège se compte sur le bout des doigts. Il n'existe pas de capes externe donc c'est la misère (je le sais bien, je suis dedans) et accepter un poste de vacataire c'est encore pire (courir après le rectorat pour avoir sa paie six mois plus tard, frais de déplacements non remboursés car la plupart du temps les vacataires sont expédiés loin de chez eux, être limité à 200 heures par an, etc.).
Donc à moins d'être mazo comme moi pour enseigner dans le secondaire et ne garder que sa maîtrise sous le bras en étant au rmi, mieux vaut faire un double cursus !
Voilà pourquoi nous conseillons cela, pour éviter que les jeunes qui débutent leurs études galèrent avec un unique diplôme de langue. Les profs de fac ont peut-être fait un cursus de japonais dans l'optique d'être prof mais ils ont d'autres baguages pour être spécialistes (ex: je connais un prof qui a une maîtrise de chinois, une formation de socio et au moins une agrég' de japonais).
Dans la vie, même avec un C.A.P on peut faire de grandes choses (ouvrir une entreprise et prospérer) mais mieux vaut être prudent surtout quand on donne des conseils sur l'avenir des gens.
[/u]
C'est bien ce que je dis,
il faut une spécialité. Pas obligatoirement passer par le master. Une formation specialisée CAP/BEP/BTSpro ouvre aussi beaucoup plus de portes que des etudes Japonais
La campagne ca vous gagne!
http://goo.gl/dZ5uWR
Non ce que j'ai voulu dire c'est qu'avec n'importe quel diplôme on peut réussir (et pas forcément les plus élevés) mais lorsque l'on donne des conseils aux gens sur leur avenir, il faut être prudent.
"même avec un C.A.P" ne veut pas dire "le C.A.P garantit plus d'ouvertures de portes q'un diplôme de japonais". ^^
Bien sur que ca ne garantit rien. Apres ca depend de la personne, de sa chance, de sa tchatche, de ses relations etc...
Ce que je veux dire c'est que, a mon humble avis, ya certainement plus de places pour un travail au japon pour un apprenti boulanger que pour un PhD en japonais.
Bonjour tout le monde, je suis nouvelle et j'ai vue que ce sujet m'interessait bien, alors je me joint à vous. Voilà, je suis un peu comme la personne ayant lancée le "débat" là, sauf que moi j'ai déjà trouvée le métier que j'aimerais exercer au Japon. J'aimerais devenir professeur de français là bas, mais puisque ce pays m'est inconnu en revenue, difficulté, ... je voudrais en savoir un peu plus ^^ Merci de me répondre !
Sinon pour la conversation, je pense que trop de personnes voient le côté négatif du Japon, j'avoue c'est très dur de vivre et trouver un travail là bas, mais plusieurs personnes l'ont fais, pourquoi pas eux ?
D'après ce que j'ai entendu , les places de prof de francais sont très prisés , donc très rares. Mais surtout , tu risque d'etre remplacé au bout d'un an , puisque tu risque d'etre remplacé. Sans travail , tu va etre expulsé et ton beau reve va partir en fumée.
Tout cela, je l'ai sur un site et ce n'est peut-etre que rumeur.
C'est sur que le japon à des points négatifs , mais il n'en a pas autant que la France...
Parceque le "plusieurs" est trompeur, il n'y a que 6.000 français au japon.
Parmis eux, un tas de gasmin et d'épouses. Il y a 9% d'entrepreneurs.
Le reste à un boulot et c'est pas simple.
Et que c'est bien beau d'être ingénue, mais si le Japon était un pays facile ça se saurait. La moitié fait ou fera prof de français en leçon privée.
Les places sont dur, ils y a de moins en moins d'intêret pour la langue françaises, le japon est un pays difficile ou l'on a plus besoin d'argent que dans d'autres pays.
Et ou les conditions d'obtentions de visa permettant le travail sont draconiennes.
On voit pas le côté négatif, on agit par réalisme. On y vit, on y travaille. Si ce "on" te dit que c'est plus difficile que de bosser en angleterre ou en argentine, c'est que "on" n'est pas un abruti pessimiste.
Fais 4 ans qu'on se répéte sur le forum, pourquoi on a toujours des gens la bouche en coeur, qui sont persuadée que ceux qui sont au Japon se trompent délibérement pour garder leur confortable place d'expat... moi qui fait du 50 heures semaines...
C'est un monde.
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