Bonjour Grolou et le forum,
je voulais juste dire que ce qui arrive à votre fille est tout à fait classique.
Lorsque j'étais en dernière année d'étude, il y avait un Chinois à qui personne (sauf moi, mais vraiment personne d'autre) ne parlait. Sur une promo d'environ 100 personnes ça fait beaucoup.
Un an avant, dans ma classe de maîtrise j'était le seul à parler à un élève d'une quarantaine d'année d'origine rwandaise. Il était noir, rwandais avait 40ans donc les élèves blanc, Français et d'une vingtaine d'année ne lui adressait pas la parole. Par contre, quand je lui disait de venir manger avec nous j'ai pu entendre après quelque chose du genre "le négro s'est incrusté". Très intélligent vous en conviendrez.
Personnellement, je trouve ça dommage parce-que j'estime que c'est particulièrement enrichissant culturellement de discuter avec des gens qui viennent des pays si lontain. Mais la culture, visiblement, tout le monde s'en fout.
Autre exemple, mon ex, d'origine Vietnamienne, à rencontrée elle aussi d'énormes difficultés d'intégration lorsqu'elle est allée à la Fac. La plupart des connaissances (voir toutes) qu'elle à nouée le fût avec des étudiantes étrangères (russe, chinoise...). Les Français(e) s'en tapait complêtement d'elle.
Tout ça pour dire, qu'ainsi "s'associent" les gens : par similitude social.
On le constate dans tous les groupes humains, doit y avoir des bouquins de socio la dessus...
En tout cas si elle est vraiment esseulée à la Fac (donc vue, en quelque sorte, comme une brebis galeuse) depuis un certain temps il vaut mieux qu'elle cherche à nouer contact ailleurs. On en a déjà parlé plus haut : sport, activité diverses... Le club de cinénoche me semble une bonne chose.
Elle va pas changer la nature humaine. Quand on rencontre des obstacles les contourner est parfois plus efficace que de vouloir passé au travers.
Ce n'est que mon humble avis et j'espère que ça l'aidera.