Il devait penser qu'ils étaient empoisonnés.En plus, il m'a filé ses gyôza (raviolis)
Ca a l'air bon la crème brûlée au thé vert.
:dune casserole de coquillettes sans sauce
Il devait penser qu'ils étaient empoisonnés.En plus, il m'a filé ses gyôza (raviolis)
Ca a l'air bon la crème brûlée au thé vert.
:dune casserole de coquillettes sans sauce
Dernière modification de KoYuBi, 10/09/2008 à 22h21
You Will Learn Respect!
je savais bien que l'ami TB n'avait pas de goût!!!! sauf en société et de surcroit quand on lui refile ses raviolis!!!
Vas où tu veux, meurs où tu dois.
http://www.lebujutsu.net
C'est cependant quelque peu cher (8 euros).Koyubi> Ca a l'air bon la crème brûlée au thé vert.
Hé, pardi ! On peut aimer la table sans briller aux fourneaux. Je prétend quand même faire un oyakodon au moins aussi bon que sa piètre interprétation par certaines gargotes de la rue Sainte Anne (mais seulement quand j'ai du courage).Tcha> je savais bien que l'ami TB n'avait pas de goût!!!! sauf en société et de surcroit quand on lui refile ses raviolis!!!
S'il faut vendre quelques organes avant d'aller au resto, il y a de quoi hésiter.C'est cependant quelque peu cher (8 euros).
Déjeuné rapidement avec Heiho et Rom ce jour. À Montreuil même, puisque Rom ne pouvait s'absenter longtemps de son poste de travail (la France et son employeur l'en remercient). Et bien, Montreuil, ce n'est pas le pied pour manger japonais. Nous avons becqueté sans satisfaction particulière dans un sino-japonais qui fait office de cantine aux employés de bureau du coin. Rom estime qu'après un mois en France, on finit par le trouver bon. Il est gentil ce garçon. Le mieux que je puisse dire, dans un effort épuisant d'amabilité, est qu'on en rencontre facilement de moins comestibles. Pour le reste, il est inutile d'en noter l'adresse et le nom, que je n'ai d'ailleurs pas fait l'effort de retenir. Plaignons les nippophiles excentrés réduits à de pareilles extrémités. Bref, c'était plus pour l'occasion de bavasser à trois que pour déguster. On aurait peut-être dû opter pour l'option couscous...
Pour qui ? Pour quoi ?
Oui ? Et ben non.
Ben c'est triste ça...
du couscous au sino-japonais, c'est misère.
Vous voulez un colis ?
Non, vous me faites de la peine.
Du coup, j'ai décidé d'aller à mon sushi-ya, ce soir pour me remonter le moral. Je penserai à vous.
Il est vrai que le seul intérêt fût de revoir Rom en RP et non à Tokyo, car pour le "resto" (nous le savions d'avance) rien à dire (si ce n'est du mal) bref les rares clichés de cette somme toutes rapide rencontre.
Avec en dessous de nos pommes, les plats que nous avons mangés
En attendant une nouvelle sortie ...
Taihen daaaaaa !
Les revoilà ! Après quatre ans d'absence due à un coma éthylique... heu, à la mutation professionnelle du plus grand bouffeur de wankosoba du japon.org au tréfond de la banlieue parisienne, les voraces rodent à nouveau autour des restaurants supposément nippons de la capitale. Et donc, pour remettre le couvert en douceur dans la torpeur du mois d'août, nous avons été manger du côté de la rue Sainte Anne chez un... coréen. Oui, ça nous tentait depuis longtemps. Et puis Heiho m'avait bien signifié au téléphone qu'il était en manque de japonais depuis un bout de temps, et puis j'avais envie d'un okonomiyaki ou d'un katsu kare, et puis c'est pour le japon.org, donc c'était parfaitement logique.
Donc, nous voila assis chez Ahssi, 14 rue Thérèse, premier arrondissement, consultant une carte sous-titrée en français et en japonais. Ah, vous voyez bien ! Les Japonais ne boudent pas la Corée. Historiquement, ils ont même essayé plusieurs fois de la bouffer, et donc nous faisons de même. Comme c'est notre première aventure à la table du matin calme (et que c'est le soir, de toute façon), nous choisissons des plats bateaux au possible. En entrée une crêpe coréenne. Note à tous les restaurateurs exotiques : la crêpe c'est breton ; appelez vos trucs « pancake », « blin » (singulier de blinis) ou « galette » (breton aussi mais sens grandement élargi et approximatif en français), merci.
Le pancake au fruits de mer est prédécoupé pour une saisie aisée avec les baguettes. À propos de baguettes, on croyait avoir fait le tour, après les baguettes rondes à la japonaise et les grandes baguettes carrées à la chinoise. Et bien, les coréens ont un autre avis sur la question : apparemment leurs baguettes sont plates (comme mesdemoiselles). Je n'ai pas encore décidé si c'était moins pratique que les baguettes chinoises ou juste aussi malpratique. Les baguettes japonaises restent mes préférées, légèrement derrière les baguettes françaises (que les authentiques autochtones appellent « couteau » et « fourchette »). Or donc, s'ensaississant des susdits morceaux au moyen des délicats instruments, nous les trempâmes en un modeste baquet de sauce (soja, sésame et quelque chose de végétal en copeaux) et les engueulâmes incontinents (cela veux dire : sans se retenir davantage — nous sommes encore propres). Et bien, les blinis coréens sont tout à fait réjouissant pour le palais. Le repas commence donc sous les meilleurs auspices (à ne pas confondre avec les hospices — puisqu'on vous dit que nous n'en sommes pas encore là — Pantagruel m'en garde car je me suis laissé dire que le niveau de prestation culinaire de ces établissements laissait souvent à désirer).
En plat de résistance nous exigeons des bibimpap (Cab Calloway aurait adoré ce mot). Le bibimpap est en quelque sorte l'homologue coréen du donburi : un plat de riz, de la garniture dessus. La garniture est composée de petits morceaux de viande en fonction de la variante choisie sur la carte (porc pour moi, volaille pour Heiho et bœuf pour Mme Heiho — vous voyez qu'on traite le sujet à fond), et un assortiment de trucs pas toujours clairement identifiables mais ressortant de la catégorie légume (à moins que ce petit tas de tagliatelles soit de l'omelette ?). Le tout est accompagné de petites assiettes de légumes supplémentaires (mais sans suppléments) : algue & concombre, épinards, soja et morceaux de patate bien mijotés au bouillon. Enfin, il y a la soupière de sauce rouge, la couleur des panneaux incitant à la prudence. Cette indispensable sauce est bien sûr pimentée, on l'incorporera donc avec parcimonie à son bibimpap, avant de se lancer dans des dosages supérieurs si nécessaires. Moins immédiatement piquante que l'harissa, la sauce coréenne réjouira cependant les palais des amateurs de douces violences. Faut-il y voir un parallèle culturel avec une certaine idée des galipettes dépeinte dans les œuvres cinématographiques de cet orient-extrême, forcément extrême (eu dit Duras) ? Et alors, devrions-nous filer la comparaison jusqu'à rapprocher les représentations fantasmatiques de la libido japonaise de l'ingestion d'une bonne cuillerée de wasabi : brutalité immédiate, larmes et gémissement ?
Heureusement, voici le temps venu du dessert, moins souvent chanté mais autrement fiable que celui des cerises. En effet, le restaurant coréen n'ostracise pas le dessert, un bon point pour lui. Et donc, au pif, nous essayons le hotok. Le hotok est un pancake (oui, encore un) constitué d'une pâte médiocre fourrée de haricot rouge (nous sommes en terrain connu) et nappé de miel. Ça sent surtout le miel. Pas mauvais en soi, mais je comprends mieux en m'escrimant sur le découpage de cette petite chose fruste que la pâtisserie française ait tant impressionné le monde. Pour tout dire, je suis convaincu que le discours de Ferry (Jules, pas Luc) sur le devoir de la France du XIXe siècle d'apporter aux peuplades incultes la civilisation à coup de trique eut été beaucoup plus défendable s'il s'était contenté de promouvoir la diffusion de la crème pâtissière et l'art subtil du bavarois par des séances internationales de dégustation. Non, je n'ai pas pris d'alcool. Pourquoi ?
À propos de bibine, Heiho a pris sur lui de déguster une bière coréenne de marque « Cass » dont la fraicheur était semble-t-il la seule qualité. Dans l'ensemble nos retrouvailles semi-gastronomiques nous ont fait « bien du plaisir », et nous nous sommes promis de remettre ça le mois prochain... dans un japonais, probablement.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour conquérir des contrées gustatives jusqu'alors inexplorées, puis se lever en riant, dans un bruit de tempête, refermer not' braguette et sortir en rotant.
Dernière modification de TB, 14/08/2012 à 15h26
Je pense ne pas etre le seul à etre ravis du retour de vos pérégrinations culinaires.
C'est donc d'eux que parlait ce week-end le patron d'une gargote de la rue Ste-Anne en disant d'une voix basse et tremblante à son cuistot "Il paraît qu'ILS sont de retour, va falloir faire gaffe..."
Bon appetit (pour vous), et bonne lecture (pour nous) !
Au passage, nous n'iront plus chez LaiLaiKen, qui utilise les même nouilles pour ramen, yakisoba et hiyashi chuka...
La prochaine fois, ce sera Naritake ou Kunitoraya
"Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre des nécessiteux"
Chateaubriand.
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