moi juste je vous dire que BRAVO! vos reportages!! Moi personellement j'aime bien chez Rai Rai ken - Miso Shisen Ramen, Niku Zasai ramen....mmmm
moi juste je vous dire que BRAVO! vos reportages!! Moi personellement j'aime bien chez Rai Rai ken - Miso Shisen Ramen, Niku Zasai ramen....mmmm
Et tandis qu'un froid quasi-sibérien assiège Paris après avoir habilement contourné la ligne Maginot comme firent autrefois la Wehrmacht et le nuage de Tchernobyl, deux agents oligarchiques profitent du climat favorable pour infiltrer le cœur de la patrie des droits de l'homme et de la démocratie de marché sans corruption apparente (oui, « bolchéviques » ce n'est plus à la mode mais rassurez-vous, rien de nouveau sous le soleil). L'agent Heiho 3571113, connu du contre-espionnage sous le nom de code « Poutinette » et l'agent TB 543210, dit « Polonium », se sont donné rendez-vous dans un restaurant choisi si secrètement qu'ils en ignorait eux-même le nom...
Oui, parce que la rue Sainte Anne figurez-vous, on commence à l'avoir un peu essorée. Alors aujourd'hui, après l'avoir examinée de bout en bout encore une fois pour s'assurer de ne pas manquer une devanture attirante, nous l'avons quittée pour critiquer un peu plus loin que de coutume (en passant, nous avons tout de même remarqué que Book Off vient de s'agrandir en ouvrant une seconde boutique en face de la première). Nous avons été jusqu'à traverser l'avenue de l'Opéra pour nous engager dans la rue Danielle Casanova, au 11 de laquelle se trouve le Miyoshi, qui nous tendait les bras après une si longue marche. Le Miyoshi est un tout petit restaurant qui ne paye pas de mine vu de la rue, ni vu de l'intérieur en fait. L'ambiance est un peu sombre, et pas particulièrement chaleureuse pour autant. Le Miyoshi propose, selon une formule répandue dans les restaurants de ce type, des menus différents le soir et le midi. Les menus du midi sont plus économiques et plus simples, et cependant assez différents de ce que l'on trouve couramment dans le coin, c'est à dire ni sushi, ni donburi, ni nouilles. Poutinette a opté pour des beignets de fruits de mer (Monsieur voulait des huîtres, mais il n'y en avait plus), tandis que son collégue, Onihael et Polonium prenaient des assortiments de sashimi et de beignets. Lesdits assortiments sont servis avec du riz blanc, une petite soupe miso ordinaire s'il n'y avait quelques vermicelles au fond, une micro salade et une coupelle de trucs mariné violets dont je ne sais jamais le nom. Les beignets sont au porc et à la crevette (pas en même temps, hein ?) et sont différents des beignets de tempura. Ce sont des beignets, quoi. Les sashimi sont au thon, dont quelques tranches marinées tout à fait intéressantes. L'assortiment est à environ quinze euros (hors dessert).
En guise de dessert, Onihael et Polonium ont opté pour une boule de glace aux haricots rouges et au thé vert, respectivement. En dehors des grimaces des deux goinfres dûes à la quantité frugale, ces glaces maisons sont assez bonnes, bien que Polonium se souviennent en avoir mangé de plus subtiles. Enfin, on n'est pas à Toraya...
Le Miyoshi est un restaurant japonais un peu à part des autres, tant géographiquement que gustativement. Je ne dirais pas que la cuisine y soit renversante, mais elle est assez personnelle pour ressusciter quelque peu l'intérêt de nos palais blasés. Le Miyoshi accepte la carte bleu à partir de vingt-trois euros.
Il se trouve qu'en plein milieu du repas, nous avons été rejoints par Tampopo. Enfin, pas tout à fait, car Tampopo ne venait pas pour nous mais pour la dame assise à la table d'à côté. Il y a des gens que nous invitons régulièrement à notre table et qui ont toujours un bon prétexte pour se défiler, qui sait si nous ne finirons pas par les coincer dans un restaurant à l'insu de leur plein gré ? Tampopo, qui est un habitué du Miyoshi recommande chaudement les grillades.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour manger différemment que dans la plupart des restaurants japonais du quartier, mais peut-être pas très différemment des rares vrais restaurants japonais éloignés du quartier (je ne sais pas si vous me suivez ?). Pour revenir tenter les grillades, si possible avec Tampopo.
Je me permets de faire remarquer la qualité du miso (blanc) utilisé qui est, à mon avis, très supérieur à ce que l'on peut nous servir habituellement dans les autres restaurant japonais. Les ingrédients ajoutés à la soupe changent suivant les saisons. Je n'ai pas souvenir d'avoir consommé deux fois la même soupe chez Miyoshi. C'est, comme la salade et les petits accompagnements, toujours une surprise, et moi j'aime bien les surprises.une petite soupe miso ordinaire s'il n'y avait quelques vermicelles au fond
Du coup ça m'a bien fait plaisir d'y croiser nos deux compères.
Comme l'a souligné TB, je vous recommande plus que chaudement la grillade à la Miyoshi.
PS pour TB : Le petit Mouammar cherche sa Chapka, tu ne l'aurais pas vue ?
Moi j'adore Miyoshi. J'y vais souvent quand je suis à Paris. Le chef -Otosan est un des plus ancien chef japonais à Paris. Sa femme Oka-san est aussi dans la cuisine et temps en temps à la salle. Les plats sont familials. Essayez "Taitan"(une soupe avec les radis blanc, avec ou sans Tofu), "Dashimaki-Tamago" (Omlettes)...la cuisine trés delicate et subtile, de l'ouest de Japon. Moi je prends souvent "Maguro Natto Don" (melange de Natto et Thon avec le riz). C'est trés rare qu'on peut manger le Natto en France.J'adore!
Les plats tels qu'ils nous ont été apporté:
Entrée
Moi aussi je ne me souviens jamais du nom
La fameuse soupe miso
La salade (rien d'exceptionnelle)
Allez rien que pour contredire TB j'ai prix des fruits de mer panés et non des beignets (la différence se trouve dans le fait que les beignets sont fais avec de la pâte à beignet et les panés se fait généralement avec de la chapelure), et oui je voulais des huitres mais ils n'en avaient plus...
Les sashimi étaient tout à fait convaincant (avec un faible pour les marinés)
Vue d'ensemble
Idem
Glace au thé vert
Glace aux haricots rouges
j'ai aimé, mais j'ai trouvé que la quantité était là aussi limité.
J'ai été ravi de (même rapidement) croiser Tampopo
Ce fût le dernier restaurant de l'année, mais compter sur nous, nous n'en avons pas fini
Salut,
J’ai dépensé beaucoup d’énergie lors de notre marche dans ce froid sec et agréable. Par conséquent, cela m’a ouvert encore plus l’appétit… Quoique, à cette heure-ci, il n’est pas difficile d’avoir faim...
J’ai pris un menu d’environ 15 euro. Assortiments de sashimi thons cru, mariné et des beignets de porc et de crevettes.
Du riz blanc trop cuit à mon goût, une soupe miso avec du vermicelle, une salade, un petit peu de betteraves ?
Quelques beignets de crevettes et du thon mariné en plus m’auraient comblé... Je me suis consolé en trempant régulièrement les beignets dans la sauce barbecue à la japonaise qu'a délaissée Heiho. Elle était très bonne.
En dessert, une boule de glace aux haricots rouges… Bonne par le goût et ridiculement petite par la quantité.
Ceeee n'eeeest qu'un au revoir, mon frèèèèère, nous nooooouuuuuus retrouverooooooons ! Bon alors, voilà, le vorace répondant au nom de Heiho est sur le point de prendre son envol (tel un gerfaut trépignant au rebord du charnier natal) à destination du Japon. Une envie de sushi qui lui a pris, comme ça. Des miles à brûler, des coupons de réductions pour des bars à hôtesses, une visite de l'usine Asahi offerte au « meilleur client à l'exportation de l'année 2007 », autant de raisons de retourner au pays où la nouille est moins chère et généralement plus goûteuse. Avant de le coller dans la barrique à kérosène, Onihael et moi-même avons accompagné Heiho dans une nouvelle descente culinaire parisienne — la première de 2008.
Comme nous étions pressés, nous avons opté vite fait pour le Higuma/Edokko « bis » au 163 de la rue Saint Honoré dans le premier arrondissement. Mon petit doigt, qui prend toujours l'air bien informé, me susurre que c'est la même boîte que le Higuma de la rue Sainte Anne et que le Edokko du boulevard des Italiens. Le Higuma/Edokko est un établissement double, installé dans deux locaux vastes, l'un étant orienté ramen et donburi, l'autre sushi et brochettes. Il est sûrement possible de manger de l'un dans l'autre et réciproquement, puisque dans la moitié Higuma nous avons vu une carte avec des sushi. Heiho a pris un oyakodon (poulet + omelette / riz), Onihael un toridon (poulet + peau de poulet / riz) et moi un yakinikudon (bœuf + oignons / riz). En version « menu déjeuner » ces plats sont accompagnés d'une salade sans intérêt autre que de brouter de la verdure, une miso tout juste standard et une coupelle de ces petits machins marinés dont personne ne veut me dire le nom. En ce qui concerne mon yakinikudon, je l'ai trouvé trop revenu, d'où une viande sèche et un goût envahissant. Ce n'est pas qu'on a vraiment mal mangé, mais la qualité est passable (comme l'état de propreté global, soit dit en passant). En revanche la quantité est là, jusque dans les deux boules de glace au thé vert (légèrement amère) au lieu de la mono-boule fréquente ailleurs. Mais n'est-ce pas justement le défaut des restaurants japonais ou pseudo-japonais bas de gamme ? La quantité au lieu de la qualité.
Là où Higuma/Edokko se trouve placé, bien en vue en bas de l'avenue de l'opéra, nul doute que leur chiffre d'affaire se porte bien. Et en effet, la salle très profonde était bien remplie de touriste et de Parisiens ne sachant mieux. Mais vous qui lisez le japon.org, qu'iriez vous faire dans cette cantine alors que le quartier recèle nettement meilleur que cela ? Le Zen, par exemple, est à même pas cinquante mètre et le yakinikudon y est autrement mieux tourné.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pas pour moi. Ou alors si tous les bons restaurants japonais ferment.
Il a raison, je souhaite de tout mon cœur qu'il ne tombe pas sur des resto d'arnaque à Tokyo, car ce n'est pas généralement terrible là-bas.Envoyé par TB
Une des destinations que vous n'avez pas faites, c'est Kyuushuu. C'est le royaume de ramen, la terre d'origine de soba, la congestion de resto d'udon, mais aussi les poissons frais de Amakusa, unagi de Yanagawa, Mizutaki de Hakata, Fugu de Shimonoseki, sashimi chevalin de Kumamoto, Karukan de Kagoshima, Umegae-mochi de Dazaifu, thé gyokuro de Yame ou frais thé vert de Chiran, impérial Yookan de Kojoo, … j'en passe. Un saut à Pusan pour bibimbap, yukhoe ou bulgogi est possible (juste 2h en bateau).
Bon voyage, ne reviens plus, rien à manger ici
keya, prisonnier de malbouf de Paris
En m'avançant dans le sentier de montagne, je me dis ainsi…
Je confirme les dire de TB rien de particulier sur le resto, nous avont tout de même et comme toujours passé un très bon moment.
La soupe
La salade
Ma gamelle
Celle d'Onihael
Technique de manipulation des baguettes version "de l'Est"
Et celle de TB
La Glace
?
?
?
Salut à tous,
le Higuma trop bruyant, trop sucré trop amère, trop...
Un garage à vélib devant.
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