Envoyé par TB
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J'attends que tu me le dise en face, ( ou sur un Tatami ) tiens pour voir
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Envoyé par TB
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Hé! Ho! (ou Heiho) Me mélangez pas à vos histoires louches. J'ai rien à voir là dedans moi!
Il est midi. C'est l'heure que nous avons choisie pour mener notre action. Les mots qui ne sont pas traduits en action sont sans importance. Quiconque souffre devant l'injustice de la faim est notre camarade. Tout guérillero de la table doit être prêt à se nourrir pour la révolution. Nous avons frappé en plein Paris en petit commando : Heiho le buveur maximo, Onihael le rouge, Tanja la passionnaria, et moi même le sous-commandant TB. Keya (surnommé Shinsekigun) s'est lâchement dissocié de la libération du peuple par le goût au dernier moment. Tant pis pour lui, il n'y a pas de libérateurs, c'est le peuple qui se libère tout seul quand l'heure a sonné d'aller bouffer. Hasta la digestión siempre !
Nous avons donc pris d'assaut le Lai Lai Ken, au 7 de la rue Sainte Anne. La salle est vaste et assez sombre, peinte d'une couleur pâlotte nuancée de crasse qui confère au décor une charmante touche « cantine soviétique ». L'examen de la carte nous a légèrement perplexifiés. D'abord, une carte totalement en français, sans le moindre petit mot de japonais, on n'a pas l'habitude. Cela nous oblige a faire de la traduction simultanée : « raviolis frits »... ça doit être des gyôza ; « soupe de nouille »... sûrement des ramen. Nous nous enquérons de la nature de l'établissement auprès d'un jeune serveur « caucasien » (comme disent les ignobles capitalistes outre-atlantique), qui nous sort : « Dans les trucs écrits sur la devanture que vous ne comprenez pas il est expliqué que c'est un restaurant chinois à la manière japonaise. » Dis-donc, garçon, faudrait voir à pas nous prendre pour des demeurés non plus. Sur la devanture, juste sous le nom de ta boite, il y a écrit « restaurant japonais » en français. En tout cas, nous sommes fixés sur le fonctionnement de l'établissement. Heiho commande une omelette au crabe sur du riz arrosé de Kirin (ça, c'est sûr, c'est japonais), Onihael une salade (t'es malade ?), Tanja un grand riz frit « à la japonaise » d'après la carte et moi une grande « soupe aux nouilles » et un demi riz frit, ce qui constitue le menu de midi (10 euros).
Les ramen (puisque c'est bien de cela dont il s'agit) sont correctes, servies dans un bouillon gras et goûteux avec une tranche de porc bien tendre. Le riz frit est tout à fait savoureux et nous commençons à trouver cette gargote assez potable, finalement. Il y a des tas de choses bizarres sur la carte qui méritent peut-être une exploration plus approfondie (sauf la méduse...). En dessert, Onihael et Tanja optent pour la glace au thé vert, simple boule et pas particulièrement économique (5.50 euros) tandis que Heiho englouti une belle paire de « brioches au soja rouge », plus probablement à la pâte de haricot rouge, servies chaudes dans un panier. Au moins c'est original.
En gros, le Lai Lai Ken joue dans la même catégorie que le Higuma et le Sapporo. Le Sapporo est plus accueillant, plus japonais, et apparemment plus apte côté curry. Higuma, on vit très bien sans. À mon avis, le Lai Lai Ken a un grand mérite parmi les restaurants sino-japonais en général : il ne fait PAS de sushi. Les cartes bleues sont acceptées à partir de 15 euros.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour manger de la « cuisine chinoise à la japonaise ». Pour explorer les trucs inattendus sur la carte. Pour faire du gras avant l'hiver. Pour se taper un riz frit. Pour l'ambiance lugubre...
"Lai Lai Ken", c'est du Japonais ???
Je n'en n'ai pas l'impression...
Au "Lai Lai Ken" il ont 2 cartes en fait : celle en français dont vous parlez et une
tout en japonais.
Sinon le serveur, sauf erreur de ma part, était cuistot au Naniwa-Ya et parle la japonais.
Le chahan (rit frit) était vraiment bon et copieux, par contre 5,50€ pour une seule minuscule boulle de glace au thé vert c'était un peu abusé ^^'
J'irais pas tout le temps cela-dit.
Heaven to perfection : http://ongakuda.free.fr
Choix rapide, nous somme rentré dans le premier restaurant japonais (voir plus bas, c'est écrit en façade).
Tout est en Français !
Raisonnable, je commande une salade au crabe, elle est bonne... Le double de la quantité m'aurrait satisfait.
Une paire de... Galette bien plus copieuse qu'une boulette au thé vert !
C'est bien écrit restaurant japonais en français alors qu'il est Chinois !
désolée
Soit pas désolée, TB et comme ca et puis c'est toutEnvoyé par Tanja
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