_Sommaire_
Kirara, rue des Moulins, Paris
Aki, rue Sainte Anne, Paris
Higuma, rue Sainte Anne, Paris
Matsuda, rue Saint Roch, Paris
Zen, rue de l'Échelle, Paris
Jûjiya, rue Sainte Anne, Paris
Kintaro, rue Saint Augustin, Paris
Shun, rue Bachelier, Toulouse
You, rue Sainte Anne, Paris
Korin, rue Sainte Anne, Paris
Takara, rue Molière, Paris
Sapporo, rue Sainte Anne, Paris
Mangetsu, rue de la Fourche, Bruxelles
Yakiniku, rue Sainte Anne, Paris
Naoko, rue des Abesses, Paris
Lai Lai Ken, rue Sainte Anne, Paris
Kadoya, rue Sainte Anne, Paris
Miyoshi, rue Danielle Casanova, Paris
Higuma/Edokko, rue Saint Honoré, Paris
Sapporo, 276 rue Saint Honoré, Paris
Fast Don, 53 rue des Petits Champs, Paris
Minamoto Kicchoan, 17 place de la Madeleine, Paris
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Profitant de la proximité de notre lieu de travail parisien avec le quartier vaguement japonais et indubitablement dispendieux de la rue Sainte Anne, Heiho et votre serviteur sacrifient leur pause de midi pour aller défricher les restaurants prétendument nippons de la ville des lumières et des crottes de chien...
Au banc d'essai ce jour : Kirara, une minuscule échoppe de la rue des Moulins (en face du passage de Choiseul). Nous n'avons pas le numéro, on ne la trouve même pas dans les pages jaunes, mais on ne peut rater sa devanture bleue maritime et son enseigne en forme de poisson.
C'est un restaurant aussi petit que familial, dont le personnel est garanti 100% japonais de père en fils. (Nous n'avons pas enquêté sur les liens familiaux susceptibles d'unir le patron à la serveuse mais il est manifeste qu'elle parle japonais incommensurablement mieux qu'elle ne comprend mon français.) Au rez-de-chaussée se trouve le comptoir d'une demi-douzaine de tabourets et au premier les tables pour une dizaine de convives au grand maximum.
Le Kirara est spécialisé dans le sushi et autres sashimi, pratique des tarifs assez peu économiques, mais avec l'intention affichée de servir du vrai, du très bon, du nippon. Inutile de réclamer la « sauce sucrée », on n'est pas chez les sino-pakistanais ici. J'ai choisi un tako-su (poulpe mariné avec des algues) suivi d'un unagi-don (anguille grillée sur bol de riz). C'était plutôt bon et exotique par rapport au menu habituel des restaurants dits japonais. La soupe au miso était sans intérêt particulier mais c'est comme les baguettes et les serviettes, on est toujours content de l'avoir. Pour finir j'ai poussé avec un gâteau à la pâte de haricot rouge, sans grand intérêt gustatif lui non plus, on est pas chez Toraya. De même, on peut terminer par une glace au thé vert que mon camarade Heiho commentera plus en détail, mais il ne s'agit probablement pas d'une glace maison. Les menus incluent un thé vert, vraiment vert avec le thé au fond du pot et une amertume modérée.
Nous en fûmes pour un peu plus de trente euros par tête, en comptant les boissons. En somme, le Kirara est un tout petit restaurant à sushi aussi japonais que possible, mais avec des prix parisiens hélas.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour des amateurs de poissons et autres spécialités de la mer ne renaclant pas à débourser pour un petit peu de fraîcheur et d'originalité en plus. Si vous allez au Kirara, ne vous cantonnez pas à votre assortiment de sushi habituel, essayez plutôt, à la carte, des plats qu'on ne vous propose pas ailleurs. Si vous ne voulez pas trop dépenser, dîtes vous que vous pourrez toujours aller vous taper un grec-frites quelque part après une petite dégustation ici — n'est-ce pas là une approche typiquement japonaise du rapport gustation / addition ?