(Arpès moults hésitations entre la section Histoire et ici, j'ai fais mon choix, en espérant que ce soit le bon)
Salut à tous,
Je suis actuellement à la recherche de données (historiques / archéologiques) concernant les blessures que pouvaient entraîner des armes telles que le katana dans des batailles ou des duels pour une période allant du XIVe au XVIIe, grosso modo (pour le Japon bien sûr).
J'ai déjà des éléments (cf ci-dessous) mais je dois dire que cela reste assez maigre.
Aussi, je fais appel à vous : si l’un de vous a connaissance des travaux similaires ou de chercheurs japonais travaillant sur la question (et parlant un tant soit peu anglais… !), je serais heureux d'avoir d'autres pistes
Merci
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Cet "abstract" provient de la revue "World Archaeology" [2004 36(4)]. Il fait référence à un article publié auparavant dans cette même revue, par Myra Shackley ("World Archaeology" [1986, 18(2)]).
En résumé, le premier article traite d'une étude des squelettes (des crânes en fait) des guerriers (du clan Hojo) inhumés au cimetière de Zaimokuza, lesquels avaient participés à une bataille de 5 jours à Kamakura, en juillet 1333, contre les troupes de l'Empereur Go-Daigo.
L'auteur déduit (entre autre), d'après les blessures relevées, que l'utilisation du tachi au cours de combats équestres était alors la forme de combat la plus répandue mais que l'emploi de lames plus lourdes (par l'infanterie) est très probable.
L'article de 2004 (ci-dessous, résumé en anglais, désolé) est une réponse critique à l'analyse de Shackley (je n'ai pas encore mis la main dessus).
Zaimokuza Reconsidered: The Forensic Evidence, and Classical Japanese Swordsmanship (Antony Karasulas)
In July 1333, at the battle for Kamakura, the Hojo Regency fell. Many of the fallen from the battle were buried at Zaimokuza, near Kamakura. Myra Shackley made a forensic investigation of some of the Zaimokuza remains, writing her conclusions in an article printed in World Archaeology (Shackley 1986). Shackley concluded that the human remains were all of high-class samurai warriors, that those discussed had died from head wounds inflicted with refined precision using the Japanese sword and that the evidence suggested extremely high battlefield ethics. My own analysis of the remains suggested something quite different - that the fallen were in fact low-class, un-armoured foot soldiers killed by pole arms, wielded by mounted knights. No evidence was found to support the notion either of exceptional sword skill or of remarkable battlefield ethics. Shackley made errors in her use of interdisciplinary material, and this article highlights the necessity of using such resources with care.