Bonjour à tous!
bon je vais vous donner la réponse moi, inutile de tourner autour du pot :
la vision japonaise de la famille est très différente de la vision occidentale. Là-bas les parents considèrent que leurs enfants leur doivent tout y compris la vie, et que leurs enfants doivent sacrifier leurs vies pour le bien et le confort de la famille dans son entier.
Les jeunes enfants sont soumis à une pression constante et inhumaine avec l'exigence de l'excellence. En grandissant, ils ont toujours ce terrible poids et cette pression permanente sur le dos.
Or, qui a envie de construire une famille s'il est constamment bridé et pressurisé?? Je vous le demande! Car plus l'humain a de pression et de stress, moins il est fertile et il a de la libido. Car il s'agit bien de sexe en réalité. Pour les nippons, avoir des relations sexuelles entre mari et femme implique forcément concevoir un bébé. Or, l'homme et la femme japonais évite cette éventualité comme la peste, et font en sorte de faire très peu de sexe, car les implications et le poids de cet acte sont jugés trop lourds.
En france, ce n'est pas pareil. Depuis la libération des mœurs sexuelles et la montée du féminisme, les français n'ont presque plus de tabou face à la contraception. Les femmes ont repris le pouvoir légitime de leur corps et de leur envie. Les grossesses non désirées se font plus rares avec le temps et l'évolution des contraceptions.
Mais en france il y a aussi un vrai problème de logement grandissant et qui étouffe les couples : la France veut des enfants? Alors elle n'a qu'à offrir l'accès à la propriété et aux logements décents aux jeunes femmes! Car avec la crise économique, comment reprocher à une femme qui n'a ni travail ni maison de refuser de procréer?
La pression du travail y est aussi pour beaucoup dans la dénatalité : les entreprises exploitent les gens jusqu'à la moelle et la dépression et le stress croissants engendrent suicides et divorces, et aussi une consommation d'antidépresseurs record!
Les maladies comme le Sida déciment la jeunesse et la grignotent chaque année un peu plus (6000 cas de Sida par an recensés en moyenne). A cela se rajoute pour les femmes un profond sentiment d'insécurité et de détresse : la recherche d'un partenaire masculin de confiance et la création d'un couple est de plus en plus difficile. Les hommes ayant une pression monstrueuse dans leur travail aspirent à "s'amuser davantage" avec les femmes et leurs sentiments. Ils ne rêvent plus du couple mais de liberté. Ils en récoltent ensuite les conséquences...des femmes brisées et qui n'ont plus confiance.
De toute façon un retour en arrière de la dénatalité mondiale n'est en réalité pas possible. Les mentalités sont profondément encrées maintenant. Les femmes ne peuvent plus se permettre de dépendre totalement d'un homme et ont besoin de leur propre sécurité financière, et tiennent à leur autonomie, car c'est le développement et l'estime d'elle-même qui passent par là.
Aucune femme ne peut se réjouir à la pensée de faire la popotte, torcher le caca des couches, moucher des morvelles, faire le ménage et le repassage et faire le devoir conjugal après une épisiotomie quasi systématique en France! Sans compter que l'homme a la part belle et rabaisse fréquemment sa "femme au foyer" dès qu'il rentre à la maison. Les enfants finiront par partir et quitter le nid pour faire leur propre vie. Que restera-t-il à la femme au foyer à part son corps dévasté par la grossesse et son divorce (ou son boulet de mari?). Rien. Le néant. Qui voudrait embaucher une ancienne mère au foyer? Personne. Aucune entreprise moderne évidemment.
Donc nos jeunes femmes déjà débordées, célibataires et sans enfants se défoncent à coup d'antidépresseurs et fuient une vie de couple toute tracée qui est loin de les faire rêver...et même quand elles sont en couple, elles ne veulent pas forcément endosser et assumer la lourde responsabilité d'un bébé. Dans leur petit 2 pièces à 800€ par mois, elles ne se l'envisagent même pas d'ailleurs!!! Vive la France bien évidemment! Celle qui ne donne plus d'emplois à ses jeunes, qui les fait culpabiliser et qui leur demande ensuite de "procréer" pour le bien de la société et des retraites (s'il y en a encore...).
Les femmes ont raison de profiter au maximum de leur célibat. Car elles savent que dans ce monde dénué de sens et sans pitié, pondre un gosse n'est vraiment plus le but de leur existence. Bien au contraire : avec l'insécurité grandissante et la précarité de leur situation, faire un bébé est devenu la plus redoutable des corvées! Peut-être faudrait-il envisager de les payer à plein temps pour leur travail à vie??...Mais bien sûr, dans le sloggan "faites des enfants femmes", il n'y a pas la mention " et vous serez bien payées en retour". A la limite ça serait plus " et la vraie merde de votre misérable existence aura enfin un sens concret!". Démerdez-vous après avec la varicelle!....
Bon maintenant après avoir dit tout cela, inutile de encore poser la question : Qui (à part les idiots et les faibles de Qi) veut encore avoir un enfant à l'heure actuelle?
Sinon aller chez un psy et acheter un animal fera très bien l'affaire...beaucoup de gens l'ont d'ailleurs compris!....
De toute la façon la réalité est à notre porte, et les chiffres en disent plus long que des mots : la population ne se renouvelle plus et vieillit. Sa régression est en constante progression et va très probablement faire un boom avec la crise économique que nous traversons.
A méditer mes chers amis....Car bientôt l'être humain sera devenu un luxe et une rareté!....tant pis, il y aura les robots asiatiques pour les remplacer....