J'aime les dorama, tout en devenant plus exigeant avec l'habitude. J'aime cet impression contradictoire d'exotisme et de familiarité, j'aime entendre parler japonais, j'aime les scènes autour des bols de nouilles, j'aime le sentimentalisme lacrymal, j'aime l'idéalisation à la fois bidon et sincère de la famille et de l'amitié, j'aime les grosses ficelles et le peu de souci de la vraisemblance, j'aime le fait que les personnages ne sont jamais complètement mauvais (ou du moins qu'ils ont leurs circonstances) et que malgré la tonalité globalement conservatrice du genre on peut y rencontrer toutes sortes de personnages, toutes sortes de vies.



Petit Joji> les scènes passées au ralenti, avec les Replay? parce que ça c'est une des grandes spécialités.
Le summum, en matière de ralenti archi-cliché des dorama, c'est celui que les scénaristes en panne d'inspiration ressortent systématiquement du frigo : il ou elle traverse la rue le cœur léger et... GAFF' LA MOTOOOO ! Et là, coupure et changement de séquence. On finit par le sentir venir, ce fichu plan à deux yens. « Non, ils ne vont pas nous refaire le coup, pas cette fois... Oh nooon ! »