Il ne s'agissait pas d'une boutade. J'ai bien vu un reportage où l'on recousait et remettait les poissons à l'eau après récupération des oeufs.
Les baleines, quant à elles, finissent découpées...
Mais si
Il ne s'agissait pas d'une boutade. J'ai bien vu un reportage où l'on recousait et remettait les poissons à l'eau après récupération des oeufs.
Les baleines, quant à elles, finissent découpées...
Contre bien sur!!
Il faut pas me la faire a moi avec leur soi disant peches scientifiques faut dire que les chercheurs Japonais ont du boulot avec plus de 700 peches par an soi 2 baleines par jours ils ont de quoi faire... apres toutes ces années ils doivent en avoir fait le tour des Baleines.
Une peche de traditions... oui bien sûr surtout avec leurs arpons mécaniques, leur bateaux a Gasoil et autre GPS.
Bref pour moi tous ces arguments ne sont que des fadades pour légitimer la peche a la baleine qui malheuresement et une fois de plus se retrouvent dans l'assiette de quelques riches pretentieux et arrogants
C'etait mon coup de geule!!
Amis du soir bonsoir
C'est encore moi!!!
Petite precision pour les esturgeons:
on ne peut pas les recoudres et "hop a la flotte" tout simplement car lorsque que l'on preleve les oeufs on arrache les ovaires de la femelles donc sterile donc plus rentables donc bonnes a jeté (hop à la poubelle)
bye
Et pourtant...
Je confirme pourtant ce que j'ai vu sur la chaîne "Planète". Cela dépend, peut être, des variétés d'esturgeons...
D'accord pour affirmer que le prétexte de la chasse scientifique est fallacieux voire carrément stupide.
personne n'a tort, tout le monde a raison
C'est vrai qu'en ce moment, il y a une nouvelle méthode mise en place pour épargner la vie de dame esturgeon. Néanmoins, la plupart des esturgettes ne bénéficient pas encore de ce traitement de faveur, et finissent les boyaux à l'air, dans une agonie atroce remplies de soubresauts pathétiques... une minute de silence S.V.P. (merci au premier qui a parlé des estugeons, grâce à cette personne, j'ai trouvé un nouveau sens à mon existence : me passionner pour les méthodes de récolte du caviar... ce qu'il y a de beau dans la vie, c'est qu'on en apprend tous les jours).
Quant à la baleine, quelqu'un pourrait-il dire quelle proportion du cétacé est consommée ? Que fait-on du reste ?
Rien à jeter
Cosmétiques, huile, médicaments, etc...paraît-il.
Salut,
Je suis étonné de voir combien d'entre vous ont des avis bien arrêtés sur le bien fondés de la chasse scientifique japonaise ou la nécessité pour les japonais de manger de la viande ou du blanc de baleine. J'imagine que tout ceci s'appuie sur l'extrème "crédibilité" des médias occidentaux lorsqu'il s'agit de chasse à la baleine.
La chasse scientifique que l'Institute of Cetacean Research (www.icrwhale.org) japonais conduit en Antarctique et dans le Pacifique nord, a principalement pour but de recueillir des données afin de permettre une gestion efficace en vue d'une future reprise de la chasse commerciale : structure des populations de cétacés (notamment des rorquals de Minke dont le Comité scientifique de la CBI a estimé en 1990 qu'il y en avait 761.000 dans l'Océan Antarctique...pas vraiment en voie de disparition), taux de fécondité, taux de mortalité, régime alimentaire, interactions avec l'écosystème, etc.
Certaines données peuvent certes être obtenues sans tuer de baleines, mais d'autres non, ce que le Comité scientifique de la CBI reconnaît. (voir rapports dudit comité sur le site de la CBI : www.iwcoffice.org). Bien sûr, les pays et les ONG opposés à la chasse à la baleine se gardent bien de tout révéler et cuisinent leur version à eux, ce qui est rendu d'autant plus facile que les médias n'ont pas accés aux débats de la CBI.
Par ailleurs, les campagnes de chasse scientifique japonaises incluent également l'observation des cétacés et des prélèvements par biopsie, mais ça aussi, on en parle pas beaucoup.
Alors, oui, la viande et le blanc obtenus lors de cette chasse scientifique est ensuite vendus et se retrouve dans des restaurants au Japon (mais elle est également vendus à bas prix aux communautés nippones ayant une tradition baleinière où ces produits sont distribués aux habitants ou aux établissements publics comme les écoles), mais les fonds ainsi recueillis servent à financer les prochaines croisières baleinières (cela ne suffit pas cependant, car l'Etat doit tout de même apporter une aide à l'ICR).
Il est clair que cette chasse scientifique, qui est permise par l'article VIII de la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine (texte fondateur de la CBI), offre l'opportunité au Japon de garder active (en vie ?) son industrie baleinière et de maintenir une marché pour les produits baleiniers. Toutefois, il faut noter que l'actuel moratoire sur la chasse à la baleine a été adopté en dépis de l'avis du Comité scientifique de la CBI (et donc en violation de l'article V de la convention) et faisant gonflé le nombre de pays membres à l'aide de subterfuges dont on accuse le Japon aujourd'hui (de nombreux Etats sont entrés dans la CBI sous la pression de pays ou de NGO antichasse, certains de ces nouveaux membres étant représentés et financés par des activistes de Greenpeace ou d'autres organisations du même accabit). Il en est de même pour le sanctuaire de l'Antarctique.
En fait, l'histoire de la CBI est une suite d'erreurs : de 1946 à 1972, c'est un club de nationss baleinières qui mettent au point des réglementations permissives telles que l'unité de baleine bleue (BWU), et depuis 1982, cette commission est dominée par un groupe d'Etats dits "like-minded group" qui fait peu de cas de la science et s'oppose à toute chasse pour des raisons politiques. La CBI n'aura réellement fonctionné correctement qu'entre 1972 et 1982 où le Comité scientifique a réussi à mettre au point une gestion cohérente de la chasse des cétacés.
Si la majorité des Japonais n'ont réellement commencé à manger de la baleine qu'après la Seconde Guerre Mondiale (à cette époque 47% des protéines animales consommées par les Japonais venaient de la viande de baleine) lorsque les forces d'occupation américaines ont décidés de laisser les baleiniers réarmer leur navires pour pallier la pénurie de vivres (notamment de protéines), certaines régions de l'archipel ont une longue tradition baleinière. C'est par exemple le cas de Taiji (dépt. de Wakayama), Wada (dépt. de Chiba), Ayukawa (dépt. de Miyagi) ou Abashiri (dépt. de Hokkaidô). On peut toujours dire que les Japonais n'ont qu'à recommencer à chasser la baleine à l'aide de harpons manuels et de petites embarcations, mais ce serait donné une dimension étroite à cette tradition qui inclut non seulement les techniques de dépeçage et de transformation des carcasses de cétacés, mais aussi la consommation de ces produits (les baleiniers nippons utilisent tout ce que le corps d'une baleine peut leur fournir), les coutumes sociales propres aux communautés baleinières (distribution gratuite de la viande, matsuri, etc.) et les offices religieux donnés en l'honneur des cétacés capturés.
Certes, les plats à base de viande de baleine coûtent cher lorsqu'on s'éloigne des centres baleiniers japonais, mais autrefois (période de Muromachi, d'Edo), outre la consommation locale, la viande de baleine était consommée surtout par les puissants daimyôs et shôguns plus que par le petit peuple des grandes villes.
Je comprends bien que l'on puisse admirer les cétacés au point de ne pouvoir supporter l'idée qu'on les tue, mais il s'agit également de respecter les us et coutumes des autres cultures. Personne sur ce forum n'aimerait, je pense, qu'on lui dise ce qu'il doit ou ne doit pas manger.
Tu as l'air très bien informé, certainement mieux que moi, néanmoins :
1 - Personne, je crois, ne peut contester que la plupart des espèces de baleines sont en voie d'extinction.
2 - Il ne s'agit d'acculturer qui que ce soit, cependant quand une coutume présente un 'danger' écologique, éthique ou tout ce que vous voulez en -ique, je ne vois pas pourquoi elle devrait etre immuable (là, le débat dépasse largement le problème de la baleine). Je ne suis d'ailleurs pas certaine que tous les japonais soient pour la consommation de viande de baleine.
3 - Exemple absurde illustrant le 2ème point : je vis dans un pays où il y a eu de l'anthropophagie (dernier homme consommé pendant la seconde guerre mondiale - un américain, si mes souvenirs sont bons). c'était une coutume fortement ancrée et qui plus est, aux dires de la grand-mère d'une amie, l'humain, c'est très bon ("surtout la main")... Dois-je déplorer la perte de cette coutume?
4 - quand à dire aux autres ce qu'il doivent manger, je comprends très bien moi que les autres pays trouvent parfois que les français sont un peu cruels en ce qui concerne leurs choix culinaires... je peux comprendre que le fait d'engraisser une oie choque pas mal de gens... et j'en passe. Avant, lorsqu'une personne d'un autre pays m'en faisait la remarque, je protestai au nom de cette sacrée "coutume". Depuis, j'ai mis de l'eau dans mon vin.
5 - et pour tous ceux qui ont un doute, sur ce que cela peut donner de pousser la règle du "bouffe ce que j'veux", "détruis ce que j'veux", "fais ce que j'veux", un petit voyage à l'île de Paques (je sais ce n'est pas la porte à coté) s'impose. Là, un microcosme de ce qui pourrait peut-être bien nous arriver.
Maintenant, ce que j'en dis...
Salut Enide,
je vais répondre à tes 3 premiers points.
1) Si oui, de nombreuses espèces de baleines sont menacées, notamment la baleine bleue, la baleine franche de l'Atlantique nord, la baleine franche du Pacifique nord, la baleine grise du Pacifique nord-ouest ou la baleine Groenland, elles sont également protégées (depuis 40 ans pour la baleine bleue, plus grand animal sur Terre). Cependant, d'autres espèces telles que le rorqual de Minke, le rorqual boréal ou le cachalot ne sont pas menacées (bien au contraire). Ce sont ces espèces que le Japon, la Norvège et l'Islande capturent dans le cadre de chasse scientifique ou commerciale (pour la Norvège).
Deux espèces (la baleine à bosse et le rorqual commun) que le Japon prévoit de capturer à partir de cet hiver (été austral=saison de chasse en Antarctique), semble avoir recouvré un niveau honorable et le nombre d'animaux que les Japonais ont anoncé vouloir capturer est très limité (cel ne devrait pas avoir d'impact important sur les populations de ces cétacés).
Maintenant, la politique actuelle des pays opposés à la chasse à la baleine qui consiste à vouloir interdire la capture de toutes les espèces quelque soit l'état des populations ("stocks" dans le jargon de la CBI) des différents cétacés me parait exagérée. Si on appliquait ça à d'autres espèces animales, ça voudrait dire, par exemple, qu'il faudrait protéger tous les félins (dont les chats domestiques) sous pretextes que certaines que certaines espèces félines (comme le tigre) sont menacées...
2) Comme je l'ai dit au dessus, certaines espèces de cétacés ne sont pas menacées. Elles sont même abondante, notamment le rorqual de Minke. Il n'y a donc pas réellement de raison éthique à ce qu'une chasse correctement gérée et contrôlée de ces animaux ait lieu.
Moi, je suis sûr que de nombreux Japonais ne mangent pas de baleine. J'en connais même qui n'en ont jamais mangé. Mais je suis également sûr qu'il y a des Japonais qui mangent (et veulent manger) de la baleine, parce que cela fait partie de leur coutume et de leur identité culturelle.
3) Effectivement, c'est exemple absurde : je ne suis pas sûr qu'on puisse comparer l'anthropophagie à la chasse à la baleine, sauf si bien sûr on considère que les baleines sont des animaux intelligents, égaux de l'homme et que les tuer et consommer leur chair est un tabou. Cependant, cette vision morale n'est pas universellement partagée par la majorité des peuples du monde (cela dit, ça viendra peut-être un jour...), contrairement à ce qui concerne l'anthropophagie de nos jours.
Merci pour tes éclaircissements.
En fait, c'est typiquement le genre de sujet où il n'est pas simple de débattre car il va de soi que l'affect vient quelque peu saborder les données même les plus objectives. Ca, c'est juste pour dire que tes arguments sont quasi-inattaquables. Sur ce coup-là, tu es dans l'art du convaincre et moi, je me dépatouille à vouloir persuader... D'où l'usage de ma part d'exemples un peu tirés par les fibres capilaires. Effet rhétorique à deux sous, impact lamentable, cible non atteinte.
:lol:
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