Salut à toutes celles et à tous ceux qui me liront et qui contribueront à faire avancer le débat.
Comme je le lis la plupart du temps dans les livres, les revues et les forums, les katanas Marto sont totalement exclus de toutes pratiques sérieuses. J'en comprends FORTEMENT bien les raisons fondamentales qui sont en premiers lieux d'ordre qualitatif, mais, je considère que la recherche et la connaissance du ken doit passer par de nombreux cheminements afin de se completer.
Sans vouloir raconter ma vie, ma première expérience du ken s'est réalisée avec un sabre tout ce qu'il y a de médiocre, une belle saleté de chez marto mal équilibrée, munie d'un fourreau métalique, d'une garde avec de beaux dragons collés dessus et une poignée indémontable.
N'ayant pas la possibilité d'exercer le ken en Dojo, faute de Dojo, je me suis tourné vers d'autres disciplines qui m'ont elles permis d'avancer dans ma recherche.
En clair, ma période Marto m'a au moins permis d'apprendre à dégainer avec un sabre de m... tout en en tirant parti. En effet, dégainer avec un fourreau en alu n'a pas que des côtés négatifs en ce qui concerne la comprehension du geste. L'enjeu est de dégager la lame et de la replacer avec le plus de fluidité et là, aucune triche n'est possible, pas de demi-mesure, l'alu le fait bien entendre.
Je suis par contre totalement convaincu de la nécessité de pratiquer le iai avec une lame coupante. Bien que très tenté par leurs aspects estétiques, je n'ai jamais acheté de iaito japonais(tres chers) sans tranchant.
Je suis par contre tres satisfait des prestations des sabres de Paul Chen qui permettent une pratique avancée et cela pour un coût relativement bas. Cela faisait plusieurs années que j'attendais ce type de production qui allie [color=red]une certaine efficacité aux caracteres qualitatifs de bases qui incombent au fourreau, à la garde(lisse de preference), à la poignée(impérativement en
bois et démontable). Pour des sabres de base, la lame reste basique, ne pas s'attendre à la merveille du siecle. Mais tant que celle-ci est correctement equilibrée, pas besoin pour une pratique normale de posséder une lame d'une qualité excessive.
J'ai lu ça et là des commentaires de personnes qui pratiquent le iai et le ken en dojo ne s'attacher qu'a l'aspect estétique de leur sabre tout en rejettant le côté dangereux de l'objet. Ils parlent de l'achat de sabres made in japan sans tranchant pour des coûts de plus de 5000 fr.
En ce qui me concerne, je préfere pratiquer avec un zeste de danger afin de ne pas dénaturer la fonction de l'exercice.
Tout cela pour dire aux debutants de ne pas trop cracher sur les sabres de qualités inférieures aux leurs car ils ont eux aussi des secrets à dévoiler.
Merci.