Vaste sujet, mais une question préalable d'abord ? La conversation se passe en japonais ou français ? La correspondance se déroule par mail ? A l'écrit ou à l'oral ?
En cas de mail, beaucoup ne font que des petits échanges, tant que cela les amuse ou intéresse...
Remarque générale, qui ne vaut que pour les gens que l'on connaît peu et en dehors d'un contexte (j'ai par exemple des amis universitaires qui argumentent allègrement beaucoup de sujets d'actualités) :
Il y a d'abord des biais de compréhensions quand on n'a pas le niveau dans une langue en tant que telle.
Mais sinon, j'ai le même sentiment que suikasensei : les thèmes à éviter quand on connaît peu la personne. A ce sujet je rajouterais la
famille : même à des amis proches, beaucoup de japonais parlent peu de celle-ci...
Quant à la politique et
religion, les sujets frontaux de société par exemple, sont à éviter : comme la place des femmes, les coréens et burakumin du Japon etc.. Tout ce qui nécessiterait à l'interlocuteur de prendre directement position. Non qu'ils ne le fassent jamais... J'ai déjà vu cela de nombreuses fois en tant qu'observateur...
Ensuite les tournures japonaises destinées à questionner et répondre mais indirectement et/ou sans prendre la responsabilité de l'information sont assez nombreuses (je me rappelle par exemple d'un cours d'un professeur qui nous parlait de la nuance entre no you da, rashii, etc).
Et je crois aussi que le fait de répondre directement peut heurter un interlocuteur.
Mais en conclusion : l'apprentissage pur d'une langue ne fait pas tout. Les usages de communications sont à apprendre également. Une fois ceci fait, il est possible d'augmenter la qualité des échanges (la façon de poser des questions, de répondre etc).