Boxe anglaise 2014

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Hashimoto Megumi - son véritable nom - est partie avec son avocat au Mexique afin de négocier directement avec le président (et fils du fondateur) de la WBC, Mauricio Sulaiman.
Une plus grande visibilité dans les médias, surtout TV, et des bourses à l'apanage lui ont été promises. Force est de constater que celles obtenues par les combattantes Japonaises sont bien loin d'atteindre le niveau des rares stars de la boxe féminine. Go Shindo a fait une croix sur les possibilités de combattre dans son pays, à moyen terme du moins.
Son palmarès est de 14 victoires (dont 9 avant la limite) contre 2 défaites. Sa taille est d'1,68m, grande donc pour une femme dans cette catégorie.

Un peu hors sujet, désolé, mais San Francisco fut longtemps un centre important pour les grandes réunion de boxe, notamment au Cow Palace qui existe toujours.

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Une précision. Comme aux Etats Unis à l'époque où Watanabe Yujiro combattait, de nombreux boxeurs sont connus sous un nom de ring. Tsunami Tenkai ou Go Shindo, par exemple. Il s'agit d'être évocateur avec un pseudonyme frappant ou faire référence aux origines, métier ou famille du boxeur. Longue tradition japonaise aux origines américaines donc.

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Quelques précisions sur le parcours de Go Shindo.
Diagnostiquée alors qu'elle fréquentait le collège avec ce que la médecine qualifie de "transgender disorder", c'est à dire une "identité sexuelle non déterminée", elle a connu une adolescence difficile, selon ses dires.
Elle commence à s'intéresser à la boxe lors de sa période lycéenne mais reste ostracisée par ses camarades d'entraînement qui ne savent pas comment interagir avec elle. Sa grande taille et sa masse musculaire fait qu'elle trouve peu de sparring partners. La fédération japonaise de boxe hésite à lui accorder une licence à cause des doutes sur son genre, à l'image de la coureuse de fond Kaster Semenya ou encore 2 combattantes de MMA toujours en activité dont au mois une a changé de sexe après avoir eu un enfant.
C'est Harada Tetsuya qui plaidera sa cause et lui permettra de combattre professionnellement avec succès.
Le Japon, pays conservateur dans bien des domaines, après de nombreuses interrogations, l'acceptera pour ce qu'elle est. Aujourd'hui pratiquement plus personne ne remet en cause sa participation à des combats féminins et les médias nippons ne font plus que très rarement référence à son passé troublant.

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Comme de coutume au Japon, une grande réunion sera organisée le 31 décembre. Le cadre en sera l'Ota ward general gymnasium, à Tôkyô.
3 boxeurs Japonais seront à l'honneur. Le champion WBA des super plumes, Uchiyama Takashi (21 victoires dont 17 avant la limite et 1 nul) défendra son titre. Défense également pour Kono Kohei, détenteur de la ceinture WBA des super mouches et dont le palmarès s'établit à 30 succès (13 avant la limite) contre 8 défaites. Taguchi Ryoichi (20-2-1 et 9 victoires avant le coup de gong final), quant à lui, tentera de s'emparer du titre WBA catégorie des mi mouches, face au Péruvien Alberto Rossel, l'actuel champion.
La chaîne TV Tôkyô retransmettra la soirée - en clair - pour l'ensemble du Japon.

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Si vous êtes à Tôkyô le 31 décembre et souhaitez assister à ce gala, il reste à ce jour quelques dizaines de places libres. Les tarifs s'étalent de 10000 à 30000 yen, sachant que les meilleures places au bord du ring sont déjà toutes bloquées pour les officiels et les invités de TV Tôkyô.

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Hier à Chicago, Kameda Tomoki a conservé le titre WBO des poids coqs, sur le fil (2 juges à 1), face au Mexicain Alejandro Hernandez (28 victoires dont 15 avant la limite contre 11 défaites et 2 nuls). Le boxeur Japonais présente maintenant un palmarès exceptionnel de 31 succès dont 19 avant la limite.
Vivant maintenant au Mexique à plein temps, il s'est exprimé lors des conférences de presse dans un espagnol presque parfait.
Son frère, Koki, lors du même gala mais avant le début de la retransmission TV a battu le Mexicain Omar Salgado (24-9-2 avec 15 succès avant la limite) par KO dans la 4ème reprise, en catégorie des poids coqs. Le palmarès du Japonais s'établit maintenant à 33 victoires dont 18 avant la limite pour 1 unique revers.

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Jeudi, à Tôkyô, a vu l'émergence d'une future star.
Tanaka Kosei, pour seulement son 4ème combat (pour autant de victoires dont 2 avant la limite), a pris le titre de champion des poids pailles (105 livres) de l'OPBF (fédération de boxe de l'orient et du Pacifique). Au delà de son inexpérience et son jeune âge, seulement 19 ans, c'est la manière et l'opposition qui sont remarquables.
Le quadruple champion des lycées a mis KO au 10ème round le champion en titre, Hara Ryuji, qui en était pourtant à 18 combats victorieux (10 avant la limite).
Un boxeur talentueux à suivre donc.

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Encore un record pugilistique au Japon.
Toutes catégories et sexes confondus, le détenteur le plus âgé d'une ceinture mondiale est la Japonaise Ikeyama Nao. La championne des poids "atomes" pour la World Boxing Organization n'a débuté la boxe qu'à 34 ans. Elle en a aujourd'hui 45 et entend poursuivre sa carrière.
Son palmarès s'établit à 15 victoires (dont 4 avant la limite) contre 3 défaites et 1 nul.

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On reparle de l'espoir Japonais en catégorie poids lourds.
Hier à Tôkyô, Fujimoto Kyôtaro, affublé d'une chevelure rouge, a battu à l'unanimité des 3 juges, le Français David Radeff. Celui ci, quasiment inconnu, présente un palmarès pour le moins peu glorieux de 5 victoires (2 avant la limite) contre 9 défaites et 2 nuls. C'est pour cela que le promoteur du boxeur Japonais l'a sélectionné; risque minimal qui permet de rester actif et soigner son propre palmarès (11 victoires dont 6 avant la limite pour 1 seule défaite). Le tricolore a néanmoins fait bonne figure.
Lors de la conférence d'après combat, Fujimoto Kyôtaro a promis une année 2015 active avec un niveau en hausse quant à ses adversaires.