A ce jour, aucune annulation prévue vers le Japon ou au retour, sachant que les grévistes doivent se déclarer en tant que tels suite à la loi Diard. La compagnie possède donc une certaine visibilité sur les effectifs dont elle disposera durant cette période.
La pierre d'achoppement principale entre la direction et le PNC concerne principalement les accords collectifs régissant l'activité du personnel de cabine. La direction ne veut les prolonger que de 17 mois, là où les organisations professionnelles demandent 3 ans.
Cette corporation est la seule de toute la compagnie à voir ses conditions de travail remises en cause de façon régulière et dégradées de même. Elle réclame une stabilisation légitime, tout simplement. Il ne s'agit pas de revendications salariales malgré la baisse continue depuis plusieurs années, ni d'obtenir plus de repos, là encore réduits de la même façon.