• DARUMA complément d'information

    DARUMA : Poupée représentant Boddhidharma, religieux bouddhiste de sang royal ayant vécu au V°-VI° s, on considère qu’il est le chef des Six Patriarches du Bouddhisme. Né en Inde, Boddhidharma (Ta Mo en Chine) serait venu en Chine à Canton en 526 avec un bol aux aumônes ayant appartenu à Bouddha.

    Il était adepte d’une secte indienne bouddhique qui prônait la purification par la méditation (Dhyâna). Il serait passé par Luoyang pour y prêcher mais aurait préféré s’isoler pour méditer.
    La légende prétend qu’il se serait mis à méditer pendant neuf années consécutives perdant ainsi l’usage de ses bras et de ses jambes. Autre légende, se sentant gagné par le sommeil lors d’une de ses nombreuses méditations, il se serait coupé les paupières. Il aurait aussi découvert le 1er plant de thé. Par extension, on lui attribue la création de la secte Chan devenu le Zen au Japon.

    Mais avant ça, alors qu’il traversait les montagnes pour se rendre en Chine, il serait passé par un monastère Shaolin. Constatant l’état déplorable de leur condition physique et religieuse, il aurait instauré une gymnastique méditative les empêchant de s’endormir. De là serait né le Kung-fu.
    Au Japon, on le vénère sous la forme de Daruma, une poupée de papier mâché peinte en rouge en dehors du visage garni de gros yeux globuleux et de gros sourcils. Lesté à la manière des culbutos, il porterait chance.
    Son design actuel date de la période de Edo où on l’utilisait comme protection contre la petite vérole. La tradition veut qu’on l’achète au début de chaque année auquel on peint le premier œil en faisant un vœu. Si le vœu est exaucé, on peint le deuxième œil en remerciement.

    On le brûlera ensuite à la fin de l’année. On le fête le 5e jour du 5e mois (le 5 mai). Le Daruma personnage très populaire est présent dans nombreuses estampes bouddhistes et zen ainsi que sous forme de jouets. Il existe un équivalent féminin du Daruma, HIME-DARUMA toujours vêtu de rouge.