Dans une phrase japonaise, en général, trois alphabets différents sont utilisés. Le premier, le principal, ce sont les Kanjis. En France, on les appelle les idéogrammes. Ce sont les caractères chinois. Il y en a des milliers. Il représentent le sens des mots (la racine). Ensuite, viennent les Hiraganas. 46 caractères syllabiques. Leur rôle, en général, est d'apporter la grammaire à la phrase (pronoms, conjugaisons, etc.). Et enfin, l'alphabet Katakana qui se charge de tout le reste. OK, mais c'est quoi le reste ? Ce sont (en gros) les néologismes et les mots étrangers. Un jour, j'écoutais le discours d'un érudit comme notre beau pays sait en produire. Il racontait que le Katakana était l'alphabet par lequel les Japonais excluent les mots étrangers de leur langage. Sorte de bouclier contre les barbarismes (et la barbarie). L'érudit en question en déduisait une tonne de conclusions fort intéressantes à propos de la civilisation japonaise. ...
Mis à jour le 17/07/2013 à 10h11 par JM