Ni d'Eve, Ni d'Adam - Amelie Nothomb

[chiaki]

Amélie nothomb, j'ai du lire son livre pour le lycée. J'étais dégoûter, il est super nul. En + j'ai eu un 8/20. COmme le dit GATTACA plusieurs chose pas net. Hônnetement j'ai regreté de l'avoir choisi, c'est clair je ne acheterais son dernier

[Shippo]

Pour ma part je l'ai lu de A à Z et j'ai accroché.
Quand on lit du Notomb on lit un roman avant tout. Une fiction. Un truc pas vrai quoi. Faut pas y voir là de l'éthnologie, de la sociologie ou je ne sais quoi, ni même une autobiographie réaliste. C'est juste un roman quoi.
Elle se met en scène, elle invente des situations ? Et alors, ça tombe bien puisqu'elle écrit un roman.
Pour ma part j'accroche à son univers. C'est décalé, c'est parfois completement barré suivant les romans, mais d'une manière générale je m'évade dans son monde (et je dis bien "son" monde) à chaque fois, et je n'en demande pas plus.
Que "Ni d'Adam ni d'Eve" soit insipiré ou non de sa vie je m'en contre fiche, pour moi il a atteint son but : me faire passer un moment agréable.

[skydiver]

Encore faut-il préciser qu'il s'agit d'une fiction et ne pas faire croire que ce n'est pas du vécu. Mais je suis méchant; ma remarque ne vaut que pour ses pseudo aventures japonaises.

"Pas besoin d'intérêt pour mentir. Le plaisir suffit. "

Je vous laisse deviner qui en est l'auteur...

[Shizukasan]

Que "Ni d'Adam ni d'Eve" soit insipiré [...]

Je sais que je ne vais pas être gentille en relevant cette coquille, mais moi, j'ai lu : Que "Ni d'Adam ni d'Eve" soit insipide ...

Bon, je sais aussi où se trouve la !

[jSi]

Moi je n'ai pas lu mais j'ai eu l'plaisir de découvrir une bonne partie de ses livres : Les combustibles, Méthaphysique des Tubes, Cosmétique de l'Ennemi, Péplum et ... Stupeurs et Tremblements.
Il est sans doute vrai qu'elle exagère un peu dans ses livres sur le Japon, mais il faut quand même admettre, et désolée les fanas irréalistes, que travailler au Japon est parfois très difficile, surtout pour quelqu'un n'ayant pas l'physique d'un japonais. Ce n'est sans doute pas la première qui présente le travail au Japon comme tel.

Pour en revenir à Ni d'Adam n'Eve, comme le dit Shippo, il faut sans doute le voir avant tout comme un livre divertissant plutôt qu'un livre ayant pour seul but de critiquer le Japon et tout c'qui s'sen suit... Et à la limite, qu'est-ce qu'on s'enfout que ce soit un livre autobigraphique ou non ? =) Y'a que les curieux pour s'attacher à ce détail ^^

Bref, si vous l'avez pas déjà compris: je compte l'acheter et je ne partirai sûrement pas dans une optique négative.

Il faut quand même souligner qu'Amélie Nothomb n'est pas un écrivain si banal que ça et qui ne mérite pas sa popularité. Admettez qu'elle a un certain don pour l'écriture même si cette dernière ne vous plait pas

[skydiver]

Certes, travailler au Japon en tant qu'étranger n'est pas toujours facile. Il s'agit là d'un fait établi que personne ne réfute. Plusieurs membres du site en attestent d'ailleurs. Simplement, au delà de l'exagération c'est le fait de présenter faussement les choses qui a discrédité l'écrivaine aux yeux de nombreuses personnes.

Pour le reste, à titre personnel, j'apprécie son style d'écriture même si j'estime ses dernières productions bien moins convaincantes.

[liptonic]

Je m'étais promis de ne pas le lire puis je l'ai trouvé sur ma commode d'entrée donc je me suis dis pourquoi pas..
Je vais passer sur les inepties,telles les pommes à 1000 yens, dont vous avez déja longuement parlé.Ce qui m'a frappé dans ce livre est le style d'écriture de Nothomb.
Meme si elle est se dépeint comme une amatrice de la langue francaise,j'ai trouvé qu'elle s'enfoncait dans une forme d'auto-complaisance en écrivant son "Ni d'Eve,ni d'Adam" (a l'instar de certains journalistes qui s'écoutent plus parler qu'autre chose...)
Sur le bouquin en lui-meme je l'ai trouvé plutôt ..creux.
Une fois fini,on n'en retire quasiment rien.J'avais préféré "Stupeurs et tremblements",que je trouvais plus abouti.
Par contre et contrairement à certains de ce forum,j'ai beaucoup apprécié la fin.

[Bulle35]

Je vois apparement que l'avis "général" concernant le roman d'Amélie Nothomb est très mitigé. Pour ma part, j'ai énormément apprécié "Ni d'Eve, ni d'Adam".

La principal erreur, lorsqu'on lis du Nothomb, est d'essayer de juger ou de rendre tous ses dires rationels (une autobiographie n'est pas une biographie par définition). Je suis daccord pour dire que cette auteure est certainement extrèmement orgueilleuse et narcissique, mais justement je ne crois pas qu'elle s'en cache pas vraiment (contrairement à certain écrivain...), d'où l'intéret de ses bouquins.

"Ni d'Eve ni d'Adam" exalte comme la plupart de ses livres son carractère, son egocentrisme. Soit ça énerve, soit on rentre dedans et on se dis qu'après tout nous aimerions bien en faire autant.

Je ne connais pas le Japon, mais ce que je peux dire, c'est que le roman fait vraiment rêver, qu'il porte vraiment un univers où le Japon et les Japonais -même critiqués- sont vraiment sublimés. Peut-être n'est de pas tout à fait le reflet de la réalité, mais pour tous les gens amoureux du Japon, c'est à mon avis un cris du coeur.

L'histoire est assez simple, Amélie va au Japon pour devenir interprête, elle rencontre un japonais et vit une histoire d'amour. L'art d'un écrivain, c'est de rendre une histoire banal carrément unique grace à son style. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'Amélie à un style bien à elle, que l'on aime ou pas. Ce n'est pas écris en Français "classique" mais il y a de l'humour, de la légèreté...tout pour passer un bon moment sans se prendre la tête. Je le conseil donc à toutes et à tous...

[Catinus]

Une jolie histoire d’amour – oh, pardon ! d’amitié – made in Japan . Si vous voulez savoir des « chôses « sur les sushis, l’okonomiyaki, ce qu’est le « koi », si Stendhal est bien un aïeul des Nothomb’s , en quoi consistent les conversationneurs, quel effet cela fait d’être belge de par le vaste monde, et puis tout sur le mont Fuji, ne cherchez plus c’est ici que vous le trouverez …
Se lit avec délectation et peut vous mettre en transe …
Mais la magie des extravagances améliennes s’atténuent encore une fois dans cet opus qui parfois, ressemble curieusement à un excellent carnet de voyage