Il n'y a pas que la couverture qui m'inquiète :
Et voici un extrait (au format .pdf) du roman, proposé par le site amelienothomb.fr : http://www.rentree-litteraire.com/pa...ts/nothomb.pdfEnvoyé par F.J. - Magazine Phosphore - Bayard Presse SA
Il n'y a pas que la couverture qui m'inquiète :
Et voici un extrait (au format .pdf) du roman, proposé par le site amelienothomb.fr : http://www.rentree-litteraire.com/pa...ts/nothomb.pdfEnvoyé par F.J. - Magazine Phosphore - Bayard Presse SA
Effectivement...Tout est dit ou presque. J'attendrai l'analyse de celles ou ceux qui le liront; pour ma part je passe et me replonge dans la dernière traduction des textes de Sei Shônagon, authentiquement japonais, eux.
Je viens de parcourir en diagonale l'extrait du livre disponible sur le site. Première impression: Certes, Nothomb à une imagination suffisamment débordante pour nous pondre d'ochlocrates pseudo autobiographies. Mais inutile d'aller jusque là dans la critique. Tous ses bouquins sont très mal écrits, cela suffit largement pour la traîner dans la boue.
A titre personnel j'ai apprécié certains de ses romans. Au début, tout du moins, j'ai trouvé son style novateur avec un rythme particulier. Depuis, je me suis lassé...
Le fait qu'elle soit belge explique bien des choses.de la plus prolixe des auteurs belges
Comme Skydiver, la couverture où "Amélie-san" joue songeusement du pipeau avec un katana m'a d'abord laissée un peu perplexe.
Mais je viens de le finir ce fameux Ni d'Eve ni d'Adam et j'ai passé franchement un bon moment...
La confrontation entre la belgitude d'Amélie Nothomb et la nipponitude de son fiancé de l'époque, Rinri, ne verse pas dans la caricature outrancière et le roman comporte plusieurs passages vraiment cocasses.
C'est qu'on y dénote bien plus de simplicité, moins de préciosité et d'auto-complaisance que dans Stupeur et tremblements. Nothomb y reconnaît au passage ses limites linguistiques en japonais.
Toujours une certaine pédanterie dans le style, mais ici au service de descriptions amusantes et chaleureuses, voire tendres, du fossé culturel et linguistique séparant les deux improbables koibito, qui ira d'ailleurs en s'estompant au fil de leur relation.
L'étude des rapports humains au sein de ce couple, de leurs différentes visions de l'amour, de la vie commune et de l'engagement, est intéressante.
Au final, un roman sympathique.
Merci Umi pour ton commentaire, je vais patienter un peu de mon cote en attendant de l avoir
En tout cas, au début du bouquin, un petit passage anodin va surement faire plaisir à certains (p. 39) :
"- Où votre famille est-elle partie en voyage ?
- A Nagoya. C'est la ville de mes grands-parents.
- Vous y allez parfois ?
- Non, c'est un endroit ennuyeux."
Je sais pas pourquoi, mais ça m'a fait rire
Difficile de résister à l'envie de dire mon avis sur ce roman...
Je l'ai acheté la mort dans l'âme, dégoutée de cautionner son écriture et de lui donner de l'argent, mais je voulais savoir à quoi ça ressemblait.
J'avais lu le premier chapitre sur Internet, et déjà j'avais frémi en lisant que (même en 1989) elle n'avait pu acheter que 6 pommes avec 6000 yens, cette monnaie faible !
Et la suite n'est pas mieux...
Ce qui me dérange chez Nothomb n'est pas tant l'image qu'elle donne du Japon ni son style, peu importe, c'est que ses textes soient truffés d'erreurs... quelques-unes qui me restent en tête : elle croit que Rinri "fait partie de la yakuza", ou encore il lui offre de la "kori" en été...
Tant qu'à frimer avec des mots japonais que tout le monde ne peut pas comprendre, autant vérifier qu'ils sont justes ! Que d'inexactitude...
Moi aussi j'ai essayé de faire le rapprochement avec sa biographie, vers ses 20 ans elle aurait voulu devenir interpréte et parlait couramment japonais... ah bon ???
Encore une fois, je pense qu'elle s'est servie d'un pays qui a le vent en poupe pour vendre...
C'est ce que nous avions en effet expliqué il y a plusieurs années sur le site. Elle n'a jamais parlé japonais car, quand je l'ai rencontrée, elle m'a dévisagé comme si je débarquais d'une soucoupe volante après que je me fus adressée à elle dans cette langue.
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