Dans un précédent roman, Amélie Nothomb évoquait ses déboires dans une
entreprise japonaise. Avec Ni d'Eve, Ni d'Adam, elle revient sur
son initiation aux étranges moeurs de la société nipponne. Via, cette fois, le registre amoureux.
Tout juste débarquée à Tokyo, la narratrice s'éprend du jeune homme à qui elle enseigne le français. Un apprentissage de la langue de Molière quelque peu comique. Le plat préféré du jeune Tokyoïte est, par exemple, "l'ourrhhh" (entendez "l'oeuf") ! Difficultés linguistiques que seule l'attraction des coeurs paraît apte à vaincre... Sous la plume de la plus prolixe des auteurs belges, les leçons de français et d'
amour deviennent proprement hilarantes !