Merci de ne pas généraliser. De quel iaïdo parlez-vous ? Celui du ZNKR ?
Il vous faudrait connaitre le iaïdo (iaïjutsu) de tous les koryu pour affirmer cela.
Attention également à ne pas être plus royaliste que le roi... Beaucoup de Japonais utilisent le vocable "tameshigiri" pour désigner la coupe sur bambou ou sur tatami omote. On peut certes utiliser le terme battodo, mais cela fait trop référence à une ou deux écoles particulières. De plus battodo est un des anciens noms du iaïdo (avec batto : dégainer, l'antagoniste de noto) donc, les limites franches de notion et de pratique sont rares dans l'esprit Japonais comme vous devez le savoir. Voir la dichotomie "occidentale" de Do et Jutsu et la perception japonaise de la chose...
Quelques écoles qui incluent le tameshigiri/battodo (j'utilise à dessein les deux termes de manière indifférenciée) dans leur cursus: Toyama ryu, Certains courants de Shinkage ryu, d' Eishin ryu, Sekiguchi ryu et je ne connais pas les autres.
Un courant particulier de Toyama ryu porte même le nom de Battodo et tous leurs kata de iai sont directement applicables à l'exercice de coupe.
A ne pas confondre avec l'école nommée aussi Battodo de feu Kato sensei.
Pour vos archives, un petit détail : le tameshigiri originel se pratiquait non seulement sur des cadavres, mais aussi sur des criminel vivants.
Tradition qui s'est perpétuée au 20ème siècle grâce aux charmants officiers de l'armée Impériale qui s'exerçaient sur les prisonniers.
J'ai une photo qu'il est préférable de ne pas mettre ici.
Il n'était déjà plus question de tester la lame, mais l'habileté de celui qui la maniait.
En cas d'absence de "matériel" adéquat, on utilisait aussi des bottes de pailles et autres matériaux dans des tests destructifs qui renseignaient le forgeron sur le degré de résistance de sa lame et donc lui donnaient des indices pour perfectionner sa forge.
Le sens du mot tameshigiri (comme dans toute langue) à glissé de nos jours vers un test du sabreur et non plus du sabre. D'ailleurs fort peu de shinsakuto sont réellement testés en coupe par le forgeron. Les temps changent. Comme je l'ai dit plus haut, ne soyons pas plus japonais que les japonais.
Et au fait, bienvenu sur le forum.
Répondre en citant
c'est bien un 
) il me dit que dans le premier cas, elle permet au iaidôsha de se perfectionner dans la technique (car on tranche avec une technique, non un sabre...) ainsi la coupe sur Kabuto vise aussi cela, mais que c'est différent avec le tameshigiri, qui consiste à un "test of will" de la lame, et de son âme transmise par le forgeron, mais tu as raison : ne soyons pas plus japonais que les japonais... 
