Page 3 sur 12 PremièrePremière 12345 ... DernièreDernière
Affiche les résultats de 21 à 30 sur 114

Sujet : Débouchés au Japon avec une maitrise de japonais

  1. #21
    Senior Member
    Inscrit
    septembre 2002
    Messages
    4 588
    Merci
    163
    Remercié 78 Fois dans 62 Messages

    Par défaut

    C'est parceque tu es seul sur ta position que nous sommes forcément ceux qui n'avons pas raison ?
    Ce n'est pas pour toi que nous epxliquons le "Pourquoi il est idiot de ne faire que du japonais pour vivre bien au japon".
    Chacun son expérience.

    Personnellement, j'ai eu à faire plusieurs entretien d'embauche, d'abord en tant que candidat, ensuite en tant que recruteur pour mon ex société et même maintenant pour celle ou je suis. J'ai que 4 ans d'expérience dans la conduite d'affaire au japon. Mais avec ma maigre expérience, je me permet d'affirmer que c'est mal de faire un master de japonais si on ne veut pas passer sa vie à faire uniquement de la traduction.

    Après ici c'est un peu le café du commerce, alors j'y met mes mots à moi.
    Après tu le prends un peu comme tu veux.


  2. #22
    Senior Member Avatar de Pascal
    Inscrit
    juillet 2003
    Lieu
    Kyoto
    Messages
    846
    Merci
    0
    Remercié 125 Fois dans 66 Messages

    Par défaut

    Bonjour!

    zev a écrit:
    Les etudes de japonais ne servent a rien au Japon pour trouver un boulot si y'a rien d'autre comme baggage.

    Loosinggrip:

    C'est faux! Il faut arreter la desinformation.

    Ce qui mene quelque part c'est la debrouillardise, pas les etudes.
    Il y a comme qui dirait une incohérence. La phrase "c'est faux..." donne
    l'impression que les études de japonais (sans autre qualification) servent
    beaucoup à trouver un travail, puis dans la seconde, on y apprend que les
    études ne mènent à rien (en général, donc les études de japonais
    incluses).

    La débrouillardise, c'est bien, mais ce n'est pas chiffrable, ce n'est pas
    possible de connaître la débrouillardise de quelqu'un avant de l'employer.
    La seule chose que l'employeur voit dans le CV, ce sont les faits, c'est à
    dire les diplômes ou les réalisations passées.

    Je suis en relation avec beaucoup d'autres PME dans le technique. Je
    ne connais AUCUN exemple d'entrepreneur qui ait pris un diplômé en
    sciences humaines (par exemple) pour en faire un ingénieur.

    D'autre part, il y a ici beaucoup plus qu'en France un sentiment de
    responsabilité de l'employeur pour son travail. En France, si vous savez
    tenir un tournevis, vous pouvez travailler comme électricien, faire des
    câblages dans des immeubles, etc... Ici, non. Un électricien n'embauchera
    jamais quelqu'un de non qualifié pour le câblage d'une maison par ce
    qu'un câblage mal fait peut provoquer un incendie.

    Pareil pour un garagiste, on ne vous laissera jamais changer des
    plaquettes de freins (c'est pourtant facile et ça prend 2 minutes par
    roue), ni même gonfler des pneus par peur de problèmes de freinage,
    d'éclatement. Chez un garagiste, par exemple, on vous autorisera à
    laver les voitures, ranger les outils et balayer.

    On pourrait passer du temps à énumérer d'autres types de travail,
    mais ce que je veux dire, c'est que même pour les petites besognes,
    on ne vous laissera pas faire facilement.

    L'embauche de personnes non qualifiées comme le dit Loosinggrip par
    exemple dans les banques, etc... est un genre d'embauche d'une autre
    époque que certaines grandes boîtes continuent à perpétuer, et cela
    durera jusqu'à la retraite des responsables actuels. Autant dire que
    ça se fait de plus en plus rare.

    Cette méthode d'embauche n'est possible que pour les "seishain"
    (employés à durée indéterminée). Pourquoi? Parce que quand on
    embauche une personne non-qualifiée, il faut d'abord la former.
    On ne va pas former quelqu'un qui part à la fin de son contrat.
    J'ai travaillé dans 2 multinationales (des géants de l'électronique)
    pendant 13 ans en tout, et j'ai donc pu observer le mode de formation
    interne. En gros, la première année, les bizuths ne participent pas aux
    développements, mais sont là pour répondre au téléphone et aussi
    apprendre le métier, faire de petits projets qui n'ont aucune influence
    sur les produits, etc...

    Un an à ne (quasiment) rien faire, ça a un coût. Un ingénieur débutant
    est payé en gros 200 000 yens pour 18 mois de salaire, ce qui fait que
    le coût d'un débutant est d'environ 5 briques la première année (1) pour
    une productivité qui démarre de 0 et dont la croissance dépend bien
    sûr de l'individu.

    Soyons clairs, ça fonctionnait bien jusqu'à la fin des années 80, mais
    maintenant, c'est fini ou en voie de disparition, ce genre d'emploi, et
    ce sera fini et bien fini quand la relève des dirigeants sera terminée.
    C'est du peu au jus.

    (1) Compte tenu des charges, assurances, etc. Je ne compte pas
    l'électricité, le matériel (un PC, un bureau, mais si c'est un ingénieur,
    il lui faudra des appareils de mesure dont l'unité de coût est le million
    de yens), le chauffage, l'air conditionné, la location et l'entretien des
    locaux, etc...

    Tout ça pour dire que si la seule chose pour laquelle vous êtes
    qualifié est de parler japonais (écrire, lire), ce sera très dur.
    Ici, des personnes qui parlent parfaitement japonais et de toute
    façon beaucoup mieux que nous (tous les étrangers) ne saurions
    le faire, il y en a plein. Ils ne sont pas exigeants, ils sont assez
    dociles et ne demandent pas de salaires mirobolants.

    Je ne dis pas qu'il est impossible de se placer avec la langue pour
    unique arme, évidemment, il y a toujours des exemples de personnes
    qui s'en sortent, mais pour ceux qui commencent leurs études, il est
    nécessaire de comprendre qu'il vaut mieux ne pas partir la musette vide.

    Pascal

  3. #23
    Senior Member
    Inscrit
    décembre 2004
    Lieu
    三軒茶屋
    Messages
    543
    Merci
    0
    Remercié 0 Fois dans 0 Messages

    Par défaut

    Pascal, tu parles des annees 80 mais moi je te parle d'amis qui ont trouve du travail il y a environ 6 mois et qui gagnent bien leur vie.

    Ensuite, comparer avec des electriciens et des garagistes c'est quand meme ose... Je ne connais personne qui voudrait apres cinq annees d'etude postuler pour poser du cablage.

    Concernant les japonais et le japonais...
    Bon comment dire...
    A part ceux qui sont doues dans leur langue maternelle, ceux qui ont suivi de grandes etudes dans de prestigieux etablissement ou ceux qui ce sont specialise en langue japonaise, je ne connais pas enormement de japonais si bons dans leur langue maternelle qu'ils seraient indepassable par des etrangers.

    J'ai l'impression que des etudes de japonais, ca ne veut dire pour vous qu'apprendre le japonais, et encore... Juste pour le parler avec sa petite amie. Mais parmi ceux qui font du japonais, certains deviendront des grammairiens, traducteurs, specialistes du Kanbun, linguistes...

    Toutefois, j'ai aussi une interrogation.
    Pourquoi autant de gens veulent stopper au master?
    Enfin quand on choisit d'etudier UNIQUEMENT le japonais, c'est par passion et le master en poche il me semble logique de continuer en doctorat, si ce n'est pour etre reconnu par ses pairs et acquerir une certaine legitimite dans le monde de la recherche.

  4. #24
    Senior Member
    Inscrit
    septembre 2002
    Messages
    4 588
    Merci
    163
    Remercié 78 Fois dans 62 Messages

    Par défaut

    Bizzare alors, ça doit être qu'au sud, puisque Pascal et de Kyoto et moi de Nagoya. Mais je ressens la même chose que lui dans mon environnement.
    Il y a des débrouillards mais l'extrème majorité ne peut pas s'en sortir avec juste des études en japonais. Et je trouve juste cela malhônnete pour ma part de professer le contraire.
    Mais peut être n'avons nous pas compris ou tu voulais en venir.

    En tout cas, ça va faire plaisir au vieux Pascal, que tu lui renvoi aux années 80. Mieux que la DHEA.
    Bon, je vais regarder TOP 50 avec Bruno Solo moi.

  5. #25
    Junior Member
    Inscrit
    décembre 2005
    Lieu
    Banlieue Parisienne
    Messages
    20
    Merci
    0
    Remercié 0 Fois dans 0 Messages

    Par défaut

    Je ne pensais pas que mon sujet serait source de débat , que je trouve très interesant , du fait que je peux avoir differents avis, et je vous en remercie.A ce que j'entend , il y a plus de personnes qui pense qu'un master de japonais ne suffit pas , et faire une autre ecole serait necessaire. Mais , comme le dit LosingGrip ,si on est passionné pas une langue , est ce que cela ,n'est pas suffisant? Il a parler de doctorat , mais on l'obtient au bout de combien d'années et quels sont les réels avantages?

    En tout cas , je vous remercie pour toutes vos reponses.

  6. #26
    Senior Member
    Inscrit
    septembre 2002
    Messages
    4 588
    Merci
    163
    Remercié 78 Fois dans 62 Messages

    Par défaut

    Mais , comme le dit LosingGrip ,si on est passionné pas une langue , est ce que cela ,n'est pas suffisant?
    Le fait que seul LosinGrip le dise et subissent le désaccord des autres intervenants suffit à répondre à la question à mon humble avis.

  7. #27
    Junior Member
    Inscrit
    décembre 2005
    Lieu
    Banlieue Parisienne
    Messages
    20
    Merci
    0
    Remercié 0 Fois dans 0 Messages

    Par défaut

    Il est vraix que LosinGrip est seul contre tous , mais sur cretains points , il n'a peut-etre pas totalemnt tord.Puis-je savoir quel cursus tu as suivi ( sauf si cela te gène) pour me faire une idée;

  8. #28
    Senior Member Avatar de zev
    Inscrit
    mars 2005
    Messages
    2 102
    Merci
    17
    Remercié 100 Fois dans 72 Messages

    Par défaut

    LosingGrip,
    Dis moi quels jobs ont trouvé tes potes ? Où, pour quelle durée, avec quel visa, et quel salaire ? et quels etaient leur formation et leur diplomes ?

    Personnellement j'ai un diplome d'ingénieur en informatique et je continue a l'université Keio en doctorat de bioinformatique, a mon avis ca m'ouvrira plus de portes que n'importe quel gugus avec moins d'études que moi meme s'il est tres debrouillard.

    En suite a propos du doctorat de japonais, avec ca si tu veux chercher un job au Japon je dirai que c'est meme PIRE que de faire une licence de japonais. Tu arriverai sur le marché du travail a 26~27 ans au moins. Alors qu'a qualification (autre que japonais) égale, il y a des jeune de 21, 22 ans. L'employeur preferera prendre les plus jeunes (plus malléables, plus adaptables)

    La passion c'est bien, par exemple je suis passionné dans mon domaine, sauf que c'est un domaine qui interesse les entreprises japonaises.
    Etre passioné de japonais ca ne sert pas vraiment a grand chose au Japon a part si on est tres tres tres bon et qu'on est reconnu (donc la oui, faut publier = doctorat).

    Je trouve que le rapport efforts (8 ans quand meme pour le doctorat, 5 pour le master) / resultat (chances de trouver un job (meme en france !), en rapport avec ta specialité) est plutot faible.
    La campagne ca vous gagne!
    http://goo.gl/dZ5uWR

  9. #29
    Senior Member
    Inscrit
    septembre 2004
    Lieu
    Tokyo
    Messages
    392
    Merci
    0
    Remercié 0 Fois dans 0 Messages

    Par défaut

    Il y a un de mes managers dans ma boite qui a une maitrise de Japonais de l'inalco, mais ensuite il a du faire des études de comptabilité car je te garantie que savoir juste parler japonais ca ne sert pas beaucoup.

    Il faut une compétence technique.

    Et puis il te faudra pas 5 ans pour maitriser le japonais (sauf si tu reste en france).

    Sauf si tu cherches l'aggrégation ( qui la encore sert encore moins....).

    Si tu trouves un cursus (Fac ou école) qui te propose de long échanges avec le japon, je pense que c'est beaucoup mieux pour toi.

  10. #30
    Senior Member
    Inscrit
    décembre 2004
    Lieu
    三軒茶屋
    Messages
    543
    Merci
    0
    Remercié 0 Fois dans 0 Messages

    Par défaut

    Le doctorat s'obtient en un nombre d'annees assez consequentes :lol:
    Disons qu'apres le master (5 ans) il faut faire en general de 3 a 5 ans d'etudes supplementaires afin d'obtenir son doctorat, dependant du sujet sur lequel on decide de travailler.

    Pour les debouches du master, je n'ai jamais dit que c'etait la meilleure alternative! Seulement que les debouches etaient possibles (meme si c'est une voie moins royale que Centrale option japonais).

    Ce que je dis c'est que pour les debrouillards il y a possibilite de trouver un travail au Japon.

    Le master en japonais apporte deux choses:

    1) Ouverture a certains programmes d'echanges, programmes de travail (JET des la licence) et bien entendu une certaine reconnaissance intellectuelle (bac+5 ca reste au-dessus de la norme)

    2) Une bonne connaissance du japonais ecrit, et une specialisation dans le domaine. Que ce soit en grammaire, linguistique, japonais ancien... En bref vous commencez a devenir plus un grammairien specialise en japonais qu'une personne parlant japonais. Et les gens oublient trop vite qu'etre grammairien par exemple est un metier serieux, dans lequel on fait de la recherche etc. (bon la il faut un doctorat mais ca peut etre la continuite d'un master).

    Et puis tout de meme, ajoutons qu'arriver au Japon avec un master (meme de japonais!) c'est tout de meme mieux que d'arriver sans rien, les mains dans les poches en attendant d'etre happer par une chaine de television pour singer le parfait francais.

    Par contre pour repondre a "quels debouches avec un master", je vais dire que c'est tres aleatoire. Ca depend de ton taux de chance et de ton taux de debrouillardise.

    C'est sur que si Pascal et Matthieu parlent de trouver un travail dans un domaine particulier, le master de japonais n'est pas ce qu'il y a de mieux.
    Par contre, en continuant sur un doctorat, la oui il y a de fortes chances que tu puisses travailler dans ton domaine de specialite.

    Je crois fortement que les etudes de japonais c'est un peu doctorat ou rien. Ca fait parti de ce type de matiere (anthropologie, ethnologie, linguistique...) qui ne trouve d'interet que dans la recherche, et donc avec des professeurs forcement docteurs.

    Malheureusement dans les sciences "molles" pas besoin de laborantins ou d'assistants qui n'auraient "qu'un Master". A voir si d'autres personnes partagent mon avis sur le sujet.

sujet d'information

Utilisateur(s) parcourant ce sujet

il y a actuellement 1 utilisateur(s) parcourant ce sujet. (0 membres et 1 visiteurs)

Sujets similaires

  1. Cursus DU japonais (débouchés)
    Par Hachi17 dans le forum Facs, cours, tests, examens
    Réponses: 5
    Dernier message: 10/10/2009, 05h37
  2. Enseignement Que faire avec une Maitrise de FLE ?
    Par Zama-shi dans le forum Travailler au Japon
    Réponses: 11
    Dernier message: 04/09/2008, 06h25
  3. Les débouchés après une LLCE Japonais
    Par GKWaka dans le forum Questions générales de japonais
    Réponses: 3
    Dernier message: 05/11/2005, 12h38
  4. Divers Débouchés intéressant en géo-marketing au Japon?
    Par bruno0982 dans le forum Travailler au Japon
    Réponses: 0
    Dernier message: 04/07/2005, 22h34
  5. Divers Débouchés au Japon
    Par genjo-sans-eau dans le forum Japon - Questions générales
    Réponses: 8
    Dernier message: 26/01/2005, 07h09

Règles des messages

  • Vous ne pouvez pas créer de sujets
  • Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
  • Vous ne pouvez pas importer de fichiers joints
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •  
  • Les BB codes sont Activés
  • Les Smileys sont Activés
  • Le BB code [IMG] est Activé
  • Le code [VIDEO] est Activé
  • Le code HTML est Désactivé