ba, tu m'as promis de ne pas mettre ma photo!!! Je n'aime pas me montrer fatigué…
J'interviens pour apporter quelques précisions. L'algue qu'a consommée Heiho s'appelle "Hijiki", rapporté par Asagiri il y a quelque temps. Puis la boulette est "Takoyaki", qui est la spécialité d'Osaka, comme le décrit TB, mais on la trouve partout à présent. Quant au navet (pas le radis), il s'agit de "Kiriboshi-daikon", fait partir du navet séché.
TB a pris la formule "Makunouchi" (il y a trois gammes), Heiho, le menu végétarien, moi, bentoo de "Karaagué", sorte de baignet de poulet, qui est parmi mes répertoires habituels. Si vous étiez une charmante jeune fille céliba, bienvenue chez moi pour le meilleur karaagué de Paris.
Venons-en au "resto". Ce n'est pas un restaurant proprement dit, dans la mesure où il fonctionne comme un traiteur, ce bentoo-ya, proche d'un "kombini". Il est dans un sens "authentique", puisque, d'une part, tenu par de vrais Japonais "ordinaires" ("part-time obachan"), et, de l'autre, avec une qualité "ordinaire" des plats. On y trouve des choses "ordinaires" comme on en trouve dans des familles "ordinaires" au Japon. Le prix est 2 fois plus cher qu'au Japon, ce qui est tout à fait "ordinaire". La caractéristique de ce resto est que "rien à repprocher" au sens littéral du terme, à la différece de la plupart des resto japonais plus connus de la rue Ste. Anne. On y passe un moment "ordinaire", ce qui est décontractant.
keya, un mec extraordinaire avec l'esthétique de l'ordinaire