On ne rencontre que les situations qu'on mérite, les meilleures comme les pires. Dire à un pays, une ville, un groupe quelconque qu'il DOIT changer pour me faire du bien? Pfff.... Quel culot j'aurais, et bien inutile en plus, au lieu de m'observer pour comprendre pourquoi je souffre.
Quand on ne s'aime pas assez, il faut apprendre à le faire. Je ne fais que cela... et non pas chercher à accumuler des points de vue similaire. La belle jambe que cela m'a fait chaque fois que j'ai rejoint un groupe de mal-aimés...
Je suis ravi que le Japon soit ce qu'il est pour moi depuis 35 ans, une culture insulaire unique au monde, qui ne ressemble à rien de ce que j'ai connu en vivant ailleurs, en Europe, Afrique et même en Asie.
Je suis aussi rassuré quelque part que les japonais me (nous?) ressemblent en tant qu'homme. La proportion de cons, de racistes, de naïfs et de véritables adultes étant en gros la même qu'ailleurs.
Dépasser la nationalité, l'espèce, la race, c'est difficile,mais c'est une question d'état du coeur avant tout. Que suis-je venu faire ici, si loin de mon nid, sinon grandir ou même renaître?
Ne pas prêter le flanc à l'énergie négative autour de soi (et où que l'on soit, elle existe) commence par la positivité personnelle.
Ensuite on peut gérer son anxiété identitaire et le malaise que l'on ressent chaque fois qu'on marche qu'avec notre ego. Ce kikikan, prouve simplement que l'on est en vie, et qu'elle trop précieuse pour perdre le sens et être obligé d'en accuser les autres (racisme à l'envers).
C'est mon challenge!