Une quazi normalité...
http://www.lefigaro.fr/debats/200602...bilisable.html
Je viens de lire ce tres intéressant entretien avec Boris Cyrulnik a propos de l'affaire des "barbares"... Je me permet de le mettre en lien ici pour qu'on puisse refléchir quelques instants à la théorie de Cyrulnik sur "l'arret du développement de l'empathie".
Il pense que ces gens (illustré par les barbares mais ça peut etre bien etre par n'importe quel assassin cité ci dessus) sont aussi barbare qu'une lionne qui déchiquette sa proie... Sans colere, sans haine, juste dans le but de se nourrir ou d'avoir de l'argent... simplement la capacité de se mettre à la place d'un autre lui est completement impossible...
On dit qu'un animal qui gouté à la chaire humaine y reviendra un jour... je ne sais pas si c'est vrai, je sais en revanche qu'on dit ça pour lui enfoncer une balle dans la tete à grande vitesse. Pourtant l'animal ne connait pas le bien, ni le mal... il est... tout simplement... Enfant je pestais contre les caméramen qui filmait les antiloppes coursées et attrapé par un guépard: il aurait pu la prévenir ou faire fuir le guépard pour la sauver me disais je!!! salaud de guepards! Maintenant j'essais de sauver les oiseaux de mes chats, et meme quand je n'y arrive pas ils ont quand meme leurs calins
Qu'en est il lorsque c'est un etre humain qui en fin de compte ne peut etre jugé puisqu'il ne sait meme pas qu'il a fait du mal: il n'a pas conscience de l'autre.
Qu'en est il de la famille des victimes qui lisent les détails abominables de la mort de leur proche dans les journaux? Ils crient vengeance et c'est normal...
Que pourrait on apporter comme réponse pour l'assassin et pour les familles?