Et oui, voici des nouvelles de la fameuse princesse Masako :

"Longtemps dépressive et souffrant encore de stress, la princesse Masako, épouse de l'héritier du trône du Chrysanthème, a manqué jeudi la déclamation traditionnelle de poésie classique de la famille impériale à l'occasion du Nouvel an.
La princesse, 42 ans, s'est "abstenue de venir après avoir pris en compte son état de santé", a expliqué un porte-parole du Palais impérial.
Elle a néanmoins soumis un poème consacré à sa petite fille, Aïko, âgée de quatre ans. Son époux, le prince-héritier Naruhito, 45 ans, a aussi choisi un poème en l'honneur d'Aïko.
Le thème de la déclamation poétique, cette année, était le "sourire". Les poèmes présentés par les membres de la famille impériale --déclamés par un lecteur spécialement appointé-- sont de style classique "waka"".
Poème de cour qui remonte au 6e siècle, le "waka" est composé de 31 syllabes sous la forme de cinq vers de 5, 7, 5, 7 et 7 syllabes. Il est plus long que le très populaire "haïku" (tercet de 17 syllabes)
Masako avait fait une rare apparition publique lors des voeux traditionnels de la famille impériale le 2 janvier à Tokyo.
Elle vient de fêter ses 42 ans dans un état de santé encore fragile qui ne lui permet pas de reprendre totalement ses obligations officielles.
Cloîtrée pendant plus d'un an à cause d'une dépression, Masako a fait quelques apparitions publiques ces derniers mois mais elle doit toujours suivre un traitement médical.
Selon l'équipe médicale, sa maladie a pour origine le stress physique et mental provoqué par une grossesse et son premier accouchement qui ont suivi une fausse couche, s'ajoutant à la pression des fonctions officielles.
Parfois comparée à la princesse Diana, Masako, une polyglotte diplômée de Harvard, avait renoncé à une brillante carrière de diplomate pour épouser en 1993 le prince héritier.
Masako n'a eu qu'une fille, Aiko, en 2001 et a été sous pression pour donner naissance à un héritier mâle après plus de dix ans de mariage et plusieurs grossesses malheureuses.
Le gouvernement japonais soumettra en mars au Parlement une réforme de la loi de succession impériale qui devrait autoriser à nouveau les femmes à monter sur le trône de la plus ancienne monarchie du monde."

(Sources AFP)