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Sujet : Lames de Tameshigiri : questions sur l'acier

  1. #11
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    ces vagues comme tu dis, sont le hamon j'en ai parlé juste sur le post prédédent. Avant la trempe, le forgeron enfermait sa lame dans une guangue d'argile qu'il découpait ensuite pour remettre à nu la partie tranchante de la lame il trempait la lame et c'est le talent du polisseur qui mettait en relief ce fameux hamon il en existe tout un tas de sortes car ceci aussi était codifié; d'ailleurs je pense que c'est cette rigueur dans la codification de chaque étape de la fabrication et son espect absolu qui a permis au sabre de devenir ce qu'il était.

  2. #12
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    pour la trempe, il s'agit bien d'un compromis entre dureté ( donc finesse de l'affutage et tranchant ) et fragilité, sans oublier qu'il y a encore le polissage et les affutages qui suivent : ils doivent rester techniquement possibles.

    pour le hada, j'ai entendu dire qu'il pouvait avoir un intérêt au niveau du "mordant" de la lame, selon son orientation ( qui si je ne me trompe pas est plus ou moins choisie lors des pliages par le forgeron ) ; ça doit être vérifiable ; il serait intéressant de se pencher sur le ha au microscope, et de faire quelques tests à ce sujet.


    La gangue d'argile qui enveloppait la lame ne servait pas qu'à révéler le hamon elle permettait de diminuer la trempe sur le mune et donc d'obetir un acier moins dur donc plus souple.
    ça permettait également de dessiner dans une certaine mesure le hamon.
    Certains sont très esthétiques.


    j'ai tout oublié des figures dessinées dans le métal par variation de sa densité ; il faudra que je revoye tout ça ; ça fait un bail.

  3. #13
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    merci pour vos perssision a tous les deux .

    y a il un site sur le hamon .... qui explique les difrenete forme et leurs codification?

  4. #14
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    Encore merci d'avoir pris le temps d'écrire vos réponses , j'en apprends beaucoup et c'est trés agréable de vous lire .

  5. #15
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    Pour le hada et le tranchant d'une lame, il s'agit d'une succession de couche de cémentite et d'austénite la cemétique est trés dure et cassante, l'austénite est beaucoup plus souple et tendre si l'on observe un tranchant de lame au microssope électronique, on s'aperçoit qu' on a à faire à une lame de scie composée de cristaux de cémentite alternés avec des cristaux d'austénite, le corroyage crée les chaînes de cémentite c'est pourquoi on doit avoir un martelage important pour briser ces chaînes et les cristalliser (une précision pour reprendre Ryujin, on ne plie jamais au-delà de 20 fois ça décarburerait trop l'acier et ruinerait la lame).
    Qelques types de hamon.
    http://nippon.to.free.fr/nagasa.htm

  6. #16
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    Encore quelques types de hamon (je n'ai pas la traduction en français ni en anglais)
    http://img395.imageshack.us/img395/81/hamon5fn.jpg

  7. #17
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    si l'on observe un tranchant de lame au microssope électronique, on s'aperçoit qu' on a à faire à une lame de scie composée de cristaux de cémentite alternés avec des cristaux d'austénite, le corroyage crée les chaînes de cémentite c'est pourquoi on doit avoir un martelage important pour briser ces chaînes et les cristalliser
    c'est ce à quoi je faisais allusion.

    j'ai entendu parler de forgerons qui alternaient le sens des pliages successifs ( de plus, il me semble que 20 est un chiffre théorique, et que concrètement, 12 c'est déjà pas mal ; je me trompe ? ).


    le premier hamon en haut à gauche est vraiment très curieux ; c'est la première fois que je vois ceci.

    en matière de hamon, on trouve de tout ;





    merci de faire un clic droit sur chaque image, puis propriété pour en avoir la source.

    au fait, comment s'appellent ces motifs sur la lame, un truc popularisé par un Masamune ( pas celui qui est mythique, enfin, un autre quoi ) ?[/quote]

  8. #18
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    Merci pour ces liens Ryujin,
    Pour les gravures, on appelle ça des horimono.
    Pour les pliages de lames en effet on obtient le meilleur résultat en pliant de 11 à 15 fois.
    les hamon était souvent le reflet de la personnalité du tosho et aussi de son sens artistique.
    Il est illusoire de vouloir se battre contre la bêtise humaine, celle-ci l'emportera dans tous les cas.

    Pensez au don d'organes ou de moelle osseuse

  9. #19
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    Un petit paragraphe sur les épées mérovingiennes source : travaux dirigés aux antiquités nationales, musée du Louvre.

    Souvent oublié par les historiens de l’art mérovingien et seulement considéré comme une technique, le «damas soudé» mérite le titre d’art. Il s’agit des motifs géométriques symétriquement organisés (lignes parallèles séparées par des bandes de chevrons, de volutes, etc.) qui, après restauration, sont visibles sur les lames d’épée et sur quelques flammes de lances de l’époque mérovingienne. Des travaux de laboratoire et des expérimentations ont permis d’étudier et de reconstituer cet art de la forge qui ne fut parfaitement maîtrisé qu’à l’époque mérovingienne, la mode des damas s’estompant à l’époque carolingienne.
    Le damas soudé peut être considéré comme une variante sophistiquée du «corroyage», technique consistant à forger des barres de fer soudées pour constituer l’âme à la fois résistante et souple d’épées, de scramasaxes, de lances ou de haches, dont les tranchants étaient rapportés par soudure. Des barres de fer doux et carburé, disposées alternativement, étaient soudées, martelées, puis torsadées, selon le damas que l’on voulait obtenir. Trois ou quatre des barres ainsi obtenues étaient à leur tour juxtaposées, soudées et forgées jusqu’à l’obtention d’une lame dont les tranchants étaient rapportés par soudure. L’ensemble était soigneusement meulé, puis poli. On procédait ensuite au «mordançage» de la lame en la trempant dans un bain d’acide, ce qui révélait alors seulement le décor damassé, mis en évidence par les nuances du métal: blanc pour le fer et noir pour l’acier.

  10. #20
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    voici comment étaient fabriquées les épes mérovingiennes (ça me rappelle quelque chose ).


    Les Epées composites


    Bien sûr le terme n'est pas exactement adapté. Il s'agit d'épées qui ont une âme en fer et des tranchants en acier plus dur.Ce qui permet de limiter les vibrations de l'acier et donc d'éviter la casse de la lame.

    L'âme en fer donne plus de souplesse et de résilience à la lame, cette technique de fabrication est issue des épées mérovingiennes.

    http://img518.imageshack.us/img518/1734/ame10ey.jpg

    1° âme en fer apparente


    Il s'agit d'intégrer une âme en fer doux au centre de l'épée (couleur blanche) et de mettre des tranchants en acier dur (couleur bleu clair). Le fer du centre servira à amortir les vibrations de la lame et donc à augmenter la résilience de l'acier


    http://img518.imageshack.us/img518/762/ame29om.jpg

    2° âme en fer non apparente


    Noyau en fer en blanc, acier dur en bleu clair et acier mi-dur en gris. Là on augmente les qualités de l'épée à tous les niveaux, souplesse, résistance, résilience ainsi qu'un gain de poids ( entre 300 et 400 grammes en moins pour une épée composite que pour la même épée en acier homogène).

    Et voici une reproduction moderne faite dans la tradition.

    http://img518.imageshack.us/img518/894/epeem16lt.jpg

    Comme vous l'avez vu je ne suis pas un spécialiste de l'image
    alors si quelqu'un pouvait par message privé me dire comment on fait pour insérer directement je lui serai très reconnaissant.

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