On ne peut pas du tout mettre sur le même plan Hiroshima, Nagasaki et les chambres à gaz.
Extrait wikipedia :
Le bombardement de Hiroshima ne modifia en rien l'attitude de Hirohito et du gouvernement qui continuèrent d'ignorer l'ultimatum et ne prirent aucune mesure pour amorcer le processus de reddition, espérant toujours une issue favorable aux négociations avec l'Union soviétique.
Interrogé sur la question de la responsabilité par rapport à la guerre et au bombardement de Hiroshima par un journaliste de Tokyo le 31 octobre 1975, l'Empereur se fit évasif et tenta de justifier son attitude : « Nous n'avons pas étudié beaucoup cette question littéraire et en conséquence, nous ne la comprenons pas bien et ne pouvons répondre. Pour Hiroshima, c'est très regrettable que les bombes nucléaires aient été larguées et nous sommes désolés pour les citoyens de cette ville. Cela ne pouvait toutefois être empêché car c'est arrivé en temps de guerre. »
En France, l'Aube annonce que « La première bombe atomique a été lancée sur le Japon ». Au Japon, les annonces sont plus discrètes et volontairement faussées, la presse parle de « bombes incendiaires » qui ont causé « quelques dégâts ». Les jours suivants, la situation étant impossible à cacher, les propos se feront plus nuancés en parlant d'un « nouveau type de bombe ».
C'est bien beau de vouloir défendre le Japon qui à cette époque se les est bien mis sous le coude les conventions internationales, hein !
_travail forcé des civils (y compris les femmes et les enfants), dont 10 millions de civils chinois enrôlés seulement au Manchukuo;
_utilisation d'armes biologiques et d'armes chimiques contre la Chine, fabriqués par les unités de rechercherche de Shiro Ishii (dont notamment la peste à Changde, de l'aveu même d'accusés nippons au procès de Khabarovsk)
_ expérimentation des armes bactériologiques et chimiques par ces mêmes unités sur des milliers de cobayes humains
_ entraînement des enfants et des femmes pour mener la guérilla en cas d'invasion[réf. nécessaire] ;
_ crimes contre les prisonniers de guerre et les populations civiles.
Le Japon est dans la situation d'un voyou qui s'est fait tiré dessus par un policier zélé qui effectivement a visé la tête plutôt que les jambes. C'est mal, mais fallait pas chercher, non plus...
Alors à l'époque si j'avais été responsable potentiel d'une telle opération, j'aurais donné le "go" en serrant les dents car j'ai aussi de forts principes, mais je l'aurais fait je pense. Quitte à vivement le regretter plus tard d'ailleurs.
Reste qu'aujourd'hui je suis plutôt partisan d'un désarmement nucléaire total et global.