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Sujet : Est ce que OSenseï est vraiment le père de l'Aïkido moderne?

  1. #1
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    Par défaut Est ce que OSenseï est vraiment le père de l'Aïkido moderne?

    Est ce que O Senseï est vraiment le père de l'Aïkido moderne?

    Oui, parce qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que le "bon" Aïkido et l'Aïkido "dégradé" est né de la même source, donc il est le père de l'Aïkido moderne dans son ensemble.
    Ce que chaque aïkidoka pratique dans les quatre coins du monde, correspond à une interprétation individuelle qui se rapproche de l'Aïkido dans la mesure où l'on a compris (intérieurement et extérieurement) l'enseignement d'O Senseï Morihei Ueshiba.

    Stanley Pranin dans Aikido Journal (nº109, automne/hiver 1996) a répondu dans l'éditorial à cette question.
    Stanley Pranin est indiscutablement une référence dans l'étude de l'Aïkido.

    Malgré tout, dans certaines questions, son approche est factieuse, surtout quand il s'agit de faire des comparaisons entre Morihiro Saïto Senseï et d'autres élèves d'O Senseï Morihei Ueshiba.

    "….Ma théorie est que l'Aïkido que nous connaissons aujourd'hui n'est pas l'art pratiqué et enseigné par O Senseï, mais plutôt de nombreuses formes dérivées, développés par des élèves importants qui ont étudié sous l'orientation du fondateur dans des périodes de temps très courtes.
    ---------------------------------

    "Formes dérivées" peut induire quelqu'un à croire que, plus on "singe" O Senseï Morihei Ueshiba, plus on arrive á comprendre son enseignement!?!

    Est-ce que quelqu'un d'extrêmement violent, va comprendre dans sa pratique, la notion d'harmonie, grâce à la simple imitation des mouvements de Morihei Ueshiba? (même en supposant qu'il soit lui-même présent)

    Est ce qu'il existe un "shio-nage" quelconque qui puisse démontrer l'Harmonie universelle dans son intégralité et dans ces détails dans le même temps?
    L'expérience profonde d'une réalité difficilement démonstrative nous atteint plus facilement, tandis qu'un processus explicatif ou démonstratif ne laisse pas les mêmes traces, ni provoque les mêmes effets.

    Si un sage arrive à calmer un fou furieux. Est-il possible de l'imiter avec le même succès? (bien sûr, avec la même compréhension et le même amour)

    L'enseignement d'O Senseï Morihei Ueshiba ne se limite pas tout simplement à la seule reproduction de techniques, mais à la compréhension d'un enseignement quotidien, où les savoirs, les "shio-nages" et la sagesse sont inclus dans un tout, que notre perception "immédiatiste" à du mal à discerner et à comprendre.

    D'un autre côté si quelqu'un reste auprès d'un professeur pendant beaucoup de temps, il n'a pas automatiquement un avantage absolu en ce qui concerne la compréhension de quelque chose, par rapport à un autre qui est passé moins de temps. Il faut ajouter aussi, qu'il n'y a naturellement aucun désavantage de rester beaucoup de temps, mais il faut éviter de faire des prévisions expéditives, où éventuellement la notion de quantité domine toujours sur la qualité.
    Ce qui est discutable c'est de faire des affirmations génériques et absolues qui impliquent indirectement une évaluation inconsistante sur autrui.



    S'il l'on assemble des faits, auxquels on joint son interprétation personnelle, nous ne pouvons pas dans un excès de simplification, affirmer qu'on fait de l'histoire.
    Mettre son opinion personnelle au rang de l'histoire (officielle?) revient à implicitement ignorer (ou à bannir?) tout autre opinion qui ne suit pas les mêmes présupposées.
    Maître Morihei Ueshiba a eu de nombreux élèves, qui ont eu, ou qui ont, tous des qualités et des défauts.
    Les caractéristiques de chacun d'eux sont la richesse de l'Aïkido et non pas sa pauvreté. Ce qu'il y a d'unique dans l'Aïkido c'est cette liberté intérieure (qui devrait naturellement s'extérioriser) et qu'il faut à tout prix préserver et choyer.
    Nous ne sommes pas encore dans une caserne, où il faut pratiquer shio-nage "au mètre".
    Une "vérité" qui ressemble à une promotion d'un produit quelconque de supermarché n'est pas automatiquement le produit de premier choix.
    S'il y a eu des élèves bon ou moins bon, c'est une exactitude qui n'est pas nécessaire de mettre en évidence à ce niveau de la conversation, et surtout c'est quelque chose qui n'a rien á voir avec l'histoire.

    L'introduction d'une systématisation des techniques en vue de leur apprentissage, n'est pas quelque chose d'inoffensif en relation avec les objectifs que l'on se propose dans la pratique. La pédagogie de Morihiro Saïto Senseï est objectivement pas la même que celle de Morihei Ueshiba Senseï.

    Il est clair que seulement quelqu'un qui a compris pleinement l'enseignement de Morihei Ueshiba Senseï, pourra statuer si une modification porte ou non préjudice à l'enseignement.

    Maintenant, il est difficilement concevable que quelqu'un s'auto proclame l'unique qui a compris ou qui pratique le vrai Aïkido. (Même par distraction!)

    Il n'est pas humainement possible de reproduire quelque chose sans irrémédiablement (même à son insu) l'interpréter à sa manière.

    La superstition qui consiste á croire qu'il est possible de transmettre quelque chose sans s'impliquer dans ce qui est transmis (avec tous les défauts et les qualités que cela implique) n'est pas raisonnable.
    Même pour quelqu'un qui "choisit" de bouger en permanence comme un robot, s'implique au départ à faire quelque chose de très contraignant pour son corps, son mental et sa qualité de vie (même s'il oublie qu'il en est ainsi, pour "endurer" plus facilement).

    Le problème est savoir si quelqu'un a compris le message de Morihei Ueshiba Senseï et arrive dans la mesure de ces limitations à transmettre ce même message (à travers des mouvements, dont la forme et le contenu respectent cet enseignement)
    Jean-Marc Duclos. Lisbonne. Portugal

  2. #2
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    Je crois que tu réponds à ta question: Oui O sensei M. Ueshiba est vraiment le père de l'aïkido; et il ne saurait en être autrement puisque c'est de sa personne qu'a émergé cette voie.
    Il est vrai que l'aïkido qui parvient aux étudiants dans les dojos n'est pas une pure transmission de ce qu'a ensigné O sensei MU. Toutefois si les sensei dans les dojo font enseignement different (tout simplement parce qu'ils ne sont pas O sensei MU), ils n'enseignent pas forcement des formes dérivées.
    Les choses ne sont pas toujours soumises à interprétation personnelles, par exemple quelque chose expliqué trés en détail laisse très peu de place à l'interprétation si les explications sont claires, concises et précises.
    Si O sensei MU a voulu transmette quelque chose sans que l'interprétation de ses élèves l'altère il s'est probablement efforcé de fournir les explications laissant le moins de place possible à leurs interprétations personnelles. Si il n'a pas expliqué les choses en détail c'est probablement pour laisser aux élèves le soin d'interpréter les choses. L'interprétation personnelle intervient surtout en remplacements des explications sur les points que l'on ne comprend pas ou sur les points dont les explications ne nous conviennent pas.
    L'aïkido est une voie d'études où plusieurs aspects cohabitent, et c'est à mon avis à ce niveau que les differences s'affirment. Un sensei mettra plus l'accent sur l'aspect martial de la voie alors qu'un autre mettra au contraire l'accent sur l'aspect harmonie des énergies, d'autres sensei composeront avec les 2 aspects, mais probablement chacun dans des proportions differentes...
    O sensei MU connaissait toutes les explications de son enseignement mieux que personne puisqu'il en était à l'origine. S'il les a transmis à ses élèves et que ceux-ci les ont bien comprises et retenues il est très probable que leur aîkido est le plus proche qu'il puisse l'être de celui de O sensei MU. Mais il est probable que ce ne soit pas le cas et que chacun des élèves n'ait pas retenu la totalité de façon homogène.
    On peut faire confiance aux sensei pour transmettre dans les dojo un enseignement aussi proche qu'ils le peuvent de celui de O sensei MU, mais seul O sensei MU aurait pu nous transmettre son enseignement parfaitement... et quand bien même, nous n'aurions pas tous acceuillis cet enseignement de façon homogène... et si nous avions à le retransmettre ça deviendrait alors quelque chose de different de l'original que nous avons reçu, sans toutefois être faussé.
    O sensei considérait les énergies vitales comme inestimables car chacune étant unique, si elle venait à disparaitre, ce serait une perte irremplaçable. C'est à n'en pas douter un tel état d'esprit qui à fait naitre cet art martial où on ne charche pas à vaincre son adversaire mais plutôt à ne pas être vaincu par lui, afin qu'aucune énergie vitale ne soit perdue.
    Combien d'aïkidoka reçoivent l'enseignement de leur sensei dans cet état d'esprit ? Connaissant bien la question et en étant convaincu je dois pourtant avouer que ce n'est pas toujours mon cas.

    +

  3. #3
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    A ce sujet j'ai une question de gros néophyte. Je connais rien a l'aikido, mais j'ai u fait un peu d'histoire du japon dans le cadre de mes études et il m'avait ete dit que O sensei avait combattu dans les forces japonaises lors du conflit avec les russes a propos des kouriles. Le prof avait souligne que les arts militaires, en particulier le maniement de la baionette montée avait joue un role dans les evolution du createur de l'aikido.

    Donc ma question est la suivante. Comment un homme pratiquant le close combat a pu en venir a une discipline comme l'aikido?
    http://laguilde.vosforums.com

    "La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire, c'est sourire à la mort"

  4. #4
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    Le plus simple serait que tu lises un résumé de la biographie d'O sensei MU.

    En 1903, alors qu'il a 20 ans O sensei s'engage dans l'armée. Ayant déjà étudié le sabre de l'école yagyu-ryu et s'étant astreint à un entraienement physique intensif, il devint rapidement le meilleur dans tout genres d'éxercices et plus particulièrement le combat à la baïonette (juken-jutsu).
    Parallèlement il étudie le ken-jutsu shinkage-ryu et avec Maitre Tozawa de kito-ryu le ju-jutsu.
    en 1915 et 1919 il fait 2 rencontres majeures: il rencontre respectivement Maitre Takeda qui lui enseigne les secrets de daito-ryu et Maitre Deguchi qui lui enseigne comment maitriser son énergie spirituelle.
    Le décès de son père en 1920 le pousse a étudier plus encore avec Maitre Deguchi. En 1924 il part avec ce dernier au sein d'un groupe de pacifiste pour se rendre en mongolie ou japonais et chinois s'affrontaient, ils sont fait prisonniers. C'est en rentrant au pays que O sensei MU poursuivi son étude sur le budo, en 1925 naitra l'aïkido.

    Pour répondre à ta question, je dirais que Maitre Deguchi à une eu influence plus que déterminante sur O sensei quant à la naissance de l'aïkido. Me Deguchi était un mystique et son anseignement était surtout spirituel. Quand il fut libéré, O sensei maitrisait nombre de techniques de budo. Mais je pense que c'est réelment la démarche psychologique qui a donné naissance à l'aiïkido. O sensei s'est mis à ne considérer que la seule victoire est la préservation de la paix, et non pas d'avoir le dessus sur son adversaire. D'où le développement de cet art qui ne vise pas à vaincre mais plutot à soustraire la violence des relations humaines (idéalement). C'est ainsi qu'on peut expliquer que malgré des prises trés dures qui permettraient sans problème de briser les os de l'adversaire, l'aïkido pronent une immobilisation controlée, et toujours le moins de dégats physiques possibles.

    ++

  5. #5
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    Par défaut O Senseï : le guerrier

    A propos de cet épisode, il existe une photo

    "En 1924 il part avec ce dernier au sein d'un groupe de pacifiste pour se rendre en mongolie ou japonais et chinois s'affrontaient, ils sont fait prisonniers. C'est en rentrant au pays que O sensei MU poursuivi son étude sur le budo, en 1925 naitra l'aïkido."

    Au premier rang les japonais hirsutes, des cheveux et des barbes de plusieurs semaines et les chimois en armes sur des cheveaux. Le plus intéressant, c'est un tout petit bonhomme à l'avant les mains et les pieds enchainés (alors que tous les autres sont libres de leurs mouvements). Cet homme est O Senseï.

    Cette photo m'a marqué, il est vrai que le fait de tuer lui posait un problème et qu'il a réfléchi. Mais cette photo montre qu'il était aussi un guerrier mortellement dangereux... De nombreux aikidokas devraient médité sur cette photo avant de se lancer dans leur prestation de balerine.

    L'aïki n'est pas une discipline "non-violente" c'est un art martial et doit le rester!

  6. #6
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    Citation Envoyé par grosMulet
    D'où le développement de cet art qui ne vise pas à vaincre mais plutot à soustraire la violence des relations humaines (idéalement). C'est ainsi qu'on peut expliquer que malgré des prises trés dures qui permettraient sans problème de briser les os de l'adversaire, l'aïkido pronent une immobilisation controlée, et toujours le moins de dégats physiques possibles.
    ++
    Ca c'est l'illusion. Les os de l'adversaire ne cassent par car au dojo les adversaires sont des partenaires qui ont appris à se soumettre à la technique en limitant la possibilité de dommage physique.
    Dans la réalité de l'agression hors du dojo, un irimi nage ou un kote gaeshi feront des dégats plus ou moins importants car l'agresseur lui ne sait pas comment bouger. C'est une chose qu'il ne faut pas perdre de vue.
    O sensei MU a crée un art de paix mais non de complaisance et l'a toujours défini comme art martial et il ne faut pas l'oublier. La pratique a bien évolué en 20/25 ans et l'aspect martial trop souvent gommé ainsi que certaines pratiques (atemi waza et certaines formes d'attaque).
    AikiNinja

    Le grade est souvent liè à la compétence mais pas à la capacité d'appliquer cette compétence.

  7. #7
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    oui oui, vous avez tout 2 raison, l'aïkido est art martial est non une dance.
    toutefois il faut reconnaitre que même sur une entrée où on place un ou deux atemi qui sont généralement douloureux c'est surtout pour détourner l'attention et ainsi laisser le temps du placement pour la technique et éviter un contre, non pour abimé l'attaquant. l'ensemble de la manipulation aboutira à un adversaire qui chute ou un adversaire immobilisé, et dans la majorité cet adversaire ne souffira aucune blessure sévère (sauf malchance et autre chute dans une roseraie ou un ravin :lol: ) mais simplement la douleur d'1 ou 2 atemi. Dans le cas d'une immobilisation le combat sera même terminé sans qu'aucune violence ne soit même possible aprés celà, et uke et tori pourront alors discuter d'une solution non violente à leur different. la chute donne une suite possible au combat mais plusieurs chutes peuvent amener uke à réfléchir dans le bon sens....

    Si l'aïkido est un art martial il a surtout pour but la paix et non pas la victoire. c'est ce qui en fait un art martial si particulier. je ne suis pas d'accord qu'on en dise que ce n'est pas une discipline non-violente, elle est non-violente par essence, son but est d'amener un conflit qui a commencé par la violence dans une situation où on est débarassé de cette violence et où on peut alors régler le conflit de manière non-violente. Toutefois je suis entièrement d'accord pour dire que son contexte est l'ensemble des situations violentes

    Sur la photo dont Gaki parle O sensei n'avait pas encore poussé sa recherche du budo jusqu'au point de la naissance de l'aïkido mais était déjà un pacifiste... Sa maitrise de plusieurs formes du budo le rendait en effet malgré tout dangeureux pour ses adversaires... pour peu que l'envie lui en prenait de l'être.

    Il appartient à l'aïkidoka confronté à la violence hors du dojo de faire preuve de la même volonté qu'O sensei d'écarter la violence sans chercher à nuire particulièrement à son adversaire, du moins lorsque ce but peut être atteint sans danger pour lui-même. N'oublions pas que c'est dans ce sens qu'allait l'enseignement de O sensei et n'ayons pas la prétention d'éssayer de lui trouver une autre voie.

    Je suis d'accord avec Gaki quand il dit "prestation de danseur": trop souvent dans les dojos d'aïkido uke ne fait pas son travail, ce qui fait que tori travaille mal aussi. Les attaques se doivent d'être réalistes et potentiellement dangeureuses, tout comme les erreurs doivent être sanctionnées par des techniques de contre. Ramolir tout ça va aussi à l'encontre de l'enseignement d'O sensei. Les techniques d'O sensei visent à débarasser une situation conflictuelle d'une violence réelle et non d'un pseudo-violence ramolie qu'on ne rencontre que dans le contexte d'un dojo.

    Mais je pense vraiment que la riposte d'un aïkidoka qui reste dans l'optique de l'harmonie des énergies peut être efficace sans pour autant trop abimer son assaillant. Et je peux ajouter pour l'avoir pratiquer longtemps que la riposte d'un karateka qui fait preuve de toute l'explosivité (kime) souhaitée dans la pratique de cette voie est bien souvent dévastatrice, la violence n'est écartée qu'au prix d'une sur-enchère de violence. l'énergie de l'assaillant vaincu est opprimée et c'est ce que voulait éviter le plus possible O sensei. C'est aussi pour celà qu'a mon sens l'aïkidoka qui maitrise un adversaire ne devrait pas se considérer comme vainqueur (sauf contre la violence) et devrait rechercher le dialogue avec son assaillant pour régler le different de façon non-violente. A bien y réfléchir c'est ce que tout un chacun fait quand il est en conflit avec quelqu'un qu'il apprécie/estime/aime : la recherche du moyen d'estomper la tension et de favoriser le dialogue. O sensei propose une voie où l'amour de l'humanité (dans son ensemble) est présente, ce n'est pas un hasard.

    Bien sûr il est difficile de rester dans cet état d'esprit lors d'une situation violente, pour ma part j'ai déjà du mal pour le rester dans le contexte de la pratique au dojo, preuve que j'ai encore un long chemin à parcourir sur la voie, même lorsque mon niveau technique sera satisfaisant.

    +

  8. #8
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    Par défaut Réponse à Gros Mulet

    En fait, c'est terriblement égoïste! On n'achève pas ouké à l'entraînement pour ne pas se retrouver seul avec un club en faillite...
    Laisser une chance à ouké de se relever fait la différence entre le travail du dojo et le combat.

    "toutefois il faut reconnaître que même sur une entrée où on place un ou deux atemi qui sont généralement douloureux c'est surtout pour détourner l'attention et ainsi laisser le temps du placement pour la technique et éviter un contre, non pour abîmé l'attaquant. "

    Ok, mais si tu gères bien tes atémis tu n'auras pas l'occasion de discuter le coup avec ton ouké!

    "l'ensemble de la manipulation aboutira à un adversaire qui chute"

    La chute c'est le problème d'ouké, il choisit de terminer potablement les choses pour ne pas se vautrer. Le problème de Tori est d'exécuter proprement la technique pour amener Tori dans une situation connue et attendue dont il devrait pouvoir se sortir. L'intensité du travail et du controle de Tori variera avec le niveau d'ouké ...


    "Sur la photo dont Gaki parle O sensei n'avait pas encore poussé sa recherche du budo jusqu'au point de la naissance de l'aïkido mais était déjà un pacifiste... "

    OK, mais outre cet épisode, il y eu le tatami et le planché du dojo qu'il massacra quand en colère il planta un ken dedans ... Après la mort d'un élève ( merci aikininja ), le refus de pratiquer en démonstration devant la famille impériale: "ne pas pratiquer à fond et tuer ses oukés aurait-été un mensonge"; donc il déclina l'invitation jusqu'à ce qu'on lui dise de mentir ... Il y a plusieurs indices qui laissent à pensé que son "pacifisme" n'avait pas forcément la même odeur que celui qu'on lui prête aujourd'hui.

    Et après-tout on s'en tape le coquillard! L'important c'est la vision que chacun développe, dans le respect de la forme martiale. La dimension philosophique ou spirituelle que l'on y met touche à la liberté de chacun.

    Ce qui me fait hurler dans l'attitude des différentes fédés c'est le nivellement de l'enseignement vers le bas. Il faut vraiment attirer le client! On cherche la rentabilité dans le nombre de dans décernés par année, on abandonne les armes jugées trop fastidieuses par les pratiquants qui désertent les entraînements. Sans compter les clubs ouverts à la hâte par des shodan ou même des ikkyu pour « faire de la présence ». Je pense qu'il est temps de recentrer les clubs autour de la pratique et laisser les affaires au businessmen du secteur privé. Et si il n'y a plus autant de nouveaux pratiquants, TANT PIS!

  9. #9
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    C'est vrai...
    Ce que tu me dis là me fait penser à certaines anecdotes que j'ai des stages que j'ai suivi (le cas typique où tu fais ta technique en dynamique et le uke de te dire "eh mais vas-y molo stp" ou l'inverse où tu fais une attaque un peu agressive -genre un tsuki potentiellement dangeureux- et le tori de te dire "ah ouais mais si tu fais comme ça euh...").

    :lol:

    euh koi, un art martial ?

    +

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