A la lecture de quelques interventions, il semble que certains pratiquants qualifient tel art martial de "non-violents" et in extenso, d'autres de "violents".

Attention, je ne parle pas de sport de combat, où l'agressivité peut être nourrie pas la compétition et donc l'appât de trophés.

Donc, cette perception de violence se situe-t-elle dans le chef de l’esprit du pratiquant ou bien dans les techniques préconisées contre une agression ?



Pour moi, c’est avant tout l’agression qui est qualifiée de violente.
La réponse à celle-ci ne l’est pas nécessairement ni en Aïkido, ni en Karaté.

Un karatéka peut répondre à une agression physique par un tsuki ou un mae-geri sans état d’esprit violent.
La violence est donc la conséquence, pour l’agresseur, de la réponse. (nez cassé, mâchoire fracturée, etc.)
Or la conséquence d’une réponse par une technique d’Aïkido (koshi nage, Irimi nage, kote-ineri) peut être également violente si l’agresseur ne sait pas chuter (en général c’est le cas), poignet fracturé, clavicule démise, etc.

Conclusion, je ne vois pas en quoi un art martial peut être qualifié de plus violent qu’un autre.

Ne voyez aucune agressivité dans mes propos, j’attends vos opinions, non des relents de susceptibilités