Parmi les différents temples du Japon, certains sont dits bouddhiques, d'autres shinto quoique la différence entre ces deux genres soit souvent extrêmement mince. Une idée reçue est que la présence du tori à l'entrée de la terre consacrée du temple, signalerait l'entrée d'un temple shinto et non bouddhique... Les connaisseurs apprécieront l'exactitude d'une telle assertion...
Par ailleurs, il existe une myriade de dieux mais du lot, se dégagent des vedettes, divinités utilitaires (tel Daikoku, le bien aimé des commerçants) qui se voient co-patronner tel ou tel temple, ou des dieux inférieurs maîtres d'influences magiques (souvent à la campagne mais aussi par-ci par-là dans les grandes villes) qui se trouvent attribuer des temples en propre. Je veux parler ici des temples du renard blanc (inari) dont on prétend qu'il ne faut jamais en détruire un, une fois qu'il a été construit sous peine d'attirer sur sa tête la vengeance de cette divinité jalouse.
C'est ainsi un plaisir d'apprendre quel est le fait historique ou la légende qui a présidé à la construction d'un temple, mais il en est un sur lequel il ne faudrait jamais tomber: le temple de Bimbogami . En aviez-vous déjà entendu parler ?