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Sujet : Recherche un forgerons, pour Katana!

  1. #1
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    Par défaut Recherche un forgerons, pour Katana!

    Bonjour,
    Je recherche un forgerons, pour me faire forger un katana, a l'ancienne, et personalisé! Je part pour Tokyo dans quelque temps, et j'ai possibilité de m'eloigné d'une 1 journé de trajet (transport en comun) de tokyo au maximum!
    Si qqun a une bonne adresse dans les environs de Tokyo, je suis preneur!
    Merci d'avance

  2. #2
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    pas la peine de rêver, tu auras un sabre déja forgé en magasin.

    Trouver et se faire forger un Katana au japon demande plus de temps et surtout de connaissance.

    en revenche en France tu peut en trouver.

    que souhaite tu comme Katana, quel est ton budget ?
    Cordialement,
    Ryushi Zenshiro

    Shiru mono wa iwazu, iu mono wa shirazu

    Ja ne

  3. #3
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    Au Japon, ça risque d'être difficile et hors de prix si tu ne safisfais pas à toutes les garanties (austères...) du maître-forgeron.
    En revanche, en France, une petite poignée d'hommes forgent selon les techniques traditionnelles exactes et exigentes.
    Le meilleur à ma connaissance est Dominique Bargiel, qui travaille dans l'Aveyron. Il doit avoir un site, dont j'ignore l'adresse.
    - Sire Ujisato, Daimyô du Clan Takeda -

    http://www.clan-takeda.com
    Ujisato@clan-takeda.com

  4. #4
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    Mon budget est a 10 000 euros a peu prés, mais a ce prix je recherche vraiment quelque chose d'unique! (C'est pour ca que je penser a le faire forger...) Je precise, je part etudié l'aikido a l'aikikai pdt 6 mois, ne pent tu pas que la bas, quelqu'un, qui connais quelqu'un... qui serai forgerons ?! est-ce probable, ou vraiment devenu trés rare ?

  5. #5
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    Je connais bien l'aveyrons, je te remerci pour cet info, je vais prendre contact avec cette personne, elle saura surement m'aiguillé au mieu pour ce que je recherche!

  6. #6
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    A ton service .
    Autant que je sache, Bargiel est un vieil ours reclus et taciturne dans la grande tradition, mais il forge des sabres sur commande, et je ne doute pas que vous puissiez vous entendre, surtout au vu de ton budget.

    Un article sur la forge du Katana, si ça peut vous intéresser.
    c'est un peu long, mais je le crois intéressant...

    La forge du Katana
    Lame du Guerrier


    Au XII° siècle, les forgerons japonais, qui exportent déjà leurs précieuses lames d’acier jusqu’en Chine depuis la haute antiquité, mettent au monde une arme redoutable : un grand sabre courbe au tranchant unique. C’est bien d’une naissance qu’il s’agit, car cette arme, sans doute l’une des plus parfaites jamais conçues, n’a rien moins pour destin que d’incarner l’âme du pays tout entier. Au tréfonds des sombres reflets de l’acier luisent les grandes heures de l’Empire, la bouleversante quête de l’homme véritable que mèneront les Samouraï au cours d’un millénaire éclairé par leur lumière ou englouti dans leur ombre. A l’instar de ce clair-obscur saisissant qui accompagnait ceux qui le portèrent dans la fureur des batailles comme sous les frontons impérieux des gracieux palais, le sabre japonais est tout autant un instrument de destruction qu’une voie vers la transcendance, un fil acéré où court l’étroit chemin entre la vie et la mort. C’est pourquoi sa forge sublime la technique prosaïque pour atteindre à la grâce divine d’un art

    Un esprit sain dans un corps pur

    Avant que d’entamer la longue marche qui conduira le maître à cet absolu, celui-ci se doit de purifier son âme. Ce n’est qu’après des heures de profonde méditation et les ablutions rituelles que le travail peut débuter.
    La première étape consiste à réduire l’acier, c’est-à-dire à obtenir quelques onces du métal recherché par la fusion du fer brut et du carbone. Selon ses moyens et sa réputation, le forgeron dispose d’un modeste bas fourneau ou du grand four de forme rectangulaire appelé tatara, qui permet la réduction d’une demi tonne de minerai. Il ne résultera de cette alchimie qu’une bonne centaine de kilogrammes d’acier propre à la forge, une fois écartés les résidus de fonte, sous l’œil vigilant du maître.
    Ce métal porte le nom de tamahagane. D’aspect mat et velouté, au grain très marqué presque comparable à la céramique, il présente des caractéristiques esthétiques et mécaniques absolument sans égales, qui jouent pour bonne part dans la qualité mortelle du katana. En outre, la vaste gamme de tons et contrastes obtenus délibérément ou non au cours du polissage tient lieu de véritable grammaire minérale sujette à des lectures mystiques extrêmement codifiées, qui participent d’un imaginaire du sabre résolument ancré dans la religion Shinto.

    La réduction s’achève par le raffinage, dont la durée s’étend sur une ou deux journées. L’objet est ici de purifier le métal par l’expulsion des dernières scories. Puis la loupe, le lingot brut, est aplatie sous la forme d’une mince plaque, chauffée au rouge et trempée une première fois. Celle-ci est ensuite brisée au marteau en fragments dont la teneur en carbone est variable. Cette opération est destinée à dégager deux éléments distincts et complémentaires : le kawagane et le shingane, qui sont comme les os et la chair de l’arme, à ceci près que les valeurs sont ici inversées. En effet, comme l’épée du chevalier d’Occident, le sabre du Samouraï est constitué d’un cœur d’acier doux, le shingane, gage d’une flexibilité relative mais vitale de la lame, enserré dans une trousse d’acier dur qui en assure la résistance : le kawagane. Rappelons que l’acier est l’alliage du minerai de fer à une très faible proportion de charbon. Plus cette dernière est importante et mieux le métal résiste au choc. Mais le corollaire naturel à cette dureté est sa fragilité une fois le point de rupture atteint. C’est pourquoi un noyau plus souple, qui permet à la lame de plier sous l’impact pour en absorber l’onde de choc destructrice, a toujours été la marque des armes de qualité. Pour le guerrier, une épée brisée est un signe aussi limpide que son propre arrêt de mort.

    Les deux trousses, tendre et dure, sont ensuite recouvertes d’un linge imbibé d’eau argileuse mêlée à de la cendre de paille qui les protégera de l’oxydation à chaud lors du martelage. Il convient maintenant d’insuffler une âme à ce corps sans vie. La forge véritable peut désormais commencer.

    Biseau affûté

    Après l’obtention de deux lingots homogènes vient le moment du repliage. Les ébauches sont ainsi chauffées afin de les amollir, puis pliées et repliées encore, sans relâche, des centaines de fois successives, de manière orthogonale si le maître souhaite que la trousse acquiert la structure dite itame, semblable à des nœuds métalliques sans cesse aplatis l’un sur l’autre, ou bien longitudinale dans le cas du masame, l’autre option la plus répandue. Le choix de l’une ou l’autre est essentiellement fondé sur des critères esthétiques, et dépend de l’école de forge ou des vœux du commanditaire.

    De la masse est alors dégagée la matrice de la lame : le sunobe. Celui-ci est donc constitué d’une enveloppe dure recouvrant un cœur en acier doux. Après soudure du noyau à sa coque, le lingot obtenu est étiré de cinq à six fois sa longueur, soit trois shakus, trois pieds, ce qui équivaut à un peu moins d’un mètre si l’on souhaite réaliser un sabre long, du type katana ou tachi. Le sunobe est chauffé puis frappé sur un seul flanc, en biseau, depuis la pointe, le kissaki, jusqu’à la soie limée, le nakago, qui viendra se loger au creux de la tsuka, la poignée de l’arme. Ce martèlement asymétrique va conférer à la lame sa légère courbure, et augmenter la densité graduellement le long du tranchant.

    Au terme de la forge proprement dite, qui représente naturellement une somme colossale de travail pouvant s’étaler sur des mois entiers pour les armes les plus précieuses, vient l’heure de la trempe.

    Une sélection guère naturelle

    Jusqu’à présent, les diverses étapes exposées dans l’élaboration d’une arme blanche d’excellente qualité n’avaient rien de fondamentalement particulier aux artisans japonais, hormis le fait que ces derniers y apportent un souci de perfection qui se manifeste là aussi par la notion de Voie à part entière. Les maîtres qui forgeaient les épées des princes du Vieux Monde usaient également de cet alliage entre aciers durs et tendres. Quant aux forgerons arabes, ils n’auraient rien eu à envier à leurs contemporains d’extrême Orient, eux qui mettaient un soin amoureux à replier encore et toujours les lames de leurs cimeterres jusqu’à mettre au point le célèbre Damas qui fait toujours école de nos jours auprès de couteliers des plus renommés.

    C’est la trempe qui fait en vérité la formidable efficacité du katana. Elle est dite sélective, en ce qu’à la différence des techniques employées par leurs pairs de nos contrées, les maîtres nippons ont conçu une arme dont le fil seul, figé à plus de huit cent degrés, demeure inaltérable.
    Le trempage consiste à chauffer à blanc la lame avant de la plonger toute entière dans l’eau fraîche, ce qui produit un choc thermique ayant pour effet de cristalliser instantanément le métal auparavant porté à incandescence. Une fois refroidi aussi brutalement, l’acier est infiniment plus dur à travailler, et plus résistant que jamais. La caractéristique d’un sabre japonais réside dans les cinquante degrés qui séparent la température de trempe du tranchant de celle du dos de la lame. Ce dernier est en effet enduit d’un savant mélange de cendre et d’argile, réfractaire à la chaleur, qui lui conservera sa souplesse à l’inverse de l’extraordinaire dureté du tranchant, trempé lui sans la moindre protection. La décoction est appliquée le long de la ligne de trempe, le hamon, de façon rectiligne, ou selon des figures variées, la plus commune étant à la semblance de vagues. Ce sont ces subtiles iridescences, plus ou moins perceptibles, courant sur sa lame acérée, qui donnent au sabre japonais son aspect unique.

    La trempe sélective, qui fait redondance avec l’emploi des deux aciers à teneurs carburées différentes, augmente considérablement la résistance d’ensemble de l’arme en lui garantissant à la fois la flexibilité et l’intégrité de sa structure, mais surtout une exceptionnelle solidité au point d’impact.

    Encore faut-il rester poli…

    L’enfant est désormais venu au monde. Il faut encore lui enseigner les bonnes manières. C’est l’œuvre du polisseur, bien souvent un autre artiste dont la tâche tient autant de la philosophie que de l’artisanat*. Polir une lame de katana requiert adresse et patience, mais plus encore, c’est l’âme du guerrier qui apparaît bientôt à mesure que les pierres abrasives, au grain de plus en plus fin, éclairent les sombres veines du corps de métal. Au Japon médiéval, le Samouraï qui laisse la rouille piquer la peau froide de son sabre est frappé d’opprobre, indigne de son rang et bien incapable de comprendre l’exigence infinie de la Voie qu’il prétend suivre.
    C’est pourquoi le polissage est effectué avec une attention méticuleuse, et renouvelé par la suite aussi souvent que nécessaire en ces temps où le combattant ne tire que trop souvent sa lame, l’exposant de fait aux menaces de la guerre et des intempéries.

    Avant que d’être enfin livrée à son heureux possesseur final, la lame passera en d’autres mains, et se verra assortie d’une tsuba, la garde, et scellée à sa tsuka, la poignée, au moyen du mekugi, une modeste cheville de bambou qui maintient pourtant solidaires ces trois éléments, faisant office de véritable clé de voûte de l’édifice. Le guerrier coquet y adjoindra une paire de menuki, de superbes bien que minuscules ornements finement ciselés, lovés au creux du laçage de soie de son arme, et supposés lui assurer une meilleure prise en main.

    C’est maintenant au Samouraï de choisir le destin de l’enfant qui sommeille, impatient, dans son fourreau de bois laqué, la saya. S’il est un fils des époques troublées, il goûtera bientôt au sang, à moins que son maître ne soit le premier à mordre la poussière. S’il parcourt au contraire les chemins paisibles de l’ère Edo, dès l’aube du XVII° siècle**, il tiendra sans doute bien plus d’un signe extérieur de richesse, superbement ouvragé, donneur de mort au repos, symbole d’un passé sanglant néanmoins presque révolu.

    Grandeur sans décadence

    De nos jours, une poignée d’hommes de par le monde perpétue cet héritage, et s’échine à réaliser des armes en se conformant scrupuleusement à ces méthodes qui n’ont pour ainsi dire pas évolué durant un millénaire.
    Au Japon, quelques maîtres continuent a forger des katana entièrement à la main, dans la grande tradition, même s’il en coûtera une somme conséquente à celui qui souhaiterait s’en procurer un. Mais à la réflexion, ce bien, presque cette œuvre, qui pourra traverser les âges pour peu qu’il ait la chance de tomber entre de bonnes mains, n’est-il pas infiniment plus précieux qu’une de ces voitures de luxe aux lignes éphémères ?
    La notion de patrimoine ne recouvre pas le même sens au Pays des Dieux, et le terme particulier de « trésor national » s’applique aussi bien à la lame d’un vénérable Daimyô du passé qu’à la personne d’un maître bien vivant.
    L’antiquité au sens où nous l’entendons en Occident n’a qu’une valeur toute relative au Japon, et une arme réalisée pour quelque senseï peut avoir autant de prix qu’un sabre vieux de plusieurs siècles. Encore faudra t’il que l’insolent candidat à la possession d’une lame authentique sache convaincre l’inflexible forgeron qu’il entrevoit bien tout ce qui palpite, de ténèbres et de lumière, sous la surface froide et bleutée.

    La Voie du Sabre n’est qu’un éternel cheminement…

    *NDLA : Lire à ce sujet le chapitre intitulé « Le polisseur d’âmes », dans la biographie romancée de Miyamoto Musashi, « La Pierre et le Sabre », de Yoshikawa Eiji.
    ** Voir l’article consacré à la bataille de Sekigahara.
    A lire, entre autres, sur le sujet : « Les japonais et le sabre », de Yoshimura Kenichi.


    Ujisato

  7. #7
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    Salut a tous.

    Pour l'adresse de Dominique Bargiel voir :

    http://perso.wanadoo.fr/paul.gonzalez/un%20ami.htm

    A+ Omote
    Tout le monde peut participer, il n'y a pas de mauvaises reponses car qui dit reponse dit recherche, donc accumulation de savoir.

  8. #8
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    Son nouveau site en 2005

    Je vous tiendrais informé de l'avancement des travaux

    Petite info pour Dominique, faut pas être pressé bien sur

  9. #9
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    Merci pour tte ses infos, je recherche actuellement dans toute les directions proposé ! Je suis ouvert a toute autre remarque!
    Je vous tiendrais au courant !

    Amicalement

  10. #10
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    dans notre dojo de ninpo ont a contacter un forgeron japonais parlent l anglais si vous voulez plus d information dite le moi

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