La valse des Premiers Ministres

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Après la longue période Abe, la valse des Premiers Ministres est en passe de reprendre au Japon. Son successeur, Suga Yoshihide, serait prêt à renoncer au pouvoir, après les élections du 29 septembre. A l’image de l’Italie, l’archipel devrait donc encore connaître un nouveau dirigeant, toujours issu du même parti. L’actuel Premier Ministre a été grandement critiqué pour sa gestion de la pandémie, marquée par beaucoup d’indécision et un grand retard dans le lancement de la vaccination. Il a hier affirmé ne pouvoir affronter tous les problèmes et se concentrer sur l’aspect sanitaire de la crise. Si la situation se confirme, Suga Yoshihide n’aura dirigé le pays qu’un peu plus d’un an.

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Kishida Fumio, ministre des Affaires Étrangères de 2012 à 2017, devrait devenir le prochain Premier Ministre. Lors du vote interne de son parti il a obtenu 249 voix, laissant loin derrière son principal adversaire qui ne recueille que 170 suffrages.

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Les observateurs de la politique au Japon s’accordent pour dire que l’ancien Premier Ministre, Abe Shinzo, et Taro Aso, continueront de tirer les ficelles en coulisses. Ils sont d’ores et déjà à la manœuvre pour faciliter l’accession au pouvoir de Kishida Fumio.

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Kishida Fumio devient donc Premier Ministre aujourd’hui. Son cabinet comporte 20 membres dont 3 femmes, pour une moyenne d’âge de 61 ans. Âgé de 64 ans, il est considéré comme un libéral modéré qui devrait avoir un rôle stabilisateur. Ses dossiers les plus importants seront ceux des relations dégradées avec la Chine, d’une économie en stagnation et du traitement de la pandémie, vivement critiqué au Japon.

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Le centième Premier Ministre du Japon a prononcé la dissolution du Parlement. Des élections législatives auront lieu le 31/10.

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Les récentes élections ont clairement donné la victoire au parti conservateur au pouvoir. Certains analystes estiment que l’assassinat d’Abe Shinzo a été un facteur décisif dans ce relativement large succès. Très peu de changement donc pour la politique japonaise, tant au niveau national qu’à l’international.

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Kishida Fumio annonce aujourd’hui quitter le poste de Premier Ministre, dès le mois prochain. Il renonce donc à une réélection qui s'annonçait délicate, notamment en raison d’une économie stagnante et d’un coût de la vie en hausse. Son parti, le LDP, qui gouverne presque sans interruption depuis plusieurs décennies, devrait néanmoins voir son remplaçant issu de ses rangs.

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Ishiba Shigeru, 67 ans, est officiellement nommé Premier Ministre. Ce cacique de la politique japonaise prévoit d’organiser des élections législatives anticipées et s’attaquer aux problèmes économiques sans délais. Une lourde tache l’attend également sur le plan diplomatique, au regard des tensions avec certains de ses voisins régionaux.