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Sujet : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

  1. #1
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    Post L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Bonjour à tous j'ouvre ce poste pour des renseignements.

    Je suis actuellement en brevet de maîtrise en boulangerie et aimerai par la suite ou dans quelque temps ouvrir une boulangerie française artisanal.

    Cependant il me reste des questions sans réponse:

    -doit-on avoir un entreprise en France pour en ouvrir une au japon?

    -Y'a t'il des organismes d'aide pour ce qui est de création d'entreprise au japon ou en France pour l'étranger?

    Sûrement d'autre questions vont ce rajouter au fur et à mesure.

    Merci de bien vouloir m'éclairer.

  2. #2
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    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Bonjour,

    - non
    - si vous faites allusion à l'ambassade de France, à partir du moment où vous ne leur demandez pas quelque chose qui dépasse la météo du jour, ça devrait aller (autant dire qu'ils ne sont d'aucune aide)
    Je ne sais pas niveau organismes d'aide, mais démarrer sa boîte reste globalement assez simple.

    Il y a différents types de visas, et celui qui vous serait nécessaire n'est accessible qu'avec 10 ans d'expérience ou quelque chose comme ça.
    Il y a tellement de sujets tant en français qu'en anglais qui traitent de cet aspect que vous devriez faire une recherche plus approfondie (ce forum et les moteurs de recherche).
    Les questions maintes fois posées ont rarement des réponses.

    Bon courage =)

  3. #3
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    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Mon projet et pour les environs de 2020 j'aurais donc 10 en comptant les années d'apprentissage qui sont pris en compte je crois.

    Je demanderaisuis plus tard pour les questions très précise quand l'heure seras venu pour le moment je m'informe dans les grandes lignes


    Merci pour ta réponse.

  4. #4
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    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Bonjour Welkin,

    Ouvrir une affaire au Japon n'est pas très compliqué, l'un de mes amis l'a fait sur Fukuoka...mais c'est spécial...

    Il te faut déjà savoir quel type d'entreprise tu voudrais créer, le Japon en reconnaissant trois:
    -kabushiki kaisha, l'équivalent de notre S.A., pour laquelle il faut apporter au moins 10 millions de yens de capital, soit près de 100 000€ .
    -goudou kaisha, l'équivalent de notre S.A.R.L. avec un capital de 3 millions, 30 000€, taxe de 6000 yens et cela prend un mois.(c'est ce qu'a choisi mon ami, mais en e-commerce)
    - l'auto entreprise, bien plus souple et simple à créer mais en responsabilité non limitée...

    A mon avis, un commerce devrait entrer dans les catégories goudou ou kabushiki kaisha.

    Pour un commerce en alimentation, de bouche,profession réglementée, je sais qu'il faut un titre reconnu par le Japon , 10 ans d'ancienneté et les exercer en PVT n'est pas possible.L'idéale serait de te faire engager par une chaine japonaise de boulangerie pâtisserie qui accepterait de remplir un COE (certificat d'éligibilité) te permettant d'obtenir un visa travail...
    Tu pourrais tenter un PVT, prévoir son financement, sur place tenter de démarcher les boulangeries(un boulanger français, diplômé en plus,cela peut être intéressant...(?)).Tu ferais ainsi ton trou, petit à petit...

    Si tu as de bons moyens financiers, de quoi démarrer, tu peux tenter la demande du visa investor business manager, mais reste le problème de la profession réglementée...mais là, c'est (un peu) une question de moyens $$$$$.Et on oblige de toi un chiffre d'affaire de 5 millions par an pour le renouveler...

    Tu devras peut être recourir aux services d'un conseil juridique en création d'entreprise, un shihoshoshi...

    Tu peux aussi te rapprocher d'un groupe français de boulangeries pâtisseries présent au Japon et postuler pour un poste...

    Et avant toute chose, il te faudra un bon niveau de langue japonaise, ou au moins d'anglais.

    Je ne voudrais pas doucher ton bel enthousiasme, mais , les boulangeries sont nombreuses au Japon et pas qu'à Tokyo...Tu devrais raisonnablement y trouver un emploi, mais en ouvrir une...pense bien ton projet, étudie bien le marché.

    Je te souhaite, en tout cas, de réussir. Avec amitiés.

  5. Les 3 utilisateurs suivants ont remercié Olrik pour sa contribution:

    Iriakun (14/11/2016), kuritsuko (13/11/2016), munchou (14/11/2016)

  6. #5
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    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Sujet traite XXXXX fois, la fonction recherche du forum et google repondent a 80% des questions donc faut etre precis.

  7. L'utilisateur suivant a remercié Iriakun pour sa contribution:

    Mehdi (20/11/2016)

  8. #6
    Senior Member Avatar de Pascal
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    0
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    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    Bonjour!

    Sujet traite XXXXX fois, la fonction recherche du forum et google repondent a 80% des questions donc faut etre precis.


    Oui, mais en raisonnant de cette façon, on peut fermer le site parce que toute question a sa réponse sur les milliards
    de pages existantes.
    MAIS: toutes les réponses ne sont pas forcément à jour, ni forcément justes.
    En ce qui concerne la Kabushiki, il n'est pas nécessaire de mettre 10 millions. Il est possible depuis 2005 de créeer
    une Kabu avec 1 yen de capital. Dans le passé, il était également possible de démarrer sans rien sous réserve de porter
    le capital à la valeur requise dans un délai dont n'ai plus le souvenir. Je crois que c'était 3 ans. Mais les choses ont
    peut-être changé. Par contre, pour ouvrir une boulangerie, il faut un lieu adéquat et un four (2 500 000 yens), un
    pétrin (500 000 yens), et probablement diverses babioles, table de travail (pro), moules divers, étagères de vente, etc...
    Source ce ces chiffres:
    http://www.remacom.com
    Donc tant qu'à faire, vous économisez de quoi acheter le matériel, vous définissez un capital qui correspond à la somme
    de ce matériel, vous créez l'entreprise avec ce capital et vous payez le matériel avec l'argent du capital qui est sur le
    compte.
    Autre solution: vous créez avec un capital à 1 yen, puis vous prêtez vous-même l'argent à votre entreprise.
    L'avantage est évidemment que quand votre entreprise vous rend l'argent, vous ne payez pas de taxes dessus.


    Juste pour info:
    - les taxes sont plus faibles si le capital est inférieur à 10 millions.
    - on est exonéré de TVA tant que le chiffre d'affaires ne dépasse pas 10 millions. C'est à dire qu'on
    peut la facturer, mais on ne la rend pas à l'État.

    -doit-on avoir un entreprise en France pour en ouvrir une au japon?
    Non

    -Y'a t'il des organismes d'aide pour ce qui est de création d'entreprise au japon ou en France pour l'étranger?


    Pour la France, ne dites donc pas de bêtises: les aides, ça vient de l'état directement ou indirectement. Quel serait
    l'avantage de vous financer partiellement votre entreprise au Japon avec de l'argent des taxes françaises? Nous parlons
    bien d'une boulangerie ici, hein?
    Si c'est une entreprise française, l'avantage est évident. L'aide est un investissement qui débouchera sur une entreprise
    qui potentiellement gagnera de l'argent et paiera diverses taxes.

    Au Japon, oui, il y a des aides. Mais autant vous dire que ce n'est pas facile. Je mendie de temps en temps des aides à
    la recherche aux organismes gouvernementaux. Mais il faut passer tellement de temps pour monter un dossier qu'il
    est plus facile je pense de travailler d'abord pour avoir cet argent.

    Exemple typique dans mon domaine:
    Aide à la recherche pour N entreprises (typiquement 40 ou 50 PME). Enveloppe globale: 100 millions de yens.
    Financemement à 50%, ou 2/3 quand on a de la chance. C'est à dire que pour récupérer 2 millions, il faut
    d'abord en dépenser 3. Ah oui, commençons d'abord par cela: on ne vous signe pas un chèque en blanc avant de
    commencer, on vous rembourse une partie de ce que vous avez dépensé à la vue du rapport final.

    La galère:
    - On est obligé de faire des appels d'offre pour tout. Bon, appel d'offre, n'exagérons rien, il y a aussi des devis
    concurrents (je ne sais pas comment on dit aimistumori en français). Pour chaque achat, vous devez avoir au moins
    2 devis. Il n'y a aucune limite inférieure. Donc même pour acheter un crayon de papier: 2 devis. Donc on utilise
    cela surtout pour des achats importants.
    - On peut dépenser moins, dans quel cas on ne touche que la part correspondante. Exemple, vous décrochez
    une aide sur 3 millions remboursée aux 2/3. Vous dépensez 1,5 millions seulement -> vous serez remboursé
    évidemment de 2/3 de 1,5 millions seulement. Enfin c'est du moins logique.
    - On est obligé de faire des démarches à l'office des impôts pour avoir un certificat comme quoi on les paie,
    et différentes démarches qui n'en finissent pas.
    - Attention: quand on demande une subvention, on n'a aucune garantie de l'obtenir.
    - De plus, il est possible que la subvention soit revue à la baisse. J'en ai eu une comme ça. Quelque chose de très
    local. Il y avait 5 entreprises sélectionnées dont la mienne, et finalement ils en ont sélectionnée une 6ème. Probablement
    un fils à Papa local. Donc amputation de 1/6 de ce qui m'était alloué à l'origine.
    - Il faut aussi préparer une présentation du projet, et à la fin faire une autre présentation sur les résultats.
    Exemple, vous obtenez 2 millions (sur 3 dépensés), mais il faut tenir cette comptabilité (je parle non seulement de
    la compta, mais du temps
    passé à demander des devis, de les archiver dans le rapport final, etc...). Disons une
    dizaine d'heures par semaine.
    - En parlant de devis. En général quand je demande un devis, c'est par mail. Pour une subvention, tous les devis
    doivent être sur papier à en-tête de l'entreprise, avec tampons et tout.
    Si le projet dure 6 mois, ça fait donc 500 heures. Pour gagner 2 millions, ça fait du 4000 yens de l'heure
    dans la mesure où vous considérez que la préparation de vos diverses présentation ne vaut rien...

    Quand on cumule le temps passé, on s'aperçoit donc que le gain est extrêmement faible, surtout que c'est un coup
    de poker. Il est possible de tout faire comme il fallait et d'être refusé non pas parce qu'on est mauvais, mais parce
    que les 40 subventions ont été allouées à meilleur que soi. J'en ai décroché quelques unes, mais il faut vraiment
    y passer beaucoup de temps, donc il vaut mieux être au courant de la difficulté.
    Donc pour en revenir à la boulangerie, au lieu de demander des aides, cuisez des croissants, c'est plus efficace.

    Voilà.

    Pascal



  9. L'utilisateur suivant a remercié Pascal pour sa contribution:

    munchou (17/01/2017)

  10. #7
    Member
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    décembre 2016
    Lieu
    nishinoshima
    Messages
    38
    Merci
    9
    Remercié 2 Fois dans 2 Messages

    Par défaut Re : L'ouverture d'une boulangerie française au Japon

    merci Pascal pour tes reponses .Je suis actuellement sur un petit projet de restaurant et je trouve que la chambre du commerce est un bon support ,aide a obtention d un credit ,comptabilite et aide statut de la societe. l organisme JETRO nous donne des infos sur les lois et reglementations pour s implanter au japon document en francais.


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