C'est un peu de la généralisation/caricature, je veux bien l'admettre.Envoyé par Bago
Pas de sources, juste l'observation.
Mais si vous avez un ressenti différent, partagez !
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
C'est un peu de la généralisation/caricature, je veux bien l'admettre.
Pas de sources, juste l'observation.
Mais si vous avez un ressenti différent, partagez !
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Matou je l'ai vu cette video des sa sortie et d'ailleurs y en a d'autres de la meme chaine qui sont plutot sympa...pas de conception judeo-chretienne etc. et de jugement.C'est bizarre mais j'ai envie de dire presque 100% a la premiere question de ta video
Je viens de changer de boulot et apres une semaine de boite, en nomikai ma collegue me dit le plus gentiment du monde: tu veux pas venir chez moi, mon mari est pas la ce soir! Elle s'est mariee il y a moins d'un an
Evidemment j'y suis pas alle et le lendemain m'envoyait un tout aussi joli message sur Facebook: je me souviens plus de ce qu'il s'est passe hier soir...
Enfin bref, comme disait Bordeau Chesnel: nous n'avons pas les memes valeurs.
Quel tombeur ce Goma!!! ^_^
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Ca reste quand meme difficile d'evaluer en fait. Et pour les francaises alors ?
Peut on aveuglement assumer le fait que les francaises savent cuisiner par rapport aux japonaises ?
Hum, j'aurais tendance a dire oui car faut dire qu'avec l'abondance des combinis et ses bentos,
c'est facile de ne plus avoir besoin de cuisiner..
Et puis, il y a aussi tous les petits restos disponibles dans ta rue en 2 secs.
En fait je me rend compte que l'infrastructure japonaise (combinis + petit restos)
fait que cuisiner de soi meme n'est peut etre meme plus necessaire.
Je parle des grandes villes hien. Ce serait bien de savoir comment ca se passe a la campagne.
Quand tu n'as pas l'infrastructure qui va bien (un combini a 3 km, pas de resto a 5km, etc..),
je pense que ca te force un peu plus a cuisiner par toi meme.
Iriakun, j'ai deja entendu plein de fois que pas mal de japonaises ne savaient pas cuisiner, mais toujours d'un point de vu d'un mec.
Quand je disais que c'etait interessant, c'est plutot d'avoir l'avis d'une femme qui etait interessant en fait.
Car la veritable question c'est pourquoi elles ne veulent pas ?
Et j'ai tendance a penser qu'elles diront jamais vraiment la veritee aux hommes.
En revanche pendant les 女子会 il y a peu etre moyen de savoir lol. C'est pour ca que je voulais avoir l'avis d'Eve.
Je peux comprendre qu'on ai pas la motivation de cuisiner quand on a un taff de ouf, qu'on rentre tard etc..
Mais dans la vie d'une femme au foyer (qui est une tache difficile hien faut pas croire),
je pensais que la cuisine faisait partie des taches, non ?
La question est donc est-ce vraiment de la pur flemme ?
Ou bien, l'infrastructure dans lequel on vit fait que cuisiner ne devient finalement plus necessaire.
Bago...
早起きは三文の徳
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Si aller aux putes ou se taper une petite naïve de 20 piges en France ne seraient pas considérés comme de la tromperie, je me demande bien si les chiffres seraient les mêmes.
Allez, c'est cadeau:
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Bonjour!
Se marier pour avoir un visa, c'est la pire des méthodes. C'est la méthode du castor (1),Il y a aussi le fait de vouloir décrocher le visa de travail japonais rapidement
mais c'est assez peu glorieux. En plus, si on se retrouve dans les "pièges" sus-évoqués,
il ne faut pas se plaindre
(1) Le castor est connu pour bâtir sa maison avec sa queue.
Bon, je conçois que pour un Syrien qui veut absolument fuir son pays immédiatement, ce
soit une méthode raisonnable et plus simple que passer par la case réfugié, mais pour tous
ceux qui viennent de pays en paix, essayer de mériter la permission de travailler me
semble une affaire d'amour-propre ou même d'honneur.
Ça sent le vécu.japonaise super open sympa mignonne blabla....RDV/sport en chambre regulierement/relation
serieuse/voyage/presentation famille/emmenagement/mariage + mome (ou dans l'autre sens)/
mme ne veut plus travailler =>game over et saut en enfer/degage du lit/bosse et ramene
du pognon/ignorance totale avec focalisation sur l'enfant/destruction du couple au fur
et a mesure avec plausible tromperie/mme se casse du jour au lendemain et demande le divorce.
Il existe des accessoires en latex pour ne pas arroser leur petit jardin.la gentille mimi kawaii japonaise dans la bonne trentaine qui dans un moment bien
opportun, allez au hasard celui de l'ovulation
Et il y a aussi des lubrifiants à l'eau (2) pour réduire le risque de déchirure
dudit accessoire.
(2) ... que l'on appelle aussi "gel aqueux". Aqueux en un seul mot.
Alors je dois être une exception. Ma Belle a toujours tout fait pour rapporter desMoi je pensais être meilleur que tout le monde, que ça m'arriverai pas, que je suis moins con.
Et puis ça m'est arrivé...
sangliers à mettre sur le feu. Moi aussi, bien sûr. Il lui est arrivé de gagner le
double de mon salaire (quand je me pelais dans des multinationales). Et je suis toujours
scié de l'entendre répondre à des questions techniques de mes clients, bien qu'étant
littéraire (master de littérature anglaise).
La, je vois que nous sommes d'accord. Nous avons été plus vite (3 ans seulement).Je vous trouve bien alarmistes et d'après les différents propos que je lis j'ai
l'impression que les couples mixtes sont voués à l’échec. [...]
Ah tiens, ça me rappelle un article que j'avais commis il y a longtemps. Ça s'appelait
"couples franco-japonais: mode d'emploi" ou "couples franco-japonais: ce qu'il vaut
mieux savoir", quelque chose comme ça. Googlez et vou trouverez.
Dans mon cas, elle vient d'une famille 100% japonaise, et ses parents ne sont jamais
sortis du Japon (sauf un voyage en France avec nous) et ne parlent que japonais. Donc
l'expérience internationale des parents n'est pas obligatoire.
Les bentos des combinis sont à la cuisine ce que la bouffe d'avion est à l'AmbroisieEn fait je me rend compte que l'infrastructure japonaise (combinis + petit restos)
fait que cuisiner de soi meme n'est peut etre meme plus necessaire.
(place des Vosges). C'est fonctionnel, mais ça ne remplace pas. Et c'est tout de même
agréable de se faire de temps en temps des aiguillettes de poulet aux morilles, non?
Le tout arrosé d'un Château Châlons.
Tiens, ça me rappelle une anecdote. Avec un collègue de Panasonic, on avait fait croireSi aller aux putes ou se taper une petite naïve de 20 piges en France ne seraient pas
considérés comme de la tromperie, je me demande bien si les chiffres seraient les mêmes.
à un autre collègue que dans la culture française, une petite pipe n'était pas une
tromperie. Et comme il l'a admis, on y allait de plus en plus fort: baiser avec un préservatif,
ce n'est pas une infidélité, c'est de l'hygiène, il l'a cru aussi. Puis l'oeil de bronze, puis baiser
avec un copain pendant que nos femmes sont chez le coiffeur, c'est normal entre copains, etc...
Bref, ce fut une soirée riche en turbulences zygomatiques.
Pascal
-----------
http://passworld.co.jp
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Merci Pascal pour mettre un peu de bonne humeur sur ce topic
La campagne ca vous gagne!
http://goo.gl/dZ5uWR
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Mais moi quand je dis "elles ne savent plus cuisiner", ce sont les Japonaises elles-mêmes qui me le disent !
Dans les grandes villes, on a peu l'occasion de cuisiner jusqu'au mariage (surtout que typiquement les femmes restent chez leurs parents jusqu'au mariage comme vous le savez).
Mais une fois mariée ça devient impensable de ne pas cuisiner et plus généralement faire les tâches ménagères !
D'où le paradoxe : les femmes continuent de rêver d'un idéal mariage/bébé, au milieu d'une désaffection des rôles traditionnellement attribués à la femme au foyer et des tâches "ingrates" telles que la cuisine.
Cela va aussi avec le progrès des carrières féminines et la nécessité bien réelle de travailler...
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
C'est tellement ca...
Re : La secrète joie d'être une femme japonaise
Bonjour!
Erreur, mon trognon! La cuisine n'est pas une tâche ingrate. Le plaisir de tremper mon
doigt dans son bol pour goûter sa sauce, vous voyez? Le plaisir de lui faire lécher ma
cuillère pour avoir son avis sur ce que je prépare.
Cuisiner, c'est savourer par avance ce que vous préparez, ça a quelque chose de sensuel,
un peu comme la découverte d'une aréole dépassant de la dentelle qui vous verse des arrhes
sur le bonheur imminent. Enfin dans votre cas, vous pouvez remplacer l'aréole par
autre chose, je vous laisse choisir.
Goûte-moi ça, ma cocotte, tu vas pleurer tellement c'est bon. Ne retiens surtout pas
tes larmes, elles ne font qu'amplifier le plaisir qui monte aux marches du palais.
Cuisiner, c'est ajouter de la transcendance aux ingrédients, c'est établir des formules,
entr'ouvrir des portes dans les méandres des sens. Pour paraphraser Sartre, cuisiner est
aussi ajouter une perle au sautoir des muses. C'est presque une démarche scientifique
passant par la maîtrise des réactions de Maillard (1). Il faut cuisiner avec art, combiner
les ingrédients en lieu et en temps.
(1) Il est indispensable de connaître les réaction de Maillard si l'on veut cuisiner
du colin.
Par exemple, lorsque vous vous maquillez, vous avez 2 options: vous mettez les
ingrédients dans un mixer, puis vous vous tartinez. Ou alors, vous mettez chaque produit
à sa place pour que le fard crée une ombre en fonction de la lumière du moment. Il y a
mille façons de se maquiller(1), la meilleure étant celle qui laisse penser que vous
n'êtes pas maquillée, et la pire étant la façon tonitruante d'une hétaïre de
sous-préfecture et s'apparentant davantage au calfatage.
(2) Tiens, de mémoire, je crois que c'est la première fois que je donne des cours
de maquillage.
Dans la cuisine, c'est un peu la même chose. L'association des ingrédients et des
épices, des liants, des bouillons, des roux est une affaire de création. Il y a une
expression japonaise que j'aime bien, en cuisine, c'est le "隠し味". Quelque chose qui
n'est pas la note principale, mais qui l'épaule. Quelque chose qui fait la différence
avec ce que peut faire votre voisin. C'est la corde sympathique des pianos
Blüthner (3) qui vibre sans être frappée, qui renforce les harmoniques des 3 cordes
principales de chaque note sans bousculer la fondamentale. C'est la trinquette d'un cotre
qui, sans être absolument obligatoire, facilite l'écoulement de l'air dans la voilure.
C'est la couche maigre du peintre pour la meilleure siccativation des couches visibles.
Ce n'est qu'en composant, notant, corrigeant la fois d'après que l'on peut progresser
dans cet art aux combinaisons infinies. En plus, ce n'est pas un fantasme de ma part,
je n'ai pas inventé l'expression "art culinaire".
Évidemment, choisir un bento dans un combini, ça laisse moins de place au rêve.
(3) Je crois que ce sont les seuls à avoir développé cette technique, mais je ne peux
pas non plus prétendre connaître tous les pianos.
Bref, le monde s'est mis à (faire) croire que la cuisine est une tâche subalterne.
Peut-être est-ce le fait de margoulins accipitridés chechant à vendre des ustensiles de
cuisine... On notera que les chefs qui ont compris que c'était un plaisir se font des
couilles en or.
C'est probablement parce que ce qui devait être un plaisir créatif a été amputé que
l'on a laissé la place à la malbouffe. La joie de composer fait place à la déprime Findus.
Le jour où l'on passera du temps dès l'école primaire à apprendre aux élèves à se nourrir
correctement, à cuisiner, à mettre le nez au dessus de la marmite pour déceler ce qui
manque, macdo et consorts font faillite. Accessoirement le trou de la sécu pourrait
bien se résorber.
Pascal
kuritsuko (01/06/2016)
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