Merci à tous les deux.
Donc je note : ne pas prendre en compte les bourses dans le budget, et si on touche quelque chose cela rajoute du beurre dans les épinards (ou du miso dans la soupe).
Merci à tous les deux.
Donc je note : ne pas prendre en compte les bourses dans le budget, et si on touche quelque chose cela rajoute du beurre dans les épinards (ou du miso dans la soupe).
"Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre des nécessiteux"
Chateaubriand.
Il faut clairement pas prendre en compte les bourses.
Les conditions d'attributions peuvent changer d'une année sur l'autre ou disparaitre complétement.
Les bourses ne sont absolument pas liés aux Lycée Français, c'est autre chose.
Je suis sur Genève (Genf en suisse allemand) donc, pas besoin de cavaler jusqu'à Bruxelles pour aller au consulat
La page de l'Ambassade de France au Japon et le site de l'AEFE permettent de voir comment le calcul est fait (heureusement que le calcul a été simplifié en 2013...)
Sur le Blog de Thierry Consigny (Conseiller consulaire élu pour la circonscription du Japon et Conseiller à l'AFE élu pour la circonscription Asie et Océanie), je lis ceci (billet de 2013 ä propos de la réforme su système de bourses)
Qui semble confirmer le coté fluctuant du montant accordé évoqué par Maruchan et icebreak.Maîtrise budgétaire, car chaque poste se voit doté d’une enveloppe budgétaire de référence : 986,000 euros à Tokyo pour 2013 (à comparer avec un montant en 2012 de 1,300,000 euros correspondant aux bourses accordées aux familles de Tokyo) ; [...]
La fixation de l’enveloppe budgétaire de référence à un seuil de -25% qui s’ajoute aux instructions de l’AEFE selon lesquelles, en 2013 seulement, les quotités ne pourront pas varier de plus de 20% par rapport à 2012, me laissent penser que beaucoup de familles aux revenus moyens constateront une baisse considérable de leur montant de bourses scolaires.
Il est aussi précisé dans la brochure de l'AEFE que "Les tarifs pris en compte dans le calcul des droits à bourses scolaire peuvent être plafonnés par l'Agence après avis de la Commission nationale dès lors que leur évolution d'une année sur l'autre et/ou que leur évolution apparaît incompatible avec la dotation budgétaire allouée au dispositif".
Petite question au passage, les revenus et charges à prendre en compte sont ceux de quelle année (je ne vois pas l'information clairement sur le site de l'ambassade ni sur le site de l'AEFE) ?
Au temps pour moi, j'avais lu Gent au lieu de Genf.
Va quand même voir le préposé au dossier en Suisse afin qu'il t'explique en détail. Pour en avoir parlé plusieurs fois et assez longuement avec celui qui était chargé des dossiers dans l'ouest du Japon, la cause #1 de refus ou d'absence de subvention était un dossier non ou mal rempli.
A voir aussi, certains bahuts MLF et AEFE fournissent des aides financières internes. A vous de demander si le LFIT | LFK le font.
(Parenthèse, l'Asie en frais de scolarité de lycées fr ou intern. bien que de plus en plus chere reste bien plus accessible que l'am. nord)
rasen (29/07/2015)
Juste... Une petite question... Dans le sujet et un peu hors sujet...
Pourquoi vouloir inscrire vos enfants dans les lycées français? Surtout lorsqu'ils sont à la fois français et japonais...
J'explique mon point de vue :
Nous avons ici plusieurs amis, couple franco-japonais, qui inscrivent leurs enfants au lycée international pour qu'ils y apprennent le japonais et/ou qui veulent absolument une éducation à la japonaise parce qu'ils sont en France.
Peut-être suis-je un peu idiot (si, vraiment, ce n'est pas à exclure!) mais j'ai beaucoup de mal à cerner cette obsession. Sachant qu'ils veulent rester en France et ne pas aller vivre au Japon. Alors, je pense qu'il faut mettre les enfants dans le système du pays.
Et c'est exactement la même question que je me pose lorsque l'on est au Japon.
J'entends parfaitement les multiples critiques sur le système éducatif japonais et le niveau des élèves de l'archipel. J'ai enseigné pendant 3 ans au sein de l'éducation nationale japonaise et j'ai de nombreuses critiques. J'ai à mon compteur 9 ans d'enseignement au sein de l’éducation nationale française et là aussi, j'ai de nombreuses critiques.
Tout n'est pas rose au sein du système éducatif japonais, loin, très loin de là...
Tout n'est pas rose au sein du système éducatif français, loin, très loin de là...
À partir du moment où l'on réside dans le pays de l'un des parents, je me dis qu'il faut alors faire en sorte, de façon à ce que les enfants comprennent un peu mieux une partie de leurs cultures, qu'ils soient "un temps" scolarisés dans le pays de résidence.
Si nous retournons au Japon, je ne pense pas scolariser mes enfants dans le lycée français. J'aimerais qu'ils passent un peu de temps dans le système éducatif japonais, bien que je pourrais parler des heures sur ce qui "merde", ce qui m'irrite et ce que je voudrais changer dans ce système. (remarquez, j'en ai peut-être tout autant à dire sur le système français...)
Puis, dans un second temps, je souhaiterais inscrire mes enfants dans un établissement international du monde de l'IB. Établissements qui sont également très chers...
Bon voilà, ça ne fait pas avancer le débat, mais c'est quelque chose qui m'interpelle, cette obsession de vouloir inscrire ses enfants au lycée français.
On est d'accord pour dire qu'il n'y a pas de système parfait. Le système français a ses problèmes, le japonais les siens.
Je trouve juste que le système français est plus épanouissant pour l'enfant. Moins de pression sur la réussite par exemple.
Faire une scolarité japonaise implique dans la majorité des cas aller aussi dans des jukus après l'école à partir d'un certain âge. Tout cela représente un nombre d'heures important (et a un cout qui rapproche les frais liés à la scolarité d'une inscription au lycée français). Je n'ai pas envie que mes enfants s'inscrivent dans ce système.
Evidemment, vous pouvez me donner des exemples pour me montrer qu'en France c'est l'horreur ou que les jukus ne sont pas une obligation. Je parle d'une majorité de cas.
Je pense que, si possible, c'est important que les enfants connaissent les deux systèmes.
Chaque année, lorsqu'il retourne au Japon, mon fils se fait quelques semaines à l'école japonaise pendant les vacances françaises (Là il vient de faire un peu moins de 3 semaines en sannensei).
Ma fille vient de commencer en découvrant la dernière année d'école maternelle.
C'est juste que je trouve le système français plus attentif à l'enfant en tant que personne. Juste mon point de vue.
De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
En vrac
Point central du systeme français: la construction des programmes. Continuité que vous ne retrouvez pas forcément ailleurs. Vous mettez votre gamin dans le système IB (comme ce dernier a été mentionné plus haut), à moins que l'école mette en place un programme détaillé par année, vous n'avez aucune obligation de suivi ce qui peut poser un grand souci quand on change d'enseignant ou bien lorsqu'on change d'établissement voire de pays..
Pour la bonne foi, il y a une liste de points à checker lors de l'examen IB.
Autre spécificité, l'enseignement des sciences. En IB il est impossible d'étudier physique + chimie + svt + math. Quant à la dernière matière citée, l'enseignement à la française diffère: on ne va pas fabriquer des machines à calcul (qui découvrent le log en 3ème par ex) mais on mettra l'accent sur la notion de sens. Au final, moins de concepts seront vus mais on ira plus loin dans chacun d'eux.
Les pro IB mettront en avant la diversité des enseignements possibles (à voir si ton école les propose) et l'accès aux arts.
Pour info, certains grands lycée français à l'étranger propose le double cursus fr/ib (au lycée). Utile si vous faites le collège la bas.
Alternative possible: le système britannique qui propose à l'instar du système français un programme suivi dans la langue de Shakespeare (adieu les bourses donc - dommage au vu du prix de ces écoles). Je ne connais pas trop le système canadien mais çela peut aussi être intéressant (?).
A voir aussi, dans quel système votre enfant souhaitent-ils poursuivre? Les jukus ne sont là que pour répondre à un système de compétition en vu d'un classement pour l'accès à l'université, voire plus tôt (je pense au SSAT aux us).
Il me semble que ça debute à l'école primaire (mais tu dois probablement en trouver aussi pour la maternelle...).
Pour les tarifs, j'ai été surpris de voir que ce n'est pas si cher que ça (en province en tout cas). Tu as des formules qui débutent à une dizaine d'euros pour un cours collectif.
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