Etudier un an à Tokyo en 2015-2016

[Shavesteo]

Je pense pas que passer du bon temps à l'étranger en rencontrant des gens (donc en faisant un peu la fête ) soit aux antipodes de progresser dans la langue

[nemuyoake]

Le probleme, c'est que les étrangers passent souvent tout leur temps entre eux, meme lorsqu'ils sont entourés de japonais au hasard... à la fac en échange. Donc quand ils sortent, c'est avec des étrangers. Ils ne parlent finalement qu'anglais car ils ne vont pas vers les japonais et ils vivent dans les dortoirs avec les autres étrangers.

[Iriakun]

Le cas typique de l'allemande qui etait avec moi et qui n'arretait pas de se plaindre a dire "je comprends pas ce qu'ils me disent les japonais"....logique si de ton cote tu ne pratiques pas le japonais appris en cours et que tu te lances pas. Apres t'as des japonais qui ne veulent que parler anglais avec toi dans la fac donc moi c'etait simple, a un moment pour gagner du temps je disais : je suis francais je parle pas anglais. Tant pis pour le mensonge ^^

[liptonic]

Salut,

J'arrive un peu apres la bataille mais voici mon opinion sur le sujet initial: c'est quasi-impossible.
Je ne parle pas de la logistique ou du fait d'integrer une ecole publique ou privee japonaise mais de rattraper ton retard en Japonais. Voici un exemple assez explicite: l'annee derniere - au Japon- j'avais une eleve de 4eme qui a voulu faire son annee en etablissement de Japonais. Elle est francaise, vivait depuis 4 ans au Japon, suivait des cours de Japonais intensif (au college puis en dehors avec des cours particuliers), elle possedait d'ailleurs le nouveau JLPT 3 et envisageait de se presenter au niveau 2. Inutile de dire que son niveau etait autrement superieur au tien, sachant qu'elle baignait dans un environnement japonais (a l'ecole ou en dehors). Elle a ete prise et..... je l'ai revu en classe apres 4 mois! Trop difficile d'apres elle. Le niveau en japonais etait trop haut.
Meme classe, meme annee, une autre eleve (bi nationale) debarque en classe avec le meme constat.
Je me souviens egalement d'avoir demande a mes eleves (bi nationaux et fluent) au Lycee s'ils pourraient suivre les cours des lycees japonais: a priori meme pour eux cela reste excessivement difficile.
La raison? Faisons abstraction des apprentissages a la maison (pour fausser le calcul), calcul le nombre d'heures de langue japonais par semaines qu'ont les natifs depuis l'ecole primaire jusqu'au secondaire. Soustrait lui ton total (on va dire que tu apprends a la meme vitesse qu'eux...) et vois comment combler ceci.

Rien ne t'empechera de bien voire tres bien parler le japonais en suivant des cours en ecole de langue (visa accorde en n'etant pas majeur?) mais integrer un lycee japonais me semble mission impossible.

Bon courage.

EDIT : rien a voir mais tu peux faire et valider une annee en anglais au lycee francais de sydney. Pour ton dossier en prepa, ca peut le faire.

[nemuyoake]

Intégrer un lycée, ça dépend comment on s'y prend. Par le Rotary par exemple, pas besoin de bien savoir parler, au moins un minimum (style survival Japanish) est demandé, mais de tte façon on n'est pas forcément placé au Japon avec le Rotary, même si c'est son premier vœu. Après, intégrer un lycée par soi-même... Sans organisation derrière et sans parents (ou personne ayant l'autorité parentale par procuration) sur place, ça me parait difficile (et les frais de scolarité, et les examens d'entrée ??).

Franchement, intégrer une fac japonaise par ses propres moyens, c'est déjà plus facile: il suffit de passer les examens d'entrée et d'allonger la monnaie. XD

[Shavesteo]

Liptonic, je trouve ton message un peu trop directe et peut etre pas forcément vrai, certes il se base sur tes expériences passés, mais je pense que si certains groupes proposent (et de manière organisé par exemple : http://www.wep.fr/ ) de partir étudier dans un lycée japonais, cela doit quand même être réalisable.

Ensuite, ton exemple d'heures de cours, je comprends pas trop dans la mesure où quelque soit la destination,par exemple Sydney, les mêmes personnes de mon âge mais qui habitent à Sydney auront de toute facon plus d'heures de cours que moi.

[fengrim]

Liptonic, je trouve ton message un peu trop directe.

Quand tu dis partir étudier dans un lycée japonais, Lucien, c'est assister aux même cours que les japonais ?
Et ton niveau se résume aux Kana ?

Penses-tu que l'alphabet est suffisant pour assimiler les équations à 2 inconnus, Les intégrales, les formes canoniques liées aux nombres complexes, les Confessions de Rousseau...

T'as un trou de 10 ans d'apprentissage de vocabulaire, de culture nippone, et de japonaiserie générale.

Après si tu prends cette année comme des vacances (d'après un bref calcul soit t'es né en début d'année soit t'as sauté une classe. tu peux te le permettre.):

1 - Je ne sais pas par quel miracle, tu arrives à intégrer un lycée jap. (Tout se paye)
2 - Tu pars du principe que tu vas rien capter aux cours.
3 - Ta mission principale va être de communiquer en japonais avec des japonais.

Ben il se peut que ce soit une des plus belles années de ta vie mon petit gars. Et avec tout ce que ça implique.

[Shavesteo]

Mon objectif c'est d'assister à des cours de japonais oui.
Comme mon départ est prévu pour dans 1an et demi, j'ai donc je temps d'apprendre une bonne dose de kanjis et de grammaire etc..

Au niveau des cours en eux mêmes, je pars pas du principe que je vais rien capter, mais juste que au début c'est clair que je nagerais dans le flou total, mais au bout d'un certains temps (1 ou 2 mois) je pense que je pourrais comprendre de mieux en mieux.


Comme je crois l'avoir dis, cette année sera pas reconnu dans mon cursus, donc si mes notes en histoire du japon excèdent pas les 40/100 c'est pas un drame non plus ^^
Oui, ma mission principale est de revenir en sachant m'exprimer en japonais avec des japonais (sans négliger l'apprentissage des kanjis)

[liptonic]

Que mon message ne te plaise pas, j'en prends note. Maintenant, les faits sont la -voir le post de Fengrim et le mien- et, contrairement a toi, je connais le systeme. Certaines personnes peuvent y arriver mais, elles ont un niveau (comprendre retard - euphemisme) autre que le tien.
Derniere chose, les programmes ne sont pas les meme. Si tu ne tombes pas dans un lycee de 3eme zone, en algebre tu risques de galerer soit dit en passant.. Apres j'espere que tu gerera egalement le voc relatif aux sciences car, crois moi, ils ne t'attendront pas.

Allez, dans 18 mois j'envoie mes lyceens en stage au Cambodge, le khmer et son ecriture parait easy!

PS: quant a mon experience passee, elle a pris fin en juin 2013 soit il y a fort longtemps je te le concede volontiers.
Concernant le lycee de Sydney, je parlais du Lycee Francais qui te fournira un excellent niveau en anglais vu que, contrairement au Japonais, tu ne pars a priori de zero...

Bon courage

Liptonic, je trouve ton message un peu trop directe et peut etre pas forcément vrai, certes il se base sur tes expériences passés, mais je pense que si certains groupes proposent (et de manière organisé par exemple : http://www.wep.fr/ ) de partir étudier dans un lycée japonais, cela doit quand même être réalisable.

Ensuite, ton exemple d'heures de cours, je comprends pas trop dans la mesure où quelque soit la destination,par exemple Sydney, les mêmes personnes de mon âge mais qui habitent à Sydney auront de toute facon plus d'heures de cours que moi.

[Iriakun]

Je partage le meme avis que les autres dans le sens ou tu auras beau manger 2 ans de japonais puissance 10, tu seras encore a des annees lumieres du niveau exige et c'est pas 1 ou 2 mois de galere qui t'attendent mais beaucoup plus. Tu places la barre bien trop haute selon moi. En plus les kanjis, tu te rendras vite compte que ca s'oublie a ecrire a la main quand on utilise l'ordi et le keitai toute la journee...les experiences d'autrui ne sont pas une verite absolue certes mais contrairement a tous les organismes payants, nous on a strictement rien a gagner en te donnant des conseils concrets et precis.
Sur le forum, il est vrai qu'on casse assez souvent (moi le premier) parce que justement on ne vend pas du reve mais on decrit la realite quotidienne que l'on vit depuis des annees.