la non reconnaissance d'un enfant.

[Franck77]

Bonjour,

Je reviens vers vous à la suite de mes précédents messages. Avec mon ancienne compagne (actuellement au Japon depuis l'année dernière) nous allons divorcer.

Entre temps, les choses étant ce qu'elles sont, à la suite de ses fréquentations elle s'est retrouvée enceinte (probablement il y a un mois).

Selon elle la particularité du droit japonais fait que le mari en titre, administrativement parlant, au moment de la conception, se retrouve par défaut le père et qu'il est nécessaire de faire une requête au tribunal pour refuser cette paternité.



Je voulais savoir si vous aviez des informations à ce sujet.

Une situation hautement absurde pour moi qui ne l'ai pas revue depuis 5, 6 mois.

Elle a obtenu ces informations après avoir pris l'attache de sa mairie. Je reproduis une partie de son mail :


離婚が成立する前に子供ができたから、戸籍の父親のところにxxxxの名前が書かれちゃうんだよね。だから それを消すために日本で裁判をしなくちゃいけないみたい。Dois-je vraiment aller au Japon pour cela ?

[Az_In_one]

Hola,

Comme vous êtes mariés, l'enfant est légitime. Effectivement il te faudra contester la paternité devant un juge, tests ADN à la clé.
Quoiqu'avant les tests ADN, tu pourras essayer de faire valoir que tu n'étais pas sur le territoire japonais au moment de la conception. ^^

Maintenant si t'es un salopard mets lui la pression et fais-lui bien comprendre que tu ne veux pas de ce môme, que tu ne lui donneras absolument rien et qu'il sera entièrement à sa charge, rappelle-lui comment la société japonaise traite les mères célibataires et les bâtards, et elle y réfléchira sans doute une seconde fois avant de le pondre, en passant par la case clinique d'avortement.

[munchou]

Je ne vois pas en quoi ne pas reconnaître la paternité d'un enfant qui ne partage aucun des ses gènes relève du comportement salopard...
Pourquoi voudrait-il assumer un enfant d'une femme qui s'est fait engrosser par un inconnu ? Manquerait plus que ça tiens !
La 2ème proposition de Az_In_one me parle bien plus. C'est une adapte des creampies ? Quelle assume et débourse ses 10man pour avorter.
Dans quelle société vit-on, c'est pas possible, à ce niveau-là, ce n'est même plus de la folie...

Censurez mon message si il vous semble déplacé ou insultant. Mais franchement, une situation comme celle-là est aberrante, ça dépasse l'entendement.
Heureusement que je n'ai pas rencontré une japonaise lors de mon année là-bas ! Ça aurait fait bien cher payé le visa pour le Japon au final
Sans généraliser, ça ne fait pas envie (comment ça trop tard j'ai déjà généralisé ?).

[KoYuBi]

Maintenant si t'es un salopard mets lui la pression et fais-lui bien comprendre que tu ne veux pas de ce môme, que tu ne lui donneras absolument rien et qu'il sera entièrement à sa charge, rappelle-lui comment la société japonaise traite les mères célibataires et les bâtards, et elle y réfléchira sans doute une seconde fois avant de le pondre, en passant par la case clinique d'avortement.

Quelle assume et débourse ses 10man pour avorter.
Dans quelle société vit-on, c'est pas possible, à ce niveau-là, ce n'est même plus de la folie...
Censurez mon message si il vous semble déplacé ou insultant. Mais franchement, une situation comme celle-là est aberrante, ça dépasse l'entendement.

Alors, je ne vais rien censurer, mais donner mon avis en qualite de participante.
"Mettre la pression" sur une femme pour avorter, pour moi c est l equivalent d une violence psychologique. Et de ce que je lis du temoignage, elle n est pas en train de lui demander du ble ou quoi, elle subit d autant la situation. Donc avant d imaginer que cette femme est un vampire assoiffe d argent en pleine manipulation j aimerais qu on s en tienne aux faits. Et meme si la situation etait presentee differemment, on n a jamais tous les elements, et quoi qu il en soit donner des conseils de " salopards", c est irresponsable.
Je trouve vos propos degueulasses et indignes.

[skydiver]

Tout cela étant dit, il serait curieux de se voir demander de reconnaître un enfant qui n'est pas le sien au ragrd de la situation. Illogique même. Quel est donc l'intérêt de la future divorcée dans cette affaire? Ce point de la loi japonaise est-il avéré et vérifié? L'avocat du Consulat français le plus proche devrait pouvoir à cette question.

[Az_In_one]

Tout cela étant dit, il serait curieux de se voir demander de reconnaître un enfant qui n'est pas le sien au ragrd de la situation. Illogique même. Quel est donc l'intérêt de la future divorcée dans cette affaire? Ce point de la loi japonaise est-il avéré et vérifié? L'avocat du Consulat français le plus proche devrait pouvoir à cette question.

Un enfant né de parents mariés est considéré comme légitime avec tout ce que ça implique de droits et devoirs. C'est une présomption pas besoin de démarche de reconnaissance. Par contre tu peux tout à fait contester la filiation pour X ou Y raison. Et dans ce cas là les liens de parenté disparaissent. Au Japon comme en France.

L'intérêt de la future divorcée c'est de pouvoir demander une pension alimentaire pour elle et le môme. Honni soit qui mal y pense.

[skydiver]

Merci pour ces réponses. Je suis bien trop candide. Donc la future divorcée peut obtenir une pension alimentaire de son futur ex mari par le biais d'un enfant naît d'une autre relation...J'avoue trouver l'idée quelque peu incongrue mais, à nouveau, ma candeur me dessert.

[munchou]

KoYuBi, tu crois ça existe encore des personnes désintéressées ?
Je trolle, je trolle, mais c'est un sujet super grave. Au-delà du conflit entre 2 personnes qui se séparent, la femme met en avant la vie et l'avenir d'un enfant qui n'aura pas de père, comme ça, juste pour le fun (?). Tu as mal interprété le côté "salopard". Où est l'intérêt de faire reconnaître un enfant qui n'est pas de soi ? (je ne parle pas de l'adoption suite à une relation affective de longue durée). Même si le mari a abusé sur divers plans, le cercle s'étend bien au-delà de l'aspect conflictuel dans le couple.
Son comportement remet en question le désir seul d'être mère, puisqu'elle y mêle son mari qui, me semble-t-il, n'y a pas mis sa petite graine (jeu de mooots !).

Ah l'adultère... quelle vaste blagounette.

Retournons la question :
Si la femme veut garder l'enfant mais accepte de reconnaître que le futur ex-mari n'est pas le père, comment ça se passe ? Elle signe une décharge ?
C'est dans le cas où tout ça se passe à l'amiable (j'ai lu que ça existait, mais je soupçonne la légende).
Comment ça moi aussi je suis candide ? o_o

[Az_In_one]

Attention je n'invite personne à violenter psychologiquement une japonaise. ^^

D'autant plus qu'à peu près tout et n'importe quoi au Japon peut être qualifié de violence lors d'un divorce. Donc ne froncez pas les sourcils devant votre femme, elle pourrait s'en servir plus tard contre vous...

[Franck77]

Bonjour,

Je vous remercie de recentrer sur ma question et d'éviter des débordements notamment de langage. Pour vous il ne s'agit sans doute que d'un sujet de forum, mais derrière il y a des vies et une expérience que vous n'avez peut-être pas eu.

J'aimerais savoir, si vous avez des précisions à ce sujet :
- les formalités à réaliser pour la non reconnaissance d'un enfant;
- ne peut-elle pas faire directement elle-même cette formalité ?
- Dois-je venir au Japon?
- les références d'un avocat japonais résident en région parisienne (je pourrais lui demander des précisions à la limite).


Pour l'information de certains intervenants :
- l'intention de ma future ex-femme n'est pas d'obtenir une pension alimentaire pour son futur enfant à mon avis. C'est elle qui m'a prévenu et informé que j'aurais des démarches à faire pour indiquer que je ne suis pas le père. Dans le cas contraire, elle ne m'aurait rien dit à ce sujet puis aurait demandé une pension au moment indiqué.
- l'une des raisons de notre séparation fut la difficulté à avoir un enfant. Je ne me vois absolument pas faire de pressions, comme il a été indiqué, après toutes les souffrances vécues. J'ai trouvé ces propos manquant absolument de tact pour ne pas dire cruels.


PS : pour le cas français, j'ai discuté avec une personne qui avait travaillé dans un état-civil. Il semblerait que le mari soit également présumé père d'un enfant né. Cela comporte certaines exceptions comme ci-dessous (je mets cela à titre informatif) :

La présomption de paternité est également écartée quand l’enfant, inscrit sans l’indication du nom du mari, n’a de possession d’état qu’à l’égard de la mère.