C'est peut être la seule fois où tu parviens à comprendre que je raconte pas n'importe quoiEnvoyé par morrisson
Tu es sur la bonne voie, continue! ahaha
C'est peut être la seule fois où tu parviens à comprendre que je raconte pas n'importe quoi
Tu es sur la bonne voie, continue! ahaha
Du coup, j'attends la suite ce soir, mais ne vous fâchez pas non plus pour moi hein ^^
Je ne souhaite qu'une spécialisation dans le domaine du luxe, Lexus me plaït aussi(pour ceux qui ne sont peut être pas au courant, Lexus est la version haut de gamme de Toyota, ils font partis du même groupe).
Après, il n'y a pas qu'LVMH, il y a aussi L'Oréal, PPR, Richemont ...
L'Oréal c'est pareil voire pire.
J'ai connu un mec qui a bossé chez eux et qui n'y a pas tenu.
Vas faire un tour sur LinkedIn et tu verras que L'Oréal embauche en masse ... des stagiaires uniquement.
Ironiquement (ou logiquement?), les boites qui brassent le plus d'argent sont celles qui exploitent le plus leur masse salariale.
Et puis bosser dans ces boites qui ont une éthique au niveau zéro, c'est du masochisme doublé d'une grande naiveté.
On reprend :
En soi, le parcours est bon jusqu'à l'Essec PGE (MiM) mais pas optimal.
* LLCE + LMFA ou LEA, pas vraiment de différence pour l'Essec, mais d'expérience le cursus LEA est plus facile pour montrer ton intérêt pour le monde éco et justifier de l'entrée dans une ESC, surtout que tu as des stages obligatoires, ce qui est un gros plus. Tu continueras également de travailler ton anglais, ce qui est indispensable (en dessous de 950 au toeic, c'est mauvais et tu te tires une balle dans le pied). En poussant le vice, tu passeras le GMAT en lieu et place du Tage-Mage (et tu auras plus de 650) afin de montrer que tu sais raisonner et que tu es à l'aise avec les maths et la logique.
* Pour l'entrée à l'Essec il te faudra des mentions sur ta licence et 1ere année de master, avec si possible au moins un stage significatif au japon, voir 2 (Licence 3 et M1). Ça et un bon Toeic/GMAT assureront l'admissibilité. Le reste se joue à l'entretien de motivation. Il te faudra montrer pourquoi l'Essec est indispensable à la réalisation de ton projet pro et que tu as une vraie ambition. TU devras être complètement incollable sur au moins 3 sujet: Le japon et son économie, le luxe, et le domaine dans lequel tu veux bosser (si Trainee Manager program = retail, sinon marketing ou autre...)
* A l'Essec si tu te débrouille bien y'a la chaire LVMH (20 pers maximum, plutôt 16 en moyenne, pour 80 dossiers, par année) qui t'ouvrira éventuellement les portes du Trainee Manager program chez LVMH. C'est un programme centré sur le retail (pas le marketing, pas la com, le retail seulement) avec beaucoup d'opportunité en France mais aussi en Asie. Japon un peu, mais surtout, surtout Chine en ce moment. De toute façon tu à le temps de changer d'avis...
* Le DD avec Keio est bien mais TRES sélectif: il faut parfaitement parler japonais (cours en japonais) pour seulement 1 à 2 places de mémoire. Environ 10-15 candidats par an. Un bon échange de 6 mois avec Waseda est une excellente alternative.
* Tu n'as aucunement besoin du MBA luxe qui est destiné principalement à des gens avec 7 ans d'expérience et à haut-potentiel et qui ne travaillent pas déjà dans le luxe, pour se reconvertir. C'est le meilleur programme luxe en executive education mais il ne te servira à rien.
* Il faut savoir que ce parcours fac + Admission sur Titre Essec est bien mais loin d'être optimal. La fac, c'est dur, et ça demande de savoir bosser par soi-même. Ensuite, il faut encore être pris à l'Essec, ce qui n'est pas une affaire donnée à tout le monde (sélectivité AST moins forte que la prépa à 10% mais de l'ordre de 15% quand même...). Si tu n'as pas l'Essec, tu fais quoi? Il existe bien sûr des alternatives mais moins prestigieuse ( et donc offrant une probabilité d'y arrivée moindre). Ceci dit le Trainee Manager program recruté des gens issus du top 9 d'esc (dans l'ordre HEC/ESSEC/ESCP/EMLyon/EDHEC/Audencia/Grenoble/Reims/Rouen) pour les français. Tu devras donc passer les concours de ces écoles en master 1 pour t'assurer un plan B (tu élimines d'office HEC et ESCP car le concours n'es pas pour les facqueux, il te reste les autres). Les 2 dernières options sont le master du l'IFM (1 an) et Sup de luxe (Groupe EDC, en 1 an après bac+4, un peu pompe à fric mais bon placement car bon réseau). Tout le reste est à oublier si tu veux optimiser un peu tout ça.
* Par contre, si tu arrives à faire une prépa littéraire, et à accrocher une bonne école, tout en bossant le japonais aussi, tu mets des bonnes chances de ton côté. La sélection est rude mais le prestige es là, et si la fac ne te convient pas car tu ne sais pas bosser tout seul, alors la prépa peut vraiment faire des merveilles. Avec une prépa correcte (même sans viser le top 5 des prépas) et du travail, tu peux facilement rentrer dans une des ESC susmentionnées. Le Japonais peut très bien venir ensuite. Avec 2 ans de cours un peu suivi en école et du sérieux dans le travail et de la méthode (une bonne chose qu'on t'apprend en prépa), tu parleras plus que correctement japonais. J'ai plusieurs exemples comme ça dans mon entourage. Ce parcours reste la voie royale pour ton projet. Il y a chaque année une 20aine (au moins) de prépa L qui rentrent à l'Essec après la prépa. A contrario, je devais être le seul littéraire facqueux langue orientale en AST. Certe, je sortais du lot, mais j'allais "against the odds", comme on dit.
* La Langue reste un critère absolument crucial dans le fait de vouloir partir au japon, je dirais même plus important que la formation. Mais c'est aussi quelque chose que l'on peut facilement faire (apprendre une langue, même sans aller à la fac ou prendre des cours), alors que si on rate son orientation/ sa formation, ça peut coûter très cher, très longtemps. Une bonne formation te permet de retomber sur tes pieds si tu te rend compte que le japon c'est pas ce que tu pensais, que bosser là-bas c'est la merde et que finalement le reste de l'Asie c'est AUSSI super intéressant. C'est pourquoi il faut viser la plus haute école possible, tout en bossant le japonais, quitte à mettre le japonais de côté un moment si on n’arrive pas à faire les deux en même temps.
*Pour bosser les concours AST de l'Essec, pas la peine de commencer en L1 si tu choisis la voie AST, mais sérieusement en fin de L3/M1 c'est évident.
* Overall, bosser au japon dans le luxe sera très difficile: Le marché est difficile avec les conditions actuelles (même si toi, ce sera peut être dans 6/7 ans, donc espoir), la maîtrise de la langue est nécessaire, tu as une forte probabilité de changer d'avis entre-temps, mais au moins j'espère que maintenant t'a une meilleure idée de ce qui t'attend. Privilégie d'abord une excellente formation, bosse la langue en // sérieusement, bosse un peu en France pour avoir de l'expérience, et ça sera envisageable et possible.
Tout à fait, au niveau des bureau plus grand monde. Ceci dit il vise des postes en retail, qui incluent souvent beaucoup de terrain. Jvais demandé à mes RHs pour voir ce qu'ils en pensent chez LVMH. En tout cas c'est possible chez Chanel, le directeur retail est un français qui parle parfaitement japonais et que je connais. Un autre français bien connu dans le luxe au japon est Monsieur Collasse, bien sûr.Plus personne de français d'LVMH au Japon me semble ou très peu, ils ont été relocalisé sur Hong Kong.
/facepalmEt selon leurs dires, tout dans ce milieu est question de copinage/réseau.
Des responsables qui sortent d'on ne sait où sont parachutés à des postes clé.
Malgré les profits, la tendance est à l'embauche minimum et aux cadences infernales pour le peu qui restent.
Le milieu du luxe est celui qui embauche le plus de stagiaires/esclaves peu ou non payés.
Les japonaises qui suivent des cursus dans des écoles de mode en France sont légion.
Bref, si j'étais toi, Kiseki, je fuirais ce milieu comme la peste.
Rapidement, parce que j'aime pas perdre mon temps, mais je peux pas laisser ça sans réponse:
* Copinage/réseau: Pas plus que dans d'autres milieu. J'ai vu ça en banque, industrie (Tech, lourdes), partout. Ensuite, pour progresser en entreprise, il faut 2 compétences clés: Bien bosser, et savoir le faire voir. Le réseau est une compétence clef. Peut-être tes amis en manquent-ils... Si il est CERTAIN que le piston et le copinage existe en entreprise, et par défaut, dans le luxe, le groupe LVMH s'est énormément structuré ces 20 dernières années et ce genre de promotion doit toucher moins d'un poste sur 10... Il y a donc largement de quoi faire son trou par ses compétences et son networking. Le directeur retail japon Chanel n'a pas été pistonné
* "Malgré les profits", la tendance globale est à l'embauche massif de gens: Je cherche 15 postes sur Paris en retail, et en chine ils recrutent par tracteurs des JDs parlant chinois pour des postes évolutifs. Même aux USA ils recommencent à recruter... J'ai en tête une jeune fille ayant fait le MBA luxe de l'Essec, recruté Trainee Manager il y a 3 mois sur NY pour 80K$ par an hors bonus... Sans copinage et réseau.
* Il y a beaucoup de stagiaire sous-payés, mais ça concerne principalement les départements communication et le studio (design, stylisme). Dans les autres départements, c'est plutôt correctement payé (1000a 1200€ voire 1400 c'est très bien pour un stage, et c'est le tarif chez LVMH, Hermès et Cartier/Richemont sur Paris)
* Beaucoup de japonais (et chinoises) bidons dans des écoles bidons oui, mais qui finiront juste vendeuses, et encore. Rien à craindre avec un bon parcours donc...
Bref, Sleidia raconte beaucoup de la merde. Son dernier message etant vraiment un concentré de connerie.
Ton message doit être le plus constructif qu'on ne m'est jamais adressé Morrisson
Alors, pour y répondre :
- Tout d'abord, je ne souhaite pas faire de prépa, je veux "rentrer dedans" directement (je parle des études). J'ai beaucoup hésité entre LEA et LLCE + LMFA, ce dernier possède l'avantage d'avoir le "réseau" de l'Inalco qui n'est pas mal pour les stages qu'ils conseillent de faire. D'ailleurs, pour ces stages j'avais prévu d'en effectuer via l'école et tenter d'en trouver un autre, style job d'été, par une entreprise française établie au Japon (je n'ai pas cherchés d'exemples ...). Reste le "souci" de l'anglais, en effet, j'ai aussi peur de perdre sur ce côté, je vais en Angleterre tous les ans, et afin de maintenir le niveau, un job d'été à l'étranger n'est pas à exclure. (Je suis déjà parti pour un stage dit "d'étude" en Angleterre durant 1 mois, où en gros, j'étais un lycéen comme les autres, mais durant les grandes vacances avec d'autres étrangers).
- Au niveau du travail individuel, je ne compte que sur moi même, et depuis quelques années déjà. Donc, je ne me fais pas trop de souci sur les problèmes liés à la fac.
(en lisant cela, on pourrait croire que je suis arrogant, mais pas du tout hein ^^).
Étant issu d'une LLCE, mon japonais devrait être courant (en complément des voyages évidemment), et me permettrait d'avoir plus de chances pour le DD avec Keio.
Oui, je comptais faire ça d'abord, je veux partir avec de solides connaissances théoriques (enfin scolaire) mais surtout pratique, ce serait trop facile sinon.bosse un peu en France pour avoir de l'expérience, et ça sera envisageable et possible.
J'ai vu aussi via ESSEC Live, que les mentions comptaient pour les AST, et que la parcours devait être coordonnés. Donc pour finir de te répondre j'aurais présenté ça comme ça :
"Après avoir validé mon parcours LLLCE + LMFA, m'apportant ainsi une connaissance approfondie de la langue et de la culture japonaise ainsi que des flux monétaire mondiaux, j'ai décidé d'intégrer un master CI afin de poursuivre dans cette voie qui me passionne. Souhaitant me spécialiser dans les métiers du luxe, j'ai tout de suite vu l'ESSEC comme un excellent moyen d'aboutir à mon projet professionnel. En effet, celle ci dispose de cours, de chaires et de partenariat qui me formerait aux métiers que je souhaite occuper."
Pour répondre à la question du "et si tu n'y rentres pas", j'ai pensé que je pourrais toujours trouver quelque chose avec le master, et qui me permettra d'acquérir l'expérience pro, afin d'intégrer peut être le MBA.
Je recherchais éventuellement d'autres écoles, et je ne connaissais que l'EMLyon en autre possibilité, je vais aller voir les autres, histoire de me renseigner.
Je crois avoir commenté tout tes arguments, la chose qui m'inquiète le plus pour le moment, est mon anglais. Je n'ai pas encore réfléchi à une solution stable, j'ai pensé à des cours particuliers, un rythme de séjour plus élevé ... C'est encore confus de ce côté ci ...
Au final, tu m'as apporté plus que ces longues heures de recherche à lire et relire la même chose !
Enfin pour conclure, je ferais un petit HS :
- J'ai vu le représentant de chez Chanel une fois dans un reportage avec Bernard de la Villardière. C'est d'ailleurs lui qui m'a donné l'idée de ce cursus.
- Il n'y a pas que le groupe LVMH, j'ai placé celui ci en haut de liste puisqu'il est présent sur de nombreux secteurs et qu'il me permettrait de m'essayer à a peu près tout.
- Sleidia, je n'ai pas l'habitude de porter attention à ça, mais tu as vraiment mauvaise réputation. J'ai été voir le genre de post qui tu postais, et généralement, ou les membres te clashent (pardonne moi ce mot), ou tu te fait verrouiller. Pas de chance, mais merci pour ton aide quand même.
Moi qui croyais qu'il y avait de l'amélioration de ton côté ... ahaha...Bref, Sleidia raconte beaucoup de la merde. Son dernier message etant vraiment un concentré de connerie
C'est pas une question de chance.
C'est juste une question de volonté.
Quand on veut, tout devient possible ahaha
Ça fait 10 ans que je suis sur ce forum, et des glands comme toi, y'en a rarement eu.
J'ai juste un peu fait le même parcours, et j'y suis arrivé, je donne mon feedback. Toi, tu..? On pourrait enlever tes messages sur ce fil, on perdrait rien en contenu... Tu ne connais rien à cette industrie, les tendances actuelles et les possibilités. Fait toi une faveur, change de sujet.
En parlant de ton parcours, pourrais tu me le donner ?
Il a l'air d'être incroyable
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